Réseaux pédophiles satanistes ? –> Typologie des réseaux pédocriminels.

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Cet article fait suite au live sur le sujet ainsi que des podcasts.
Vous avez entendu la théorie du complot mondial pédophile sataniste ? On enlève le folklore et les fausses accusations. Concrètement en se basant sur plus de 60 réseaux dévoilés partout dans le monde, voici en quoi ça consiste. Ne laissez plus jamais dire que ça n’existe pas.

Contexte

Cette étude collective réalisée par les membres de Wanted Pedo est unique en son genre en langue française.

Elle a été l’objet d’un live sur le sujet avec une partie détaillant les mécanismes biologiques du cerveau mis en jeu dans ces actes.

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Ici le podcast du live téléchargeable (clic-droit puis enregistrer l’audio sous).

Des podcasts sur chacun des réseaux cités sont disponibles pour une écoute en voiture ou autre.

 

Le but de cette étude est de définir les caractéristiques des réseaux pédocriminels (actes commis, techniques psychologiques de manipulation, organisation logistique) sur la base des témoignages et des articles de presse et d’investigation produits sur ces affaires qui ont pour la plupart donné lieu à des procès et à des condamnations.

Cela a permis une analyse qualitative (typologie) et quantitative (répartition/distribution) de cette masse de données (60 articles de 20 à 40 pages).

Cela permet aussi d’étayer le constat évident à la lecture des articles : toutes ses pratiques sont similaires et communes entre les réseaux pédocriminels de la sphère occidentale.

C’est bien un grand réseau a minima occidental qui pratiques ces actes, communiquent entre ses membres, partages des savoirs, des rites, des techniques.

En fin d’article nous mettront également en avant des témoignages directs issus de ces différents réseaux.

Les faits étudiés sont tous des témoignages d’enfants victimes (devenus adultes ou non) soit direct, soit devant un policier/juge et relayé par la presse.

Vous pouvez écouter vous même une partie de ces témoignages directs dans cette série de vidéos synthétiques ou plus largement dans cette catégorie du mur vidéos Wanted Pedo.

Les dessins illustrant cet article sont tous des dessins d’enfants victimes exprimant les actes vécus ou des peintures d’enfants victimes devenus adultes exprimant les actes vécus ou leur état mental provoqué par ces actes.

Définitions

Réseau pédocriminel

Un réseau pédocriminel est une organisation mafieuse tirant des profits très lucratifs de la vente et de l’exploitation d’enfants mineurs, à des fins de viols, de tortures et de meurtres ; notamment dans le cadre de rituels sataniques.

Ces crimes sont souvent filmés pour être vendus puis exploités en guise de chantage dans les sphères de pouvoirs.

Ce trafic d’enfants étant alimenté et entretenu par des clients très influents disposants d’important moyens financiers, les médias de masses et d’autres institutions s’efforcent de nier son existence.

Rite

Ensemble des cérémonies en usage dans une communauté religieuse ; organisation traditionnelle de ces cérémonies.

On parle donc bien pour une partie de ces réseaux de cérémonies codifiées, théâtralisées avec des paroles, des costumes, des mises en scènes et des rôles.

On parle bien de religions définies par ces rites qu’elles soient sataniques, gnostiques, new-age ou autres.

Données

Cette étude reprends les éléments d’une soixantaine de réseaux pédocriminels dont les faits sont détaillés dans les 54 articles de la partie “Réseaux” de ce présent site Internet.

Des podcasts vont être réalisés et seront téléchargeables au début de chaque article réseau et sur la page réseau elle-même.

Le premier “Réseau Franklin” est téléchargeable ci-dessous (clic-droit –> enregistrer sous).

Round 1 Réseau Franklin podcast 50′.mp3

Ils seront aussi disponibles sur notre chaîne Youtube avec un épisode par semaine au cours de l’année 2021-2022.

Ces réseaux sont en grande majorité répartis dans la sphère occidentale tels que présentés dans la figure ci-dessous : On constate une majorité de réseaux européens ce qui est un première dans la bibliographie existante qui ce concentre habituellement sur les pays de langue anglophone (USA, UK, Australie, Canada).

Ces réseaux s’étalent des années 1950 à aujourd’hui avec une forte concentration à partir des années 1980.

Ces réseaux ne sont que la partie émergée de l’iceberg puisque ce sont uniquement ceux qui se sont fait attrapés et jugés devant un tribunal et qui ont été couverts par la presse de manière relativement fournie.

Il faut aussi signaler que par exemple l’article des maternelles satanistes américaines compte pour un, alors qu’une étude de 1988 recense sur trois années 1983-1985, 270 établissements avec des cas d’abus sexuels pour 1639 enfants victimes.

De même la presse ne se focalise souvent que sur les pires actes physiques de l’affaire mais détaille rarement les techniques de manipulation mentale.

Les faits étudiés sont tous des témoignages d’enfants victimes (devenus adultes ou non) soit direct, soit devant un policier/juge et relayé par la presse.

Méthode

A la relecture de tous les articles réseaux en notre possession, nous avons établi 67 catégories que nous avons cochées ou non pour chacun d’eux selon leur présence attestée dans le réseau étudié.

Un grand merci à DondeVamos pour le travail de recherche sur Internet, de traduction et de synthèse.

Vous pouvez écouter le live réalisé en sa compagnie.

Et le podcast téléchargeable ci-dessous (clic-droit puis enregistrer l’audio sous) :

Live DondeVamos podcast.mp3

Un grand merci à Pauline, Andy et Lilouve pour l’aide sur la relecture des articles.

Nous avons défini 5 grands domaines pour ces catégories/occurrences :

  • Coercition psychologique (8)
  • Mutilations/tortures physiques (15)
  • Organisation/Logistique (12)
  • Pratiques/mises en scène/Rituels (19)
  • Métiers impliqués (13)

Résultats

L’inventaire et la classification des catégories nous a permis de proposer une typologie robuste présentée ci-dessous :

Coercition psychologique

  • Menaces de morts de tortures sur la personne ou sur des gens qu’elle aime (famille, amis, animal de compagnie)
  • Chantages
  • Punitions
  • Culpabilisation des actes subis des actes, qu’on force à faire sur d’autres, des actes qu’on fait à travers toi (tenir la main de l’enfant qui tient le couteau et tuer un autre enfant)
  • Humiliation (souvent en groupe plutôt sur les filles), « faite pour subir ça » (urine, excrément, vomi, sperme)
  • Trahison de liens de confiance construit exprès
  • Inversion du bien et du mal (valorisation du fait de prendre part à des sévices, acceptation dans le groupe plutôt pour les garçons)
  • Programmation mentale type MK (dissociation, fracturation, destruction du soi, manipulation d’alter au moins un pour le monde public et un pour les rituels)

 

Mutilation/torture physiques

  • Battue/frappée
  • Piquée/percée avec des aiguilles
  • Coupée, lacérée
  • Tatouée
  • Marquée au fer rouge, fer à souder
  • Brûlée (cigarette, tison, flamme, etc)
  • Pseudo-noyade (water-boarding, piscine, rivière)
  • Pseudo-enterrement vivant (puis sauvetage, avec partie d’animaux, d’humains, etc)
  • Strangulation/étouffement (corde, ceinture, mains, sac plastique, etc)
  • Privée de nourriture, d’eau, de sommeil
  • Séquestration (pièce, cage, cave)
  • Ligotée/attachée (piquet, chaise, radiateur, roue qu’on fait tourner, crucifixion)
  • Chocs électriques (laisse pas de traces)
  • Pendue (poutre, arbre, la tête en bas)
  • Tortures sur/dans les parties génitales

Rituels/Organisation

  • Viols collectifs (groupe « habituels » = dresseurs d’enfants)
  • Cérémonie de viols collectifs avec des personnes externes (toujours les sessions les plus extrêmes) souvent avec des meurtres
  • Meurtres d’enfants
  • Prostitution
  • Vente d’enfants
  • Enlèvements d’enfants
  • Détournements de services sociaux, foyers, orphelinats (au sein des établissements ou en les sortants des établissements parfois à l’étranger)
  • Utilisation de drogue (désorientation, perte de connaissance, trouble de mémoire ou des émotions ressenties)
  • Utilisation d’hypnose
  • Parents qui amènent leurs enfants pour être abusés volontairement contre rémunération ou par adhésion au groupe
  • Pédopornographie (photographie, vidéos) à but lucratif, de contrôle, d’humiliation, de participation, pour des visionnages en groupe
  • Morts suspectes (accidents, suicides, overdoses) autour du groupe (anciennes victimes, clients, etc)

 

Pratiques/Mise en scène/Rituels

  • Satanisme/Cérémonies (costumes, paroles, rôles, accessoires, dates, évènements)
  • Utilisation d’objet sexuel (bâton, bouteille), de matériel sado-masochiste (ex : collier et laisse de chien)
  • Croyances (toute puissance du groupe, capable de contrôler les pensées, omniscience, prend l’énergie vitale de l’enfant en le violant/tuant)
  • Mariage (à Satan, à des adultes, entre enfants)
  • Enterrements vivants (puis déterrement une fois mort et utilisation du cadavre)
  • Boire du sang
  • Sacrifice d’animaux
  • Avortements/éventrement vivant
  • Sacrifices de bébé/fœtus
  • Cannibalisme (vivant ou mort)
  • Sexe avec des cadavres
  • Sexe forcé entre enfants
  • Meurtre forcé entre enfants (tient le couteau dans la main de l’enfant, arme à feu)
  • Sexe forcé avec des animaux
  • Sacrifice forcé d’animaux (animaux domestiques auquel l’enfant est lié)
  • Forcé de manger des ordures, des excréments, de l’urine, du sperme, des parties de cadavres, du vomi (son propre vomi)
  • Démembrement/amputation (vivant ou mort)
  • Castration
  • Chasse d’enfants dans des parcs de château avec de hauts murs (viols et meurtres)

Métiers représentés dans les personnes impliquées dans le réseau

  • Police
  • Médecin
  • Politique
  • Presse/médias/écrivain
  • Services sociaux/orphelinats
  • Église
  • Hôpital psychiatrique
  • Armée/renseignements/aéroports
  • Mode/cinéma/musique
  • École/crèches/universités
  • Animation/colonie de vacances/scout/sport
  • Franc-maçonnerie
  • Justice

Cette typologie est téléchargeable ci-dessous: Typologie des actes.pdf

Elle est très comparable aux typologies existantes au Canada et en Australie.

Typologie australienne.pdf

Synthèse de l’étude australienne.pdf

Fiche de lecture/Typologie canadienne.pdf

Étude canadienne.pdf

Bibliographie en langue anglaise.pdf

Une conclusion concordante de ces études est que tous ces rituels et manipulations mentales ont pour but de protéger le réseau en rendant les enfants obéissants, en les faisant taire, en tachant de les dissocier mentalement par les traumatismes pour les rendre inconscients/amnésiques des actes subis et de rendre leurs témoignages incroyables au sens propre de “non-crédibles” ou de “non-audibles” par le reste de la société.

Le but de ces réseaux pédocriminels est de manière accessoire l’argent et de manière centrale le pouvoir qu’ils permet d’acquérir et de conserver par le contrôle des personnes qui en font partie puisque filmées lors de ces actes.

Analyse quantitative

Il se dégage des caractéristiques récurrentes des réseaux pédocriminels.

Dans plus de 60% des réseaux on constate :

  • Viols collectifs d’enfants
  • Meurtres d’enfants
  • Rituels (paroles, costumes, mise en scène, rôles, croyance, satanisme)
  • Prostitution / vente d’enfants (échange d’argent, client qui paye les organisateurs/parents)
  • Pédopornographie (source d’argent, chantage)
  • Utilisation de drogues sur les enfants
  • Morts suspectes autour du dossier (témoins, enfants, clients, hommes de mains)
  • Liens avec d’autres réseaux (personnes vues par les enfants)
  • Et des enlèvements d’enfants (40%)

On peut remarquer dans cette comparaison entre les réseaux européens et américains quelques différences minimes en termes de pourcentages.

Plus de meurtres et de liens avec les autres réseaux en Europe.

Plus de rituels, de prostitution et de drogues aux USA. La configuration des deux continents (densité de population, disponibilité des drogues, religiosité) sont des pistes explicatives.

Les autres catégories se distribuent comme suivant et montre une propension plus importante des réseaux américains à avoir des pratiques qualifiées de “hardcore/satanistes”.

Les métiers de pouvoir/d’autorité sont impliqués dans des proportions très importantes : plus de 60% pour les policiers et les politiques assurant l’impunité, presque 50% dans les services sociaux à la fois pourvoyeurs d’enfants vulnérables et protecteurs des familles fournisseuses d’enfants, etc.

Si l’enfant décide de parler, ces témoignages sont logiquement susceptibles d’être entendus par des policiers, des médecins, des professeurs, des infirmières.

C’est pour cela que les réseaux montrent aux enfants que ces professions participent aux abus afin de les dissuader de prendre contact avec ce genre de professionnels.

On constate une tendance nette d’implication des services sociaux en Europe où les États-Unis montrent plus une implication de militaires et du milieu du show-business.

La faible densité de population oblige les réseaux à plus utiliser les avions aux USA.

Les service sociaux sont beaucoup plus développés en Europe qu’aux USA.

Ce sont des pistes explicatives.

 

Structuration logistique des réseaux

Voici 4 types de réseaux qui se dégagent et illustrent la diversité des structures observées :

C’est bien un continuum de réseaux avec des caractéristiques qui s’entrecroisent, des réseaux qui prennent de l’ampleur ou déclinent, des organisations semblant parfois artisanales mais avec la plupart du temps des protections institutionnelles, etc.

 

Témoignages de victimes des réseaux étudiés

Les adultes ont ensuite forcé Bonacci et l’autre gamin présent à avoir des actes sexuels sur le gamin mort pendant de longs moments. Souvent, les victimes parlent de bébés massacrés (surtout à la période de noël, où le bébé sacrifié représente l’enfant Jésus), d’organes génitaux enlevés, de jeunes femmes enceintes qu’on éventre, d’organes (notamment sexuels) congelés, de cannibalisme… (Franklin)

« C’est vraiment central à Londres, je pense que c’est la loge la plus centrale, la plus grosse. Une cérémonie s’y déroulait où il y avait des petits garçons principalement, et où ils portaient leurs longs costumes ridicules. Il y avait une cérémonie. Ils buvaient du sang. Il y avait des sacrifices d’animaux sur un autel. La pire chose de cette cérémonie était un sacrifice. Ils voulaient que tous les enfants se lèvent en file indienne pour planter un couteau dans le cœur de ce pauvre petit garçon et le tuer. (…) Ces membres à une autre occasion étaient dans un cimetière. Et je m’étais faite amie avec une petite Wilbur là-bas. Il était noir et il était gentil. Il le gardait en cage tout le temps. A un moment mon père a forcé ma main à tuer Wilbur. Évidemment c’est quelque chose que je n’ai jamais voulu faire. J’aimais beaucoup Wilbur. Mais il se tenait derrière moi et a forcé ma main à la tuer. Donc il l’a tué à travers moi. (…) L’un des pires moments était… vous deviez faire des choses à d’autres enfants, et puis vous deviez vous asseoir et regarder la vidéo avec d’autres gens. C’était donc un moyen pour eux de vous garder sous contrôle. Avec de la drogue, vous devez sourire. (…) Un soir, un autre groupe d’hommes m’a emmené à la Tamise à Richmond, le long de la berge, et m’ont jetée à l’eau. Je ne pense qu’ils n’avaient pas du tout l’intention d’essayer de me sauver et que je survive. (…) Et j’ai réussi à me débarrasser de la corde attachée à mon pied et à nager jusqu’à la surface. J’ai eu l’impression que c’était un grand choc pour les hommes de cette secte de me voir. Puis mon père m’a juste rejetée dans l’eau et m’a violée dans l’eau. De sorte que désormais, j’ai juste une mémoire affreuse d’être abusé de nouveau dans l’eau et puis… et puis ils ont pris des photos sur la berge dans une robe de soirée blanche, j’avais sept ans. (…) Après qu’on ait été prostitué avec d’autre enfants au-dessus du magasin de chaussures à Richmond, mon père m’a emmené avec un autre petit garçon, qui était aussi prostitué là aussi. Il nous a conduit par une porte derrière et une ruelle jusqu’au au poste de police juste à côté. Et il a juste prétendu que le petit garçon s’était perdu. On aurait dit un grand club avec un réseau dont ils faisaient tous partis. Il était très amical et familier avec l’officier de policier. Ensuite le policier nous a tous emmené dans une pièce, le petit garçon et moi, et nous a violé. Puis le policier a obligé le petit garçon à me violer avec sa main. (Aria)

Les viols étaient commis dans des lieux étranges, comme par un exemple un hélicoptère, afin de rendre les témoignages des gamins encore plus incroyables. Elle raconte la cérémonie d’avortement, où elle était attachée sur l’autel, et cela a été pratiqué par “Dr Mark” et son assistante à l’aide d’un outil crochu en or, sans anesthésie. Fiona Barnett explique avoir perdu beaucoup de sang et s’être évanouie. Le bébé a été retiré intact, et déjà formé même s’il tenait dans une main. Il l’a ensuite jeté dans la marmite avec l’huile bouillante. Barnett décrit aussi une scène de meurtre rituel, sur la Kurnell Beach, à peu près à la même époque. Les gens dansaient à poil au son des percussions, et un surfer était allongé au milieu, manifestement drogué. Des hommes l’ont ensuite empalé avec un poteau en bois en lui l’enfonçant par l’anus. Ensuite, la peau et les organes -y compris le cœur- auraient été récupérés méticuleusement, alors que la victime était, selon Barnett, encore vivante au départ. Ensuite ils auraient essayé de brûler le corps dans le feu. (…) Elle a regardé comment une “fiancée” complètement enceinte a été ouverte et son bébé déchiré dans le cadre du rituel de la messe noire. (OTO)

Parmi les lieux désignés par les enfants, il y a certes l’école McMartin, mais aussi dans d’autres écoles, dans un marché du coin, dans des églises, une morgue, diverses habitations, une ferme, le bureau d’un médecin, des crèches et autres endroits comme des entreprises. Souvent, des photos et des films étaient réalisés au cours des séances de viols collectifs. Certains enfants ont dit avoir été forcés de participer au sacrifice d’animaux, mais aussi de bébés et d’autres enfants. Ils ont dit avoir été obligés de boire leur sang, de poignarder des bébés ou d’assister à leur décapitation, de manger la chair de cadavres. Certains ont été mis dans des cercueils avec les cadavres mutilés. (McMartin)

Kerth Barker explique que “le satanisme est vraiment un business model“, et que le sexe pervers qu’ils pratiquent fait partie de ce business model. Le sexe, pour les satanistes, “est utilisé dans plusieurs buts. C’est utilisé pour faire chanter des hommes. C’est utilisé pour séduire des hommes avec un mode de vie où tous leurs désirs sexuels seront admis. Cela sépare aussi les satanistes de la culture et des valeurs de la majorité de la société”, précise Barker, “Mais le sexe pédophile est aussi un moyen d’entrainer des garçons à devenir des satanistes de haut rang quand ils seront adultes. (Barker)

Au comité scientifique du Forteto, qui se donnait donc une apparence de sérieux, on trouvait notamment lors de la création en 1998:

  • l’ex-président du tribunal pour enfants Gianfranco Casciano,
  • le juge pour mineurs Antonio Di Matteo,
  • le politicien local Eduardo Bruno,
  • le professeur Giuliano Pisapia (aujourd’hui maire de Milan, qui dirigerait alors le procès de cassation qui a condamné Fiesoli en 1985)
  • Mariella Primiceri, alors officier au quartier général de la police de Florence.

(Forteto)

Le réalisateur Yves Boisset qui a voulu préparé un film sur le sujet a enquêté dans tout le département de l’Yonne, un haut fonctionnaire de l’État lui dira: « qu’il faut faire attention car il y a beaucoup de suicides, d’accidents de voitures, de crise cardiaques à l’intérieur ou à la périphérie de cette affaire et qu’il serait dommage qu’il vous arrive quelque chose»… Le soir même sa voiture sera fracturée dans une rue parisienne connue pour être particulièrement fréquentée par la police. 1042 dossiers sur 1048 de non-lieu prononcés entre 1958 et 1982 au Tribunal d’Auxerre ont disparus ! (Disparus de l’Yonne)

« Un dossier hors normes », a commenté le vice-procureur de la République de Nevers, Paul-Édouard Lallois, ce lundi 12 novembre. « On trouve dans cette affaire la combinaison d’abus sexuels sur des mineurs et des faits de violences aggravées. » (…) « Le dossier était parti avec la dénonciation d’un cercle pédophile et finalement, il a énormément dégonflé », note-t-il. (Nevers)

A l’époque de l’arrestation en 1992 pour possession d’images indécentes d’enfants, Peter Righton était sur le point d’assumer des travaux pour le département de la santé en tant qu’expert en protection de l’enfance. Il a longtemps été au sommet de la profession dans le travail social et à des postes comme conseiller au National Children’s Bureau, Directeur de l’Education au National Institute of Social Work, et maître de conférence à l’Open University sur les pratiques dans le travail social. (…) Righton tenait des listes de ses proies dans un cahier intitulé « Some Boys » qui durent sur plus de 30 ans et où l’on compte 28 enfants à Red Hill et en tout plus d’une centaine de noms d’enfants âgés de 12 à 16 ans dans tous les endroits où il a vécu, où il est allé en vacances. (…) En 1990, un garçon de 8 ans à l’époque des faits a témoigné que lui et plusieurs autres garçons du même âge ont été violés par un groupe d’hommes jusqu’à 5 fois par semaine. Il a parlé de vidéos, de viols, d’argent donnée pour ça et de voyages dans tout le pays chez d’autres hommes qui les violaient aussi. (Righton)

Ranière a aussi lancé un programme destiné à éduquer la jeunesse, “un programme de développement des enfants révolutionnaire, prouvant le potentiel culturel, linguistique, émotionnel, physique, et la capacité à résoudre des problèmes des enfants”, explique le gourou. Il est précisé que “selon des sources confidentielles, l’accusé a eu des relations sexuelles répétées avec de nombreuses adolescentes, entre le milieu à la fin des années 80 et le début des années 90. (NXIVM)

Nuit après nuit, j’étais forcée d’avoir des rapports sexuels avec de multiples hommes dans des fast-food dégoûtants et des maisons crasseuses. Je devais aller prendre la pilule du lendemain à une clinique locale au moins deux fois par semaine mais personne n’a jamais posé de questions. (Telford)

Quelques unes des victimes qui ont témoigné.

On signalera l’initiative “50 voices of ritual abuse” qui donne la parole à des victimes de réseaux d’abus rituels sur mineurs afin de visibiliser cette criminalité auprès du grand public (quelques unes en français ici).

Anneke Lucas (Belgique)

 

Paul Bonacci (Franklin)

 

Regina Louf (Dutroux)

 

Chérif Delay (Outreau)
Cathy O’Brien (Mk-Ultra)

 

Fiona Barnett (OTO)

 

Kerth Barker (Barker)

 

Quelques conseils de lectures

Réseau Krypten

 

MK-Ultra (USA)

 

Synthèse sur la manipulation mentale

 

Enfin nous vous incitons à écouter le live où notre psychologue explique quels sont les mécanismes de manipulation mentale qui sont en jeu lors de ces abus afin de contrôler les enfants (à partir de 2h58).

Actualisation

Une nouvelle étude scientifique réalisée sur 74 victimes d’abus sexuels sur mineurs “organisés” est sortie dans la revue à comité de lecture “British Journal of Criminology”.

Cela signifie que 100% des victimes évoquent de la réalisation de pédopornographie et l’intervention d’agresseurs externes à la famille (souvent à des fins lucratives).

87% sont de femmes, 82% les viols ont débuté dans leur famille, 84% ont subi les premiers viols avant 4 ans, 50% continuent à en subir alors qu’ils ont plus de 18 ans, 68% présentent des troubles dissociatifs.

Cette étude intitulée “L’ignorance institutionnalisée face à la pédocriminalité organisée” confirme précisément tous les points cités précédemment dans les études canadienne, australienne et américaine avec des témoignages principalement européens (majorité aux Pays-Bas 50% et en Allemagne 25%).

Paru en 2021 elle scelle le débat sur l’existence des réseaux pédocriminels d’abus rituels satanistes ou non qui pour la plupart ont bien lieu dans le milieu familial à destination lucrative d’une clientèle extra-familiale.

Et entérine le tragique été de déni des institutions (services sociaux, police, justice, médias).

« The antiepistemology of organised abuse: Ignorance, exploitation, inaction. » in « British Journal of Criminology » (Salter, M. & Woodlock, D) (2021)

A télécharger : L’ignorance institutionnalisée face à la pédocriminalité organisée. Salter et Woodlock 2021

Les violences sexuelles étaient planifiées à la table de la cuisine comme d’autres familles planifient une excursion familiale.

Nous recevions des instructions sur ce que nous aurions à faire. (Femme, la trentaine, Allemagne)

 

Quand j’avais 11 ans, j’ai été parfois emmenée dans un grenier et mise sous des lumières intenses (projecteurs), puis des hommes avançaient vers moi.

Toutes sortes de choses flashaient, des photos, des films.

Et puis ils me faisaient faire toutes sortes de choses, comme une pute.

 

Je devais sourire gentiment et « faire comme si j’aimais ça, comme ces femmes dans le film » parce que c’était ce que les hommes qui auraient ces vidéos voulaient voir.

Parfois, ils voulaient des pleurs, le plus possible.

 

Si je n’étais pas décidée à coopérer correctement, des mesures s’ensuivaient.

On m’a montré des photos d’enfants horriblement mutilés.

Plus tard, j’ai compris qu’il s’agissait peut-être de photos prises à d’autres fins.

(Femme, la quarantaine, Pays-Bas)

 

Plusieurs fois, un autre enfant a également été choisi, et j’ai dû regarder comment l’enfant était violé et torturé, et on m’a dit que tout était de ma faute.

Je ne supportais pas de voir qu’un autre enfant était torturé à cause de moi et ensuite j’ai tout fait « volontairement ».

(Femme, début des années 20, Allemagne)

 

Si les agresseurs vous poussent à jouer le rôle de l’agresseur (c’est à- dire qu’ils vous obligent à abuser vous-même des autres), vous êtes encore plus susceptible de garder le silence, car vous vous sentez finalement plus comme un agresseur qu’une victime.

Si en plus ils vous ont filmé, alors vous devenez totalement muet.

(Femme, mi-trentaine, Belgique)

 

Ma mère a cessé de me parler parce qu’elle était sûre que mon cas allait « prendre de l’ampleur », faire la une des journaux et « ruiner » sa « réputation » au travail.

Mon frère, lorsque j’ai révélé que la police enquêtait, a dit : « Si tu dis à quelqu’un que je sais quoi que ce soit, je te botterai tellement le cul que tu ne pourras pas sortir du lit le matin ».

Notre vie familiale est devenue invivable, et on a considéré que j’étais la source des problèmes.

(Femme, début des années 40, États-Unis)

 

L’abandon des poursuites ressemblait à une validation de cette impression…

presque comme si la police et le procureur avaient signé un formulaire d’autorisation, une dérogation pour que n’importe qui puisse faire ce qu’il voulait de mon corps sans conséquences.

(Femme, début des années 40, États-Unis)

 

Parfois une autre partie de moi prend le dessus, je me dissocie.

Alors j’ai l’impression de ne dire que des mensonges parce que tout est tellement confus.

Et j’ai tellement peur de perdre un procès et d’être alors diffamée comme une menteuse…

Ce serait le pire et je n’en aurais plus la force.

(Femme, la vingtaine, Allemagne).

 

Ne laissez plus jamais dire que les réseaux pédocriminels n’existent pas.

Tout est là, il suffit de lire.

Honneur, force et courage.

L’équipe Wanted Pedo.

 

Actualisation 2023

De nombreux témoignages de victimes de réseaux spécifiquement d’abus rituels ont été diffusés sur “50 voices of ritual abuse”.

A l’initiative d’une victime suisse, ces témoignages principalement anglo-saxons (Suisse, Belgique, Hollande, Allemagne, USA, Australie) se recoupent entre eux montrant la multiplicité des réseaux et pourtant l’unité des gammes de techniques employées.

https://www.youtube.com/@50voixdeviolencerituelle/videos

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