France | Un ex-dirigeant de la fédération de judo soupçonné d’agressions sexuelles

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Belle entente entre gens soupçonnés de pédocriminalité !
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L’homme connaissait très bien un autre entraîneur du même club, qui a lui aussi été suspendu par la fédération après avoir été mise en examen pour viol sur mineur !

Violences sexuelles : un ex-dirigeant de la fédération de judo suspendu

Entraîneur dans un club du Nord de la France, un ancien membre du comité directeur de la Fédération française de judo est soupçonné de plusieurs agressions sexuelles.

Un club due judo du Nord de la France a suspendu l’un des entraîneurs soupçonné de plusieurs agressions sexuelles. L’intéressé est un ancien président de ligue régionale et a siégé quatre ans au comité directeur de la Fédération française de judo (entre 2012 et 2016).

C’est le témoignage d’au moins une victime, membre du club, qui a déclenché la procédure, « mais le fil commence peut-être juste à se dérouler », a assuré une source proche du dossier à l’Agence France-Presse (AFP).

A l’AFP, le président de la fédération Jean-Luc Rougé, qui avait travaillé au côté de cet entraîneur au sein du comité directeur, a expliqué :

« J’ai eu la victime au téléphone mardi soir, et j’ai discuté avec elle. Et rien qu’avec sa déclaration j’ai pris une mesure conservatoire. C’est suffisamment grave pour que j’intervienne ».

« Cela surprend toujours tout le monde. C’est vrai que c’est quelqu’un de particulier, mais de là à soupçonner ce genre de choses, pas du tout ».

Quelques jours plus tôt, un autre entraîneur du même club a lui aussi été suspendu par la fédération après avoir appris sa mise en examen pour viol sur mineur.

Cette source proche du dossier assure :

« Les deux se connaissent très bien ».

L’ex-membre de la direction de la fédération suspendu, a reconnu auprès de l’AFP :

« J’ai reçu un courrier de la fédération et je sais d’où ça provient. On a émis des soupçons sur ma personne ».

L’homme a ajouté :

« Ce sont des désaccords entre des personnes dans un club, ça peut être ça. Je vais voir les suites que je vais donner de mon côté quand même. »

Une vingtaine de cas sur les 330 recensés par la cellule mise en place au ministère des sports vise actuellement le judo, l’un des sports les plus pratiqués en France avec près d’un demi-million de licenciés.

Le judo est frappé depuis plusieurs jours par une série de révélations de cas de violences sexuelles, une lame de fond qui touche le sport dans son ensemble depuis plusieurs mois. Une mission d’inspection a été lancée par la ministre des sports sur le sujet visant le judo et l’équitation.

La ministre déléguée chargée des sports, Roxana Maracineanu, a déclaré, vendredi 13 novembre, vouloir « rencontrer tous les candidats » à la présidence des « fédérations les plus mises en cause pour des cas de violences sexuelles », à savