Les Réseaux Pédocriminels n’existent pas | Round 6 | Réseau OTO

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Comment on étouffe l’affaire du réseau pédophile et sataniste “Ordo Templi Orientis”
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En Australie, une sale affaire a fait scandale il y a quelques temps. Presque un classique: un réseau pédophile et sataniste, dont les membres très bien placés font tout pour éviter qu’il ne soit mis à jour. A l’origine de ces accusations, un médecin, le Dr Reina Michaelson, qui a eu affaire à eux.

Le podcast complet de cet article est téléchargeable ci-dessous (clic-droit puis “enregistrer la cible du lien sous”) ou à retrouver sur notre chaine Youtube.

Podcast – Réseau OTO (45′)

 

La psychologue Reina Michaelson a reçu le prix d’Australienne de l’année en 1996, pour son travail dans la prévention des abus sexuels contre les mineurs.

En 1995, elle avait monté une association qui passait dans les écoles de l’État de Victoria, afin de faire de la prévention auprès des enfants, via un programme qu’elle avait spécialement créé.

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C’est lors de ce programme qu’elle a entendu des enfants qui ne se connaissaient pas décrire les mêmes choses, à savoir des rituels sataniques.

Elle a commencé par identifier un prof pédophile couvert par sa hiérarchie, puis très vite, juste après son prix, des gens sont arrivés pour l’aider dans son association.

Parmi eux, un certain Robert Osmotherly (qu’elle nomme sous le pseudo de Bob Sisterly), patron d’un chaîne télé qui se disait choqué par toutes ces horreurs, et voulait l’aider à faire passer son programme dans toutes les écoles de l’État en 5 ans.

Pour cela, il a dit qu’il débloquerait 500.000$.

Sisterly et son ami Ron Snide (pseudo aussi) ont proposé de transformer l’association en organisation indépendante, avec un comité de direction composé de leur amis.

Mais ils n’ont collecté que 25.000$ en deux ans, quand dans le même temps Reina Michaelson et ses proches ont collecté 200.000$ alors que ces types ont tout fait pour la freiner.

Et surtout, Michaelson a remarqué que les gens qui donnaient de l’argent étaient littéralement ostracisés de la communauté.

Un ami de Ron Snide, directeur d’une chaîne TV (Network Ten), a donné un véhicule à l’association de Reina Michaelson.

Mais elle s’en est débarrassé quand elle a appris que le type avait été condamné pour des crimes contre les mineurs, dont la production de pédopornographie.

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Peu après avoir reçu son prix, Michaelson a rencontré l’un des politiciens les plus puissants de l’État, un certain Jeff Kennett semble-t-il (qu’elle présente sous le pseudo de Greg Neckett), qui était déjà réputé comme étant un mari violent dont la femme était souvent admise secrètement aux urgences [1].

La psychologue a vite appris qu’il y avait également un dossier d’abus sexuels sur mineur à son sujet et qu’il était protégé par les flics grâce à son statut.

“J’ai aussi appris par un ancien prostitué que Greg Neckett payait souvent des garçons prostitués de St Kilda, et que l’un de ces garçons avait trop parlé aux mauvaises personnes, et qu’il avait fini mort d’une overdose d’héroïne ‘accidentelle’”, explique Michaelson.

Les viols étaient commis dans des lieux étranges, comme par un exemple un hélicoptère, afin de rendre les témoignages des gamins encore plus incroyables.

Michaelson souligne que c’est exactement la même stratégie que dans le cas des abus sexuels dans les crèches et maternelles aux États-Unis [2].

Elle a aussi appris qu’il était connu que des personnalités étaient impliquées dans un réseau pédophile puissant, au moins depuis la fin des années 80, et que Neckett en faisait partie.

Une enquête avait même lieu à ce sujet, mais elle a été stoppée quand les flics se sont approchés de la vérité, après qu’on ait mis un pédophile pour diriger l’équipe chargée de cette enquête.

Un des amis de Sisterly ne serait autre, selon Michaelson, que Nick Flanagan, qui dirigeait l’unité de police spécialisée dans les crimes contre les enfants.

Et c’est Ron Shide qui a voulu introduire Flanagan au comité de direction de l’association.

Mais ils ont tous dit à Michaelson qu’ils ne se connaissaient pas.

C’est cette même unité de police qui a étouffé l’affaire du professeur pédophile dénoncés par des enfants lors de ses visites dans les écoles.

L’une des victimes de ce prof’ était une fillette de 12 ans, “Sammy”, qui souffrait déjà d’une fragmentation de la personnalité.

Michaelson explique que la petite était envoyée jusque dans le Queensland, où était basée la chaîne TV, Network Ten, qui tournait des films pédopornographiques.

D’ailleurs, une star de cette chaîne, un certain Bert Newton, aurait été l’un des piliers de ce réseau.

Et une autre star de la télé, Graham Kennedy (décédé en 2005), également.

On reconnaît ici le genre de structure qu’on voit aussi à la BBC, où les émissions TV semblaient être un moyen d’approcher les jeunes.

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L’OTO dans le viseur

Reina Michaelson s’est attaquée à un très gros morceau, qui n’est rien moins que l’OTO, l’Ordo Templi orientis, un groupe satanique qui croit à la “magie sexuelle” de Crowley, et qui est aujourd’hui actif un peu partout dans le monde, y compris en France.

Crowley était lui-même membre de l’OTO, arrivé là par cooptation au sein de la franc-maçonnerie.

On rappelle que Crowley a été viré d’Italie avec son “abbaye de Théléma” parce qu’on l’accusait d’orgies sexuelles et de massacres d’enfants.

L’OTO fait officiellement partie de ces ordres templiers, émanations de la franc maçonnerie, la plupart du temps basés sur un mélange de mystique et de satanisme.

Selon Michaelson, l’OTO organise des orgies pédophiles et satanistes en Australie, et ses actes sont protégés par ses membres, qui sont parfois très bien placés dans les institutions nationales, et dans les médias semble-t-il.

Au cours de ces rituels, des enfants sont massacrés et même mangés, affirme la psychologue.

Qui a eu droit à des poursuites de la part de l’OTO, qui est reconnu comme un groupe religieux en Australie, et qui attaque pour avoir enfreint le “Racial and Religious Tolerance Act” [3].

Cela peut paraître étrange, mais par exemple la pratique cannibale est reconnue pour la famille royale anglaise jusqu’à la fin du XVIIIème siècle.

Mais, on nous dit que cela s’est arrêté bien sûr.

Michaelson explique que l’OTO n’est pas un groupe religieux mais un réseau pédophile dont les membres pratiquent le contrôle mental par le traumatisme, les abus sexuels et les rituels sataniques.

Elle ajoute que ce réseau enlève carrément des enfants dans les rues pour les violer et les “sacrifier”.

En 2008, un couple avait été condamné à 9 mois de prison pour avoir refusé de retirer ses allégations selon lesquelles l’OTO sacrifiât des enfants.

Ils ont du s’excuser publiquement pour être libérés, après 7 semaines de taule.

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Michaelson parle aussi de ce qu’elle appelle les “Illuminati”, c’est-à-dire ces groupes de satanistes puissants, dont l’OTO.

Elle cite Bob Sisterly comme étant l’un d’eux.

Plusieurs employés d’une chaîne de télé seraient également mêlés à de la production de pédoporno dans le cadre de ce réseau.

Elle parle d’un certain “Mick”, qui aurait été intorduit dans l’OTO alors qu’il était enfant.

Et souffrirait lui aussi d’un trouble de personnalités multiples.

“Alors qu’il était enfant, Mick a été forcé d’assister à des rituels de sang, où des animaux et de jeunes enfants étaient sacrifiés, et leur sang ainsi que leurs organes étaient consommés.

On ordonnait à Mick de nettoyer le sang après ces rituels.

Les enfants et les bébés étaient des enfants des rues ou étaient pris dans des orphelinats, de manière à ce qu’on ne puisse pas les tracer et que personne ne sache, ou ne se préoccupe d’eux, s’ils disparaissaient”, explique Reina Michaelson.

Les rituels étaient en latin et avaient lieux en différents endroits dont la ville de Goldtown.

Lors des soirées, les enfants étaient nus et la plupart des adultes portaient des masques.

Les enfants qui tentaient de s’échapper étaient simplement tués.

La production de films pédos constituait apparemment une grosse rentrée d’argent pour ce réseau.

Une fois adolescent, Mick devait recruter d’autres enfants pour le réseau.

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Épilogue

Suite à ses révélations, Michaelson a commencé à connaître quelques problèmes, notamment au niveau de ses communications et de son véhicule, ainsi que diverses menaces.

Ses collaborateurs ont eu les mêmes problèmes.

Elle a été suivie par des véhicules du gouvernement, par des types avec des talkie-walkie…

Peu à peu, les pions du réseau ont commencé à organiser eux-mêmes l’association, et finalement on la lui a carrément usurpée.

Michaelson n’est pas la seule à avoir dénoncé ce type de réseau en Australie.

L’ancien porte parole du parlement, Peter Lewis, avait pointé “le haut pourcentage” de pédophiles VIP, députés, magistrats, hauts fonctionnaires, flics… qui bénéficiaient d’une impunité quasi totale.

Il a été poursuivi pour diffamation après avoir balancé quelques noms et a du démissionner en 2005 suite à une campagne de diffamation contre lui.

En 1999, des journalistes du Australia’s Sun-Herald ont déclaré avoir vu des preuves d’abus rituels d’enfants.

Ils avaient interrogé six mères dont les enfants (qui ne se connaissaient pas) avaient vécu des abus rituels en Nouvelles Galles du Sud.

Les enfants ont dit avoir été drogués et hypnotisés, lors des cérémonies qui avaient lieu la nuit.

Bien que les enfants aient pu identifier un certain nombre des tarés qui les violaient, il ne s’est rien passé suite à ces révélations.

En 1998, le sénateur Bill Heffernan a informé le parlement de l’omerta qui règne concernant les réseaux pédophiles à travers le monde, et précisait, là aussi, que des magistrats, des députés, des membres du clergé et des fonctionnaires en faisaient partie.

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Deux ans avant, en 1996, c’est la députée Franca Arena qui avait accusé deux députés d’État, un juge, plusieurs chefs de la police, des avocats, des médecins et des prêtres de faire partie d’un réseau pédophile.

Deux jours après ces accusations publiques, un juge de la cour suprême, David Yeldham, qui était déjà accusé d’abus sexuels sur mineurs, s’est suicidé [4].

En 1989, il y avait eu l’affaire du mornington Child Care Centre and Nursery School, dans la banlieue de Victoria.

Une fillette de 4 ans qui allait à cette crèche a dit que Norman Shulver, qui dirigeait le centre avec sa femme Alsion, avait commis divers attouchements sur elle.

Il a nié, et l’affaire a été classée.

En 1992, ça recommence: un gamin a dit à ses parents que Norman lui avait “fait pipi” dans la bouche.

Un autre enfant a parlé de sodomie, et finalement on s’est rendu compte que 24 enfants de ce centre avaient été violés avec des objets.

Des enfants ont aussi raconté avoir été transportés en voiture dans des maisons où les adultes les déshabillaient, les photographiaient et les filmaient tout en les obligeant à des actes “sexuels”, y compris scatologiques.

Certains adultes avaient des uniformes de flics.

Là aussi, la justice a pris tout son temps pour organiser un procès a minima dix ans plus tard, avec une mauvaise volonté flagrante.

Les témoins ont été menacés, des pièces ont disparu (dont des vidéos des viols d’enfants par ces messieurs, que les flics ont dit n’avoir jamais reçues), de nombreuses personnes n’ont même pas été interrogées, aucun coupable n’a été trouvé…

En 2001 à Perth, un certain Scott Gozenton, qui se revendiquait sataniste, a été inquiété parce qu’il faisait aussi partie d’un groupe pédophile.

Son avocat avait expliqué que pas moins de 13 réunions de satanistes avaient lieu dans la région.

Gozenton lui-même avait été victime d’abus sexuels depuis ses 8 ans.

Il avait identifié un certain nombre de satanistes de son groupe mais ne les a pas balancés à cause de ses craintes de représailles.

En 2008, un certain Garry Robin Ford, enseignant et membre du National Party, a été condamné pour avoir violé des garçons dans le cadre de rituels d’une certaine “Fraternité Blanche”.

Bon, là aussi la condamnation a été a minima, et on a soigneusement éviter de rechercher les complices du pervers.

Une étude auprès de 98 travailleurs sociaux de Melbourne a montré que ceux-ci ont rapporté 153 cas d’abus rituels entre 1985 et 1995.

Depuis, en Australie comme aux États-Unis, on voit apparaître des témoignages de survivants d’abus rituels sataniques.

Des gens qui parlent de programmation, de chocs traumatiques dès l’enfance, de troubles de la personnalité…

Ce type d’abus remonterait au moins aux années 60 en Australie, semble-t-il, une période qui correspond à ce qu’on voit en Angleterre.

Pour les États-Unis, ces pratiques sont attestées dès les années 50, avec les travaux MK Ultra.

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[1] D’ailleurs, la carrière de Kennett s’est arrêtée brusquement en 2002, quand Michaelson a commencé à faire du ramdam.

On peut aussi ajouter que Kennett n’a pas hésité à critiquer publiquement les homosexuels… en les comparant à des pédophiles!!!

Tentative de diversion basique et trop connue.

[2] Des centaines d’enfants dans le pays ont décrit des viols commis alors qu’ils étaient à l’école ou à la crèche, souvent commis dans des tunnels, et ont décrit des scènes de viols collectifs et de sacrifices d’animaux.

On a dit grâce à Underwager ou encore Richard Garnder, que ce sont les psys qui avaient insufflé ces déclarations aux enfants.

Voir, par exemple, l’affaire de la maternelle McMartin.

[3] Et l’OTO  a gagné ses poursuites contre Michaelson.

Le Religious and Racial Tolerance Act a été amendé en 2001, ce qui a permis à toutes les sectes possible d’être reconnues comme religion et de ne pas payer d’impôts.

[4] On a ensuite appris que Yeldham avait déjà été interpellé plusieurs fois par les flics pour des actes pédophiles.

 

Cet autre article fait également le lien avec ces réseaux australiens :

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Le père de Nicole Kidman, membre du réseau pédophile d’élite australien.

Il y a quelques jours, une info assez interpellante est sortie, discrètement, sur le web.

Une australienne a accusé le père de Nicole Kidman d’avoir été membre d’un réseau pédophile et satanique puissant, mais aussi d’être un “programmeur”, c’est-à-dire de conditionner les victimes de ce réseau afin qu’elles ne parlent jamais.

Selon ce témoin, le père Kidman aurait été éliminé parce qu’il n’a, justement, pas réussi à la faire taire.

En tout cas, on constate que les autorités australiennes font tout ce qui est en leur pouvoir pour étouffer cette affaire.

Le Docteur Antony Kidman serait décédé d’un accident de la route (méthode très appréciée de divers services secrets pour éliminer les opposants ou les personnes gênantes), d’une chute dans sa chambre ou d’un arrêt cardiaque à Singapour, où il était venu rendre visite à sa fille, soeur de Nicole Kidman.

Les circonstances du décès restent assez obscures, et la police envisageait une cause “non naturelle”.

Il était psychologue à l’hôpital Royal North shore à Sidney, mais était un people en Australie.

Il a fait une partie de ses études à l’université d’Hawaï, à la fin des années 60, tout comme les parents d’Obama d’ailleurs.

Certains estiment que cette université formait surtout des espions à la solde de la CIA, notamment via le lavage de cerveau.

Obama serait l’une des créations issues des programmes de contrôle mental menés dans cette université.

Nicole Kidman est née en 1967, quand son père se trouvait dans cette université d’Hawaï.

Kidman a aussi été à ce moment à Washington, où il a rejoint le National Institute of Mental Health au St Elizabeth Psychiatric Hospital.

La famille est ensuite retournée en Australie au début des années 70.

Kidman s’est spécialisé dans le traitement psychiatrique des jeunes, et a étudié les thérapies comportementales.

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Hasard du calendrier

Il se trouve qu’un mois plus tôt à peine, une certaine Fiona Barnett avait déposé une plainte à la police des galles du Sud, et à la commission royale des abus sexuels, au sujet d’abus sexuels commis par Kidman.

Elle aurait aussi signalé les faits à la bande de Kevin Annett, qui dit travailler sur un groupe pédo satanique puissant appelé le “Neuvième Cercle” (Ninth Circle Satanic Cult), créé par les Nazis et la CIA après la guerre.

Le groupe d’Annett dit avoir une soixantaine de témoignages au sujet de ce groupuscule présent dans les pays du Commonwealth.

Mais, Barnett dit que la bande d’Annett ne l’a pas interviewée, et que le compte rendu n’est pas exact.

Certains rituels comprenant des sacrifices d’enfants et des “parties de chasse” auraient eu lieu en Australie sur la base de Holsworthy, jusqu’en 2010.

Fiona Barnett dit qu’on a commencé à la violer quand elle avait 3 ans.

Elle implique comme abuseurs ledit Kidman, mais aussi deux anciens premiers ministres australiens.

Elle a accusé Kidman de meurtre lors d’une partie de chasse aux enfants en 1975, et c’est juste après que le “docteur” a quitté le pays.

Barnett explique: “en tant que victime de contrôle mental, je pense qu’il a été sacrifié pour n’avoir pas réussi à me programmer convenablement”.

Apparemment, le boulot de Kidman était de créer des personnalités multiples chez les enfants victimes de ce réseau, et de s’assurer qu’ils ne parlent jamais du réseau.

Et pas de bol, des enquêtes venaient d’être lancées à son sujet si bien que le réseau l’aurait tout simplement éliminé.

Fiona Barnett a aussi dénoncé la Bond University où elle a étudié la psychologie, auprès de la commission royale des abus sexuels, pour avoir étouffé des affaires.

Plusieurs professeurs de cette université seraient des pédophiles liés à un réseau et l’université a tout fait pour les couvrir.

La Bond University propage aussi des idées ultra libérales en matière de pédophilie, notamment via le livre Sexual Experiences between Men and Boys dans lequel on nous explique que les enfants sont à la recherche de relations sexuelles avec des adultes, ce qui est une projection classique des pervers sexuels pédocriminels.

Évidemment, la Bond University propage aussi des théories pédophiles comme le “syndrome des faux souvenirs”, qui n’existe pas plus que l’aliénation parentale.

Barnett explique qu’elle a commencé à dénoncer Kidman dès 1986, à ses thérapeutes.

Évidemment, aucun n’a fait les signalements qui auraient du découler de ces accusations.

En 2008, elle en parle enfin à la police de manière succincte car on refuse de prendre officiellement sa déposition, et en 2013 c’est la commission royale qui est mise au courant.

Le 7 août 2014, elle dénonce Kidman aux autorités médicales (Australian Health Practitioners Regulation Agency) qui lancent seulement une enquête.

Kidman est mort le 12 septembre.

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Réseau néo nazi

Contrairement à ce que l’on fait croire au bon peuple, les Nazis n’ont pas du tout perdu la guerre.

Au contraire, ils se sont réinsérés dans des domaines aussi stratégiques que l’armée, la recherche militaire, la “médecine”, la finance, les services secrets…

Je n’y reviens pas, on a déjà longuement abordé cette question.

Ce qu’il faut retenir, c’est que l’OTAN assure aujourd’hui la domination de cette bande de Nazis qui désormais s’appellent les ultra libéraux, les néo conservateurs, ou même les socialistes (combien de fils ne Nazis ou collabos sont aujourd’hui des membres éminents du Parti Socialiste français, comme Rebsamen, Hollande, Royal…).

Et les réseaux de corruption de nos élites aiment bien utiliser la pédophilie et les meurtres d’enfants, comme on l’a vu dans le cas de l’affaire Dutroux, car c’est un moyen de tenir nos élites.

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Barnett décrit elle aussi un réseau pédophile et nazi.

Elle explique que des milliers de nazis sont arrivés en Australie juste après la guerre.

Sa propre grand-mère était une hongroise qui a collaboré avec la Gestapo avant de fuir en Australie quand le sens du vent a tourné.

Elle a fait croire qu’elle était mariée à un autre nazi, Poitre ‘Peter’ Holowczak, qui a aussi émigré en Australie.

Quand elle était petite, Barnett allait souvent chez Holowczak, qui passait donc pour être son grand-père.

Il a commencé à la violer très tôt.

Puis, ses grands-parents l’ont amenée à se faire violer aussi par leurs amis “européens”, dont beaucoup étaient des Nazis basés autour de Sidney.

Elle a donc assisté à leurs rituels, emprunts de magie noire, à diverses orgies pédophiles, et a été exploitée dès la maternelle par un réseau national de trafic d’enfants.

Parmi les abuseurs, il y avait des politiciens, des magistrats, des flics, des médecins, des acteurs.

Dans le réseau, il y avait aussi, selon Barnett, un certain John W. Gittinger, psychologue proche de la CIA qui a déclaré que le Dr Gottlieb, le taré en chef qui a mené les recherches sur MK ultra et le contrôle mental aux États-Unis et avec lequel il travaillé durant 22 ans, était “un des hommes les plus brillants” qu’il ait connus.

Gottlieb était à la fois juif et nazi, il faut le faire.

D’après Barnett, le réseau faisait aussi dans le trafic de drogues et le trafic d’armes.

Tiens, comme le réseau Gladio belge, le réseau Gladio français, le réseau Gladio italien, la CIA, l’OTAN etc.?

Quel hasard…

Elle a aussi constaté un trafic sexuel d’enfants entre plusieurs villes du pays.

Des crimes auraient été commis à la chapelle de la Engadine Boys Town (où le prêtre Paul Evans a été condamné en 2008 pour des actes pédophiles commis durant 20 ans en toute impunité), à l’hôpital Holsworthy juste à côté, à la Regina Coeli Memorial Catholic Church, au St John college de Sidney, dans une raffinerie de Kurnell, au cimetière Garrawarra, dans des parcs nationaux et ailleurs.

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Barnett dit avoir assisté à des enlèvements d’enfants, qu’on a ensuite drogués, torturés et violés avant de les tuer.

A 15 ans, elle dit avoir vu la femme d’un flic embarquer un garçon d’une quinzaine d’années, qui a été tué ensuite.

“En 1985, j’ai été témoin du viol et du meurtre d’environ dix enfants à Bathurst, pendant le week-end de la fameuse course automobile.

Certains de ces enfants étaient victimes de kidnappings.

D’autres étaient nés sans être enregistrés afin d’être utilisés comme esclaves”, explique-t-elle,

“les abus étaient organisés par un ancien ministre de l’éducation, Kim Edward Beazley, par un commissaire de police, une ancienne star du sport, un prof de l’université de Sidney et un acteur de cinéma connu”.

Une autre victime, Tor Nielsen, a déclaré avoir assisté au viol d’une soixantaine d’enfants à Bathurst, au même endroit que celui décrit par Barnett.

Nielsen avait décrit un réseau pédophile qui opérait à partir d’une école catholique, le St Stanislas College à Bathurst.

Plusieurs curés et membres du staff ont été condamnés pour pédophilie, mais, comme en Angleterre, toujours de manière isolée.

Évidemment, la police dit que Barnett n’a dénoncé personne, et elle subit depuis diverses pressions.

 

Dédicace à Agnès Giard.

Et un petit dernier pour la route, le bien nommé “réseau Evil 8…”

 

Honneur, force et courage.

Ne rien dire c’est accepter, ne rien faire c’est cautionner.

L’équipe Wanted Pedo.

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Australie: retour sur le réseau global dénoncé par Fiona Barnett

En Australie, une femme dénonce depuis des années un réseau à la fois pédocriminel et satanique, dont faisaient partie un certain nombre de VIP.

Il s’agit de Fiona Barnett, dont on a déjà parlé.

Elle vient de diffuser sa déposition à la police, concernant un politicien travailliste, Paul Keating, et le père de l’actrice Nicole Kidman, médecin en vue qui était l’un des piliers de ce groupe de dingues.

On avait déjà parlé de Fiona Barnett fin 2014, quand elle avait dénoncé publiquement Anthony Kidman, mais aussi des ministres et d’autres membres de ce réseau [1], comme des adeptes du meurtre rituel d’enfants, entre autres turpitudes.

Comme c’est souvent le cas, la nouvelle a promptement entraîné la mort pour une raison indéterminée (en raison des diverses versions données par les médias) du père Kidman.

Barnett l’accusait aussi d’être un “programmeur”, car elle évoque des tortures similaires à celles décrites par des victimes US du programme MK Ultra, avec des chocs traumatiques répétitifs, le façonnement de plusieurs personnalités, avec en plus ce folklore satanique.

Un an plus tard, fin 2015, les noms de plusieurs anciens ministres ont circulé, un député a réclamé une enquête qui a été plus ou moins lancée, quelques journaux ont interviewé Fiona Barnett, mais finalement il ne s’est pas passé grand chose.

Bref, après une pause amplement méritée, Barnett revient sur le terrain et diffuse son témoignage des 2 et 3 novembre 2015 devant la police des Nouvelles Galles du Sud.

Ce témoignage est focalisé sur quatre personnes essentiellement, mais Barnett a cité de nombreux autres protagonistes depuis deux ans, dont Richard Nixon qui l’aurait agressée dans un avion militaire sur la base de l’armée de l’air de Fairbairne à Canberra, et plusieurs psychiatres et psychologues réputés qui travaillaient sur la personnalité.

Comme d’autres victimes un peu partout, Fiona Barnett a décrit des séances de torture, notamment sur des bases militaires, avec des électrochocs, de l’hypnose, des viols, des prises de drogues.

Elle assimile ce vécu au programme mené aux États-Unis après la 2e guerre -et probablement encore aujourd’hui mais sous un autre nom- MK Ultra, dont on sait qu’il a bien existé même si la CIA a eu le temps de détruire un paquet de preuves.

Fiona Barnett a également fait de nombreux dessins pour illustrer les faits dont elle parle.

On y retrouve des scènes similaires à celles dessinées par Kim Noble, une victime anglaise du même type de réseau, qui souffre de personnalités multiples, et à ce qu’ont dessiné des enfants en France.

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Le récit

Dans ces dépositions de novembre 2015, Barnett raconte brièvement son enfance: née en 1969 d’une famille d’immigrés polonais catholiques arrivés en Australie après la guerre.

Ceux-ci, apparemment, ont été très tôt impliqués dans un culte sadique.

Fiona Barnett explique que sa mère est tombée malade quand elle était enfant, si bien que son père et ses grands-parents paternels ont fait ce qu’ils ont voulu.

C’est-à-dire l’intégrer dans leur culte, qui avait pour façade une église classique de quartier, mais derrière laquelle on trouvait également ce groupe d’illuminés, “un ordre caché appelé “l’ordre de l’aigle”” (order of the eagle) [2].

Son père l’emmenait dans des chapelles où elle était violée par des membres du groupe.

Barnett dit qu’elle se rappelle d’un médecin d’origine lituanienne, Leonas Petrauskas, surnommé “Dr Mark”, qu’elle relie à un programme de type MK Ultra et qui a effectivement travaillé en psychiatrie dans des lieux à la triste réputation, comme le Concord Military Hospital à Sydney.

A l’âge de 5 ans, elle avait l’habitude d’être emmenée chez lui ou à son cabinet, et lui se rendait souvent au domicile familial.

Elle dit que les prêtres d’un internat d’Engadine, appelé Boystown (comme l’orphelinat géant de l’affaire Franklin aux USA),

avaient un groupe de personnes à qui on donnait des enfants pour les agresser sexuellement.

Je le sais parce que j’ai été l’un de ces enfants et j’ai pu voir ce qu’ils faisaient, dit Fiona Barnett.

Certains abus auraient eu lieu dans la chapelle de Boystown.

Elle décrit une scène avec Petrauskas, et d’autres adultes, quand elle avait 5 ans.

Parmi ces adultes il y avait un autre médecin, le psychologue John Gittinger, qui l’appelait la “candy girl”.

Lors de cette “séance” les médecins lui ont posé plein de questions, et Gittinger lui a demandé si ça lui plaisait “d’être spéciale”.

Comme tous les gosses, elle a répondu oui et il a ajouté

On va te faire devenir spéciale.

Entre 6 et 16 ans, j’ai perdu le compte du nombre de gens et de bébés qui ont été tués par “Dr Mark” sur les autels des églises” de Shutherland Shire, a déclaré Barnett aux policiers

Ils étaient tués par des meurtres lors de rituels sacrificiels.

Elle raconte qu’une fois, durant l’été 77 ou 78, elle était avec “Dr Mark” quand il a reçu un appel lui demandant de se rendre sur une plage, Kurnell Beach où il l’a amenée et où ils ont retrouvé “Paul”, qu’elle a plus tard reconnu comme Paul Keating.

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Paul KEATING, premier ministre australien de 1991 à 1996

 

A ce moment, Keating était un des poids lourds du parti travailliste local et il est devenu premier ministre de l’Australie de 1991 à 1996.

Barnett dit qu’il était connu pour être nécrophile.

Une pratique qu’on retrouve quand-même assez régulièrement dans le milieu des réseaux pédocriminels.

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Bref, sur cette plage, le “Dr Mark” lui aurait demandé de creuser un trou et de déterrer le corps d’un garçon blond de 5 ou 6 ans.

Sa bouche était restée ouverte et ses yeux étaient ouverts, l’enfant avait un air d’horreur et de choc sur le visage.

Elle n’a pas vu de blessure sur l’enfant et ne l’a pas reconnu.

Le “Dr Mark” a parlé de faire un faux certificat de décès pour ce gamin (probablement en disant qu’il a été piqué par une pieuvre), qu’ils l’ont lavé dans l’eau et mis dans une ambulance venue le chercher, selon Barnett.

A partir de 12 ans, le “Dr Mark” l’a constamment violée, à Boystown ou ailleurs à Sydney.

Généralement, son père et sa grand-mère chez qui elle vivait recevaient un appel téléphonique et lui demandaient de se rendre là.

Son premier avortement a eu lieu à 14 ans et c’est son assistante qui s’en est occupée.

Elle pense qu’elle est tombée enceinte lors d’un rituel qui s’est déroulé dans le sous-sol de l’église de Boystown.

C’est aussi à cet âge de 14 ans qu’elle a été “mariée” à ce type lors d’une autre cérémonie.

A partir de Boystown, il y avait un tunnel secret pour accéder à l’église via des souterrains.

Il y avait là de nombreuses cérémonies, comme celle du “mariage”, ou encore celle qui a été organisée pour son “avortement”.

Ces cérémonies se déroulaient toujours sous l’église, avec généralement une douzaine de personnes en robes noires qui chantaient dans une autre langue que l’anglais.

Elle se rappelle notamment s’être retrouvée sur l’autel dans ce sous-sol, lors d’une “cérémonie d’imprégnation” par “Dr Mark”.

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Ses souvenirs sont souvent flous en raison des nombreuses drogues qu’on lui faisait prendre durant cette période.

Elle se rappelle une statue à moitié homme à moitié bœuf à l’échelle 1, avec l’humain tenant un chaudron d’huile, posée sur un piédestal.

Ils appelaient cette statue “Baal”.

C’était effrayant et menaçant, et beaucoup de bébés ont été sacrifiés dans l’huile bouillante, dit Barnett.

Elle raconte la cérémonie d’avortement, où elle était attachée sur l’autel, et cela a été pratiqué par “Dr Mark” et son assistante à l’aide d’un outil crochu en or, sans anesthésie.

Fiona Barnett explique avoir perdu beaucoup de sang et s’être évanouie.

Le bébé a été retiré intact, et déjà formé même s’il tenait dans une main.

Le “Dr Mark” l’a ensuite jeté dans la marmite avec l’huile bouillante.

Barnett décrit aussi une scène de meurtre rituel, sur la Kurnell Beach, à peu près à la même époque.

