Les réseaux pédocriminels n’existent pas | Round 7 | Réseau Azov

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Pédophilie et corruption chez les VIP ukrainiens.
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La classe politique ukrainienne, outre le fait qu’elle regorge de nazis et qu’elle est extrêmement corrompue, est aussi impliquée dans des affaires de pédocriminalité.

Le podcast complet de cet article est téléchargeable ci-dessous (clic-droit puis “enregistrer la cible du lien sous”) ou à retrouver sur notre chaine Youtube.

Podcast – Réseau Azov (10′)

 

Des députés proches de Iulia Timoshenko ont été impliqués, et puis l’Ukraine, c’était aussi le terrain de jeux favori des pédophiles de chez Azov Film, un réseau démantelé récemment.

Du moins, en partie…

En 2009, un article de RT news mentionnait des accusations portées contre trois députés ukrainiens quant à leur implication dans un réseau pédophile.

A l’origine de ces accusations, une mère de famille qui explique que ses deux enfants ont été violés par leur père et d’autres adultes lorsqu’ils étaient dans une sorte de camp de vacances appelé Artek sur le bord de la mer Noire.

De plus, les enfants ont raconté qu’ils étaient obligés de réaliser des scènes sexuelles devant des caméras, et cela de manière régulière.

Les faits s’étalent sur une longue période.

L’affaire est remontée jusqu’au Parlement, et une enquête de police a été lancée.

Artek est un camp d’été pour les jeunes, qui remonte à l’époque soviétique.

Il y a même dans l’enceinte un studio de production de films.

En 2009, il a été promis que l’affaire ne serait pas étouffée, malgré la présence de VIP de la politique parmi les coupables.

Pourtant, elle a été close fin 2011 par manque de preuves.

Mais, si on ne cherche pas, on ne risque pas de trouver.

Le principal suspect, Dmitry Polyukhovich, éditeur en chef d’Azov Films, avait même été libéré en mai 2010 bien qu’on ait retrouvé des dizaines de milliers de contenus pédopornos dans ses ordinateurs.

Parmi les noms cités, il y avait un membre de la garde rapprochée de Iulia Timoshenko, alors premier ministre, l’ex-ministre de l’économie Sergei Terekhin ou encore Ruslan Bogdan.

A ce moment, un procureur a déclaré que certains de ceux qui avaient pris les photos des enfants avaient été identifiés.

Alors forcément, on a dit que c’était une cabale traditionnelle de campagne électorale (les électeurs devaient voter quelques mois plus tard).

Et la direction du Artek International Children’s Center (elle aussi mise en cause, pourtant) a dit que tout était faux.

Cette année-là, un autre scandale a failli éclater : un fonctionnaire de la ville de Kiev a été accusé d’avoir une relation avec une mineure de moins de 16 ans (la majorité sexuelle).

Mais finalement le fonctionnaire a nié, et la gamine est revenue sur ses accusations.

En janvier 2014, on apprenait que le fondateur ukrainien d’un serveur qui hébergeait plusieurs sites de pédopornographie [1] ramassait 30 ans de prison, dans le cadre d’un vaste coup de filet mené par les polices US, anglaise et australienne.

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Son site diffusait des images hard core, jusqu’à ce que le réseau soit sous le coup d’une enquête (operation Spade) qui a entraîné des centaines d’arrestations [2] dans 47 pays différents, la condamnation de 560 citoyens US et la mise à l’abri de 386 mineurs.

Une partie des images provenaient d’Ukraine, connu comme un gros pays producteur de pédoporno [3].

Le type en question, Maksym Shynkarenko, 35 ans, était de la région de Kharkov en Ukraine.

Son site était actif de 2005 à 2008, et diffusait des milliers d’images pédopornographiques à ses abonnés, qui versaient 79,99$ pour 20 jours de connexion au site.

Shynkarenko a été arrêté en Thaïlande en janvier 2009  et a été extradé aux USA, où son procès a démarré en 2012.

En Ukraine, quand il a été question, suite au combat d’associations, d’augmenter à sept ans de prison les peines pour les viols d’enfants, les élus du peuple n’ont pas suivi.

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Parmi les candidats à la présidence ukrainienne de cette année, il y a un certain Oleg Lyashko, qui fut accusé en 2012 d’avoir cherché à faire passer deux enfants de 12 et 14 ans en Turquie pour des “vacances”.

Les deux enfants venaient d’un orphelinat en Crimée, et heureusement les douanes n’ont pas laissé passer le trio.

Ledit Lyashko, qui est également un proche de Iulia Tymoshenko, aurait aussi des intérêts dans des orphelinats et internats.

Populiste et pro européen [4], Lyashko a les dents qui rayent le parquet, et il a échappé aux poursuites grâce à son immunité.

Quant à Timoshenko, elle a ouvert en 1988 avec son mari Oleksandr une affaire de distribution de films, grâce à l’argent du beau-père.

La boite s’est développée sous le nom de « Terminal » et était basée à Dinpropetrovsk.

A la même époque (1989-1991) Iulia dirigeait aussi le Dnipropetrovsk Youth Center, également appelé “Terminal”.

Elle y a exercé la fonction de directrice commerciale avant de passer chez Ukrainian Gasoline.

L’élection ukrainienne de 2009 [5] a été secouée par ces accusations, puisque chacun des deux camps accusait l’autre d’abriter des pédophiles.

Trois députés du parti de Timoshenko ont été accusés par la presse d’être sous le coup d’investigations pour viols d’enfants.

Mais, il semble que l’équipe de Timoshenko était pleine de véreux en tous genres.

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La pieuvre Azov Films

C’est un autre ukrainien, un dénommé Igor Rusanov qui a réalisé sous le pseudo Zverozub certaines des vidéos “naturistes” ou pédopornos produites par Azov Films, une boîte qui est à l’origine du coup de filet évoqué plus haut, mené par les polices US, australienne et anglaise.

Enfin, il s’agit d’un coup de filet très relatif, car une très grande partie des pédophiles coupables de s’être procuré ces films n’ont pas été poursuivis.

Par exemple, aucun des pédos anglais n’a été inquiété.

Or, Rusanov, prof de tourisme à l’université et leader du mouvement scout local, collaborait depuis 2002 avec le Christian center for science and apologetics, qui organise des camps de vacances pour les enfants à travers le monde, et est l’une des nombreuses vitrines de la CIA.

Certaines de ses victimes étaient d’ailleurs sélectionnées au cours de camps de vacances.

Mais avant de devenir prof’ et réalisateur de “films naturistes”, il a travaillé pour les renseignements russes.

C’est seulement en revenant en Ukraine qu’il s’est mis à y développer le “tourisme”.

Les enfants utilisés dans les productions d’Azov films étaient en grande majorité russes et ukrainiens, et provenaient de familles pauvres ou d’orphelinats.

Le  réseau a opéré en toute impunité durant l’ère Timoshenko.

En 2011, Rusanov a été arrêté pour avoir produit ces films et organisé des tours pour VIP en Ukraine.

Plusieurs de ses victimes ont déclaré lors du procès qu’il les avait violés.

Derrière Azov films, boite basée à Toronto [6] Canada, on retrouve Sandra Waslow, une américaine qui est vice présidente de 4p5p Inc., la boite canadienne propriétaire d’Azov Films, mais aussi FKA Baikalfilms.com et boyjoy.com.

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C’est son fils Steve qui est le co propriétaire d’Azov Films, et il aimait bien travailler avec Rusanov quand il se baladait en Crimée, notamment.

Apparemment, plusieurs des garçons filmés par  Rusanov ont déclaré qu’il les avait violés.

D’après certains, Azov Films serait lié à la mafia russe israélienne.

Des films produits par cette boite ont été tournée en Ukraine, surtout en Crimée, mais aussi en Australie, en France, au Portugal, aux USA, en Moldavie, en Pologne, en Espagne, aux Pays-Bas, en Roumanie, en Allemagne, au Paraguay.

De fait, les réseau était international.

Le journal Allemand Der Spiegel a par exemple évoqué un certain Markus, un allemand qui se rendait en Roumanie pour filmer des gamins, avant de diffuser ses films via Azov.

L’une des jeunes stars “naturistes” d’Azov, un certain Vladik Shibanov, décédé brusquement à l’âge de 19 ans, aimait bien faire des signes sataniques sur les photos.

Il est mort dans un accident de voiture qui semble avoir été préparé, le 20 octobre 2009, et venait lui aussi de Crimée.

Il avait été abusé par Rusanov et est apparu dans deux courts pornos alors qu’il avait tout juste 18 ans.

Il suffit de lire les commentaires sous les vidéos de ce jeune pour voir la ferveur qui anime encore certains pédos à son sujet.

Zverozub/Rusanov l’a vite remplacé par un autre jeune, dénommé Sasha alias Buratino (Pinocchio), à qui il a fait tourner des films plus hard, revendus un peu partout notamment aux USA, et notamment à des personnes au statut élevé.

Et même si Azov est dans les choux, les images et vidéos d’Azov continuent à circuler, notamment sur un site allemand appelé Krivon International Image, tenu par un ami de Zverozub/Rusanov.

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L’affaire est à suivre.

Il serait étonnant que les choses en restent là, et qu’on n’apprenne pas bientôt que d’autres VIP étaient mouillés.

On peut surtout se demander si Azov Films n’était pas d’abord un moyen de corruption, dans un but géopolitique.

Cela expliquerait pourquoi les autorités US, Canadiennes et Australiennes ont autant communiqué sur la fin de ce réseau.

Ce dont on peut douter, vu le nombre de protagonistes restés en liberté.

 

Actualisation:

Quand les films Azov flirtent avec la politique.

Suite au démantèlement partiel de AZOV films, qui produisait de la pédopornographie et la diffusait sur le web, le FBI a transmis des listes de pédophiles à différents pays.

Plusieurs arrestations ont eu lieu aux USA, en Angleterre, et même en Allemagne où un politicien du SPD est en procès pour détention de pédoporno.

Rien en France, par contre.

“C’est un procès bien embarrassant pour le SPD…

Lundi s’ouvrait à Verden, en Basse-Saxe, l’audience contre Sebastian Edathy, l’ancienne étoile montante du parti, accusé d’avoir acheté du matériel pornographique pédophile via le serveur canadien Azov.

Député SPD du Bundestag entre 1998 et 2014, Sebastian Edathy s’est d’abord fait un nom dans le domaine de la sécurité intérieure, avant de diriger à partir de 2012, d’une main de maître, la commission d’enquête parlementaire sur la NSU.

Cette cellule terroriste d’extrême droite avait assassiné à travers le pays une dizaine de petits commerçants turcs et grecs entre 2000 et 2006 sans qu’à aucun moment les enquêteurs ne fassent le lien entre ces différents crimes – malgré l’usage de la même arme dans plusieurs cas – et sans que la police n’envisage la piste néonazie. “

Toutefois, on peut se demander dans quelle mesure cette “rafle AZOV” n’a pas permis d’éliminer quelques types gênants du paysage et/ ou de faire pression sur eux.

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[1] Tels que “Hottest Childporn Garden”, “children porno”, “Illegal CCP”, “dirty nymphets”…

[2] Parmi eux, un dénommé Sebastian Edathy, parlementaire social démocrate allemand qui a du démissionner au moment où on le voyait comme une étoile montante du parti, le coach de base ball US David Scott Engle (chez qui on a retrouvé ses propres productions pédopornos), un prof qui filmait les viols de ses élèves et 64 autres australiens dont des curés, un flic, un infirmier, ou encore un officier de probation anglais (il avait dépensé près de 1.600$ pour 75 films).

Il y a aussi un certain Jesse Ryan Loskarn, ex chef de cabinet du sénateur républicain Lamar Alexander (ex ministre de l’éducation sous Bush 1er) , qui a été arrêté dans le cadre de l’opération en février 2013 et a été retrouvé pendu sans autopsie en février 2014.

Loskarn ne faisait pas que télécharger, il distribuait aussi du matériel pédoporno.

Il y a eu quelques autres US plus ou moins connus à se faire arrêter dans le cadre de l’opération Spade et les organisations de pédos comme la Nambla ont bien sûr dénoncé une “chasse aux pédophiles”.

[3] En 2007 déjà, une opération de police US mettait la main sur des studios de production en Ukraine.

[4] Il proposait déjà en 2012 d’armer des milices contres les “terroristes” de l’est du pays, pro Russes.

[5] Elle opposait la pro européenne Iulia Timoshencko à son ancien allié Vikto Ianoukivitch, qui vient de se faire virer par l’Europe et les USA.

[6] Toronto est l’une des principales places mondiales du trafic d’enfants, y compris en matière de snuff movies et est réputé pour être un “Disneyland pour pédophiles.

Du coup, la ville est vérolée par les pédos à des postes clés de la police, de la recherche, de la politique…

Si Azov Films a choisi cette ville pour prospérer, ce n’est pas pour rien.

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