Le “Dr Mark” et son assistante étaient présents.

Les gens dansaient à poil au son des percussions, et un surfer était allongé au milieu, manifestement drogué.

Des hommes l’ont ensuite empalé avec un poteau en bois en lui l’enfonçant par l’anus.

Ensuite, la peau et les organes -y compris le cœur- auraient été récupérés méticuleusement, alors que la victime était, selon Barnett, encore vivante au départ.

Ensuite ils auraient essayé de brûler le corps dans le feu.

Fiona Barnett évoque ensuite Antony Kidman, qu’elle a reconnu comme étant aussi le père de l’actrice Nicole Kidman.

Il était un psychologue réputé de Sydney, et elle dit qu’il a été l’un de ses agresseurs depuis son enfance.

Il est mort en 2014, juste après qu’elle ait écrit à l’ordre des médecins australien pour le dénoncer.

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Elle dit que son premier souvenir de Kidman remonte à l’âge de 3 ans, fin 72 ou début 73, à l’occasion d’une séance de torture qu’elle décrit de manière assez précise.

Au cours de cette séance, Kidman lui a mis des épingles sous les ongles alors qu’elle était attachée sur une chaise de dentiste.

Juste avant d’entrer dans la pièce, on lui avait ordonné d’appeler Kidman “papa” et lui, l’appelait “Star Child”.

Puis il lui aurait mis un tube dans la gorge et fait ingérer un liquide, puis il a commencé à la violer.

La deuxième rencontre avec lui remonterait à ses 9 ans.

Kidman l’aurait emmenée de nuit dans une grande salle de l’université de Sydney où se trouvaient plein de gens en robes.

Cette section du réseau définissait les couleurs des robes en fonction du “Pentagramme de Kidman”.

Les couleurs étaient bleu, jaune, vert, blanc et noir et les robes étaient portées selon le statut de la personne dans le groupe”, précise Fiona Barnett.

Kidman, selon elle, était le leader de la section “intérieure” de Sydney, il était basé à l’université de la ville et son organisation était très liée à l’Eglise catholique, notamment le St John’s Boy Catholic College et le Sanasta Girls Catholic College, qui se trouvaient dans le périmètre de l’université.

Fiona Barnett avait déjà signalé le père Kidman à des médecins en 1986, puis à la police dès 2008, et à la commission royale d’enquête en 2013.

Mais il est mort en 2014.

Barnett dit que Nicole Kidman était présente lors de cette cérémonie à l’université, et qu’à l’époque elle avait environ 11 ans.

De même, elle se rappelle un certain Bruce Spence, dont elle a su plus tard qu’il était acteur.

Au cours de cette cérémonie, un garçon d’environ 5 ans a été sacrifié.

Il était attaché sur l’autel, conscient, et aurait été tué par Antony Kidman, avec un très long  couteau.

Les gens chantaient et parlaient dans une langue qu’elle ne comprenait pas, et Kidman a commencé à couper l’enfant sur tout le long du corps, avant d’enlever la peau, laissant les organes apparaître [3].

Elle dit qu’elle ne pouvait pas voir complètement la scène car on la maintenait au sol, mais qu’elle pouvait entendre des gémissements pendant que Kidman faisait cela.

A l’âge de 14 ans, en 1984, Barnett raconte une autre scène qui aurait eu lieu au domicile de Kidman, à Longueville.

Elle donne l’adresse exacte et décrit la maison.

Elle dit avoir été amenée par “Dr Mark” depuis Engadine.

Des gens étaient là, en tenue de soirée et avec des masques [4].

A la fin de la soirée elle dit qu’elle a été violée par Kidman et un autre acteur, John Bell, qui l’ont presque noyée ensuite dans la piscine, puis frappée, alors qu’elle était attachée à une chaise, en présence de Nicole, qui devait avoir 16 ou 17 ans.

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John BELL, acteur de cinéma

 

A chaque fois, après tous ces faits, elle était ramenée chez son père.

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La technique de l’édredon

Aujourd’hui, Fiona Barnett tente d’alerter sur les abus rituels, et pas seulement en Australie.

Ce qu’elle dénonce, c’est un réseau mondial.

Elle dit avoir été amenée à l’étranger, notamment aux Etats-Unis.

Elle a monté une association, fait des conférences, tente de saisir la justice et de s’exprimer dans les médias et sur le web.

Pour Barnett, le réseau pédo-satanique est donc mondial, avec des VIP qui les pilotent et les utilisent, et avec des scientifiques qui travaillent sur la manipulation des victimes mais aussi des membres de ces groupes.

Comme d’autres victimes de ce même genre de réseau, elle mentionne des tests et tortures survenus dans des bases militaires, des séances de tortures avec des médecins, une hiérarchie dans le réseau, l’impunité, et des pratiques rituelles meurtrières.

On a à peu près les mêmes éléments avec l’affaire Dutroux, avec celle d’Outreau, en Angleterre à Jersey, au Vatican, pour ne citer que quelques cas connus, même s’ils ont rarement été exposés dans la profondeur de leur horreur.

Mais évidemment, rien ne se passe.

Même si quelques médias ont fait écho à Fiona Barnett, même si un député a demandé une enquête sur un ministre pédophile, rien n’aboutit.

On peut frapper le système en disant la vérité, mais il ne vacille pas, du moins en apparence, du moins immédiatement.

C’est comme un oreiller sur lequel on frappe et qui reprend très vite sa forme initiale.

Le système est inerte car les braves gens ne peuvent croire à tout cela.

D’ailleurs, il n’existe pas de preuve matérielle et irréfutable, il n’existe que des centaines d’éléments, parfois disparates, mais qui vont tous dans le même sens, dans le sens ce ces nombreux témoignages de victimes à travers les pays occidentaux, qui racontent toutes la même chose.

Sont-elles folles?

Et ceux qui les croient et qui répercutent ces histoires sont-ils aussi fous à lier?

Parce que si tout cela est faux, et si rien ne vient corroborer ces témoignages, alors ceux qui en parlent inventent, gobent n’importe quoi, et s’amusent juste à faire peur aux braves gens.

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Mais la réalité, ce n’est pas cela.

La réalité est beaucoup plus hard, et je ne la connais pas entièrement.

En fait, j’ai des disques durs bourrés de ces éléments qui existent bel et bien, et qui n’ont de sens que si ce que disent ces victimes relève de la vérité.

Barnett explique que toutes les institutions du pays sont gangrenées par cette clique de tarés.

Et manifestement l’Australie n’est pas un cas à part.

Selon elle, et je ne peux qu’aller dans ce sens pour avoir travaillé sur la question, ce réseau géant s’appuie sur des psys anti-victimaires, qui répandent des théories comme les “faux souvenirs” (utilisés, notamment, pour acquitter Daniel Legrand à Rennes en mai 2015, sans aucune expertise à l’appui) ou le “syndrome d’aliénation parentale” [5].

Ces théories ont comme avantage de décrédibiliser a priori les victimes, et on ne compte plus les cas où elles ont servi à assurer une victoire judiciaire à de véritables “pédophiles”.

Les “experts” qui répandent ces théories, qui les enseignent à leurs confrères et aux professionnels de la justice ou des sévices sociaux, ont pignon sur rue ainsi que dans les médias.

En revanche, on oublie totalement de former les psys, magistrats et professionnels de l’enfance aux abus sexuels sur mineurs en général, et à la question des abus rituels en particulier.

C’est la technique: pas de recherche, pas de résultat; donc pas de données et pas de problème.

En gros, il suffit de ne pas évoquer une chose pour qu’elle n’existe pas.

Le problème, c’est que des victimes, il y en a des tonnes.

Et des abuseurs, des dingues en position de force, il y en a aussi des tonnes.

Ils ont l’air respectables, vous en voyez certains à la télé régulièrement, y compris en cette période électorale, et jamais vous n’auriez soupçonné qu’ils fassent partie de ce système.

Je dirais même que pour certains politiques ou stars du show biz, plus leur côte de popularité est élevée, plus ce sont des raclures.

(La vidéo ci-dessous est celle d’une conférence de Fiona Barnett, avec les sliders qu’elle a diffusé)

Je recommande la lecture du blog de Fiona Barnett, où elle raconte ses recherches sur ce réseau, fait des liens avec d’autres affaires, cherche à comprendre le fonctionnement, les tenants et les aboutissants du système.

Si elle parle, c’est aussi parce qu’elle et sa famille sont mises sous pression et que “le seul moyen” de se protéger est de partager les informations qui entraînent ces menaces.

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Disparition élucidée

Par exemple, elle évoque l’enlèvement de Helen Karapidis le 22 décembre 1988, à l’âge de 10 ans.

Elle a été déclarée morte, l’affaire reste officiellement non élucidée.

La sœur d’Helen s’est suicidée à 18 ans, le père était violent, Helen songeait à s’enfuir du domicile familial, mais l’enquête n’a abouti à rien.

Selon Fiona Barnett, Helen Karapidis a été enlevée par une branche locale du réseau, des gens qu’elle connaissait et qui gravitaient autour de l’église du pasteur Frank Houston, reconnu aujourd’hui comme un pédophile qui a violé plus de 9 enfants.

Barnett explique que Houston était en fait un fournisseur d’enfants pour les partouzes du réseau VIP de Sydney.

Il a, selon Barnett, été cité par de nombreuses victimes qui ont témoigné devant la commission d’enquête (sur les abus sexuels commis par des membres de l’Eglise).

Il prenait des enfants de familles monoparentales défavorisées, de parents en délicatesse avec la loi, et qui étaient suivis par les services sociaux.

Dans les services sociaux, et notamment à leur tête, Barnett dit que des membres du réseau étaient en fonction.

Helen Karapidis a été tuée rituellement quelques jours après son enlèvement, pendant un office du soir à l’église, dans une pièce secrète qui donnait sur la congrégation à la Hillsong Church qui située dans la Young Street au campus de Waterloo”, écrit Fiona Barnett.

Deux enfants de 6 et 8 ans ont assisté au meurtre rituel d’Helen Karapidis et l’ont rapporté à la police.

Plus tard, les enfants ont gagné une procédure de compensation pour les victimes au tribunal, sur la base du fait qu’ils ont été témoins du meurtre d’Helen Karapidis à Hillsong Church.

Les enfants ont aussi assisté à plusieurs autres meurtres d’enfants pendant le même office”.

Aucune investigation à propos de ces témoignages n’a été menée par la police, dit Fiona Barnett.

Par contre, les flics se sont acharnés sur les enfants et sur leur mère et ont tenté de détourner les soupçons de l’enlèvement vers le père Karapidis.

Apparemment les pressions continuent: un des enfants témoins est aujourd’hui en prison, et a été arrêté juste après que sa mère ait pris contact avec la famille Karapidis.

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Cette affaire commence à être reliée au “Pizzagate”, également par Fiona Barnett elle-même.

Il est vrai que sur le fond, on a le même contexte.

Parallèlement, l’Australie connait le même scandale sur les curés pédophiles qu’en Europe et aux Etats-Unis.

Des dizaines de “religieux” sont tombés ces dernières années [6], des centaines de victimes ont témoigné devant une commission d’enquête, mais jamais il n’a été officiellement question de réseau.

Cependant, on peut se demander combien de ces curés, insérés dans le réseau décrit par Fiona Barnett, figurent parmi ceux qui ont été condamnés en tant que prédateurs isolés.

Et en France, combien de ces curés pédophiles trempaient aussi dans d’autres genres de rituels ?

On est en droit de se poser la question, car il existe des témoignages de victimes qui mentionnent des prêtres présents lors de rituels gores, ou de rituels qui se déroulent de nuit dans des souterrains d’églises, qu’on rejoint par des tunnels pour ne pas attirer l’attention du voisinage.

L’affaire est à suivre, en tout cas je n’ai pas connaissance de plaintes contre Fiona Barnett, ou de procédures en cours.

Derrière elle, de nombreuses autres victimes attendent d’être crues et prises en compte.

Lien vers le documentaire sur Fiona Barnett.

 

[1] Barnett appelle le groupe le “Neuvième Cercle” (Ninth Circle), et selon elle il aurait été lancé par des immigrés nazis après la guerre.

Justement, je constate qu’en Europe aussi, la plupart des réseaux du même acabit (ou plutôt le gros réseau VIP européen) remontent à la même époque.

[2] Selon Barnett, il y avait tout un réseau d’ “églises” cachées, satanistes, avec au sommet de la hiérarchie de la zone de Sutherland à l’église Regina Coeli, et au niveau national à la St Mary Church à Sydney.

[3] Ce qui rappelle étrangement le délire du “spirit cooking” de l’affaire du pizzagate, dont on a parlé récemment.

[4] Comme la fameuse soirée de Marie-Hélène de Rothschild en 1972.

[5] Ledit syndrome, comme on le sait, a été inventé par Richard Gardner, un pédophile qui a gagné sa vie en défendant des pédophiles dans les tribunaux grâce à ce syndrome bidon, qui par ailleurs prend du plomb dans l’aile ces derniers temps, tant il est infondé.

Et les psys comme Paul Bensussan, qui font leur beurre sur ledit SAP commencent et c’est tant mieux à se faire plus rares dans les médias.

[6] Plusieurs scandales ont concerné des établissements scolaires catholiques, avec parfois plusieurs curés impliqués.

Certains d’entre eux cumulent plusieurs dizaines de victimes.

C’est par exemple le cas pour Boystown à Engadine, que cite Fiona Barnett, où le curé Paul Evans est pour l’instant accusé d’avoir agressé 23 garçons dans les années 80.

Une enquête sur l’existence d’un réseau pédophile dans cette “residential school” aurait été lancée en 2014, mais rien n’a abouti.

Et le témoignage de Fiona Barnett n’a toujours pas été pris au sérieux, rien n’a été vérifié.

De fait, en Australie comme ici, on ne connait encore que la partie émergée de l’iceberg.

 

La présidente de la commission des droits de l’homme

Un des derniers coups de gueule de Fiona Barnett était dirigé contre la nouvelle présidente de la commission des droits de l’homme, une certaine Rosalind Croucher, nommée en juin 2017.

Celle-ci a pris position pour indemniser un pédophile, viré de sa boite parce qu’il a été condamné pour des actes pédophiles.

Du coup, Barnett décide d’expliquer “qui est Rosalind Croucher”, qu’elle a croisée lorsqu’elle était jeune:

“Rosalind Croucher est l’une des sorcières au comportement froid qui ont présidé à l’assassinat rituel et à l’orgie pédophile à l’hôtel de ville de Bathurst lorsque j’étais mineure.

Rosalind Croucher était l’un des grands prêtres qui se tenaient à l’hôtel de ville de Bathurst aux côtés du capitaine de cricket australien Richie Benaud, de l’acteur de merde Bruce Spence, du commissaire de police de Nouvelles Galles du Sud John Avery et du chef du réseau de trafic d’enfants ASIO [Australian Security Intelligence Organisation] Kim Beazley Senior”.

Ce que Barnett raconte ensuite relève des pires scènes de sacrifice.

Elle décrit ce rituel à Bathurst:

“Rosalind Croucher a regardé Bruce Spence me violer sur scène.

Rosalind Croucher a regardé comment une “fiancée” complètement enceinte a été ouverte et son bébé déchiré dans le cadre du rituel de la messe noire.

Rosalind Croucher a regardé une ligne d’enfants être assassinés rituellement.

Rosalind Crouch les regardait alors que toute la foule se lançait dans une orgie à laquelle elle participait”.

Fiona Barnett dénonce la présence de pédophiles aux postes clés du pays, notamment ceux qui touchent à l’enfance de près ou de loin.

Si on regarde, chez nous, il faut rappeler le tollé du côté des associations quand il a été question de nommer Jack Lang comme défenseur des droits.

Finalement ils ont nommé Baudis, à qui Jacques Toubon a succédé.

Je ne vais pas m’étaler mais ceux qui connaissent les dossiers comprendront le caractère pour le moins ironique de la situation.

Bref, les choses sont semblables en Australie.

 

Le versant “show biz” du réseau pédophile VIP

Elle revient aussi sur le cas de quatre types du show biz, après qu’un présentateur télé, Bert Newton, ait qualifié ses amis Graham Kennedy et Don Lane de “mentors” de jeunes talents.

Par exemple sur Kennedy il a dit :

“Il aimait donner une chance aux jeunes à la télévision, il était un excellent mentor, il a encadré beaucoup de jeunes.

Tu savais que si tu allais dans sa loge, et que c’était verrouillé, il était en train de former un jeune”.

Un peu comme Jimmy Savile, en quelque sorte…

Et comme à Hollywood aussi, des ex enfants de la télé en Australie ont dénoncé l’atmosphère pédophile qui régnait dans les grands studios à l’époque.

Selon Barnett, de nombreuses victimes du réseau pédophile de VIP ont nommé parmi les abuseurs Graham Kennedy, Don Lane et Bert Newton, devant la commission royale d’enquête sur les abus sexuels sur les mineurs, lancée il y a près de deux ans.

Le Dr Reina Michaelson, qui a dénoncé le même réseau, les a également cités.

Newton, comme Savile en Angleterre, était un pilier du réseau, lui aussi gros pourvoyeur de chair fraiche:

“Graham Kennedy, Don Lane et Bert Newton fréquentaient les bordels de Kings Cross lorsque le trafic d’enfants était coordonné par Roger Rogerson, un policier gangster emprisonné pour meurtre”.

Rogerson a été l’un des officiers de police les plus décorés de sa carrière, puis ce fut la chute: accusé de faire partie d’un groupe de flics corrompus qui fricotait avec des figures du crime organisé, ou encore d’avoir bloqué le cours de la justice, puis de meurtre.

Et justement, à Kings Cross, des flics pourris protégeaient le réseau pédophile.

Selon Fiona Barnett, le mouvement #MeToo a surtout servi à dissimuler le scandale de pédophilie à Hollywood, qui concerne des dizaines de mineurs depuis des dizaines d’années.

 

Anthony Kidman

Fiona Barnett avait cité Anthony Kidman, chirurgien et père de l’actrice Nicole Kidman, comme l’un des membres éminents du réseau et l’un de ses propres abuseurs.

La conférence de presse où elle en avait parlé est l’article le plus vu du site Sydney Morning Herald, même, dit-elle, si les robots du site ne l’affichent pas.

Elle écrit que le National Inquirer US avait tenté de faire sa Une avec l’affaire Kidman, mais ils en ont été dissuadés par des lettres des avocats de Nicole Kidman.

Celle-ci aurait aussi fait pression sur une journaliste pour qu’elle ne publie pas d’interview avec Barnett.

Finalement, un journaliste anglais serait venu l’interroger elle et deux autres victimes de Kidman pour le Daily Mail, mais l’une des victimes, dont les parents étaient amis du père Kidman, a subi des menaces et n’a plus voulu que son témoignage soit publié.

Apparemment, l’équipe de “relations publiques” de Nicole Kidman (son père est mort juste après les révélations de Fiona Barnett) a tout fait pour rendre inaudible la bombe qu’elle a balancée publiquement.

Kidman a même lancé une sorte de campagne de com en Australie pour redorer son image.

Barnett explique même qu’elle a remporté le “jackpot du conspirationnisme” quand David Ike a parlé de son histoire lors d’une tournée en Australie.

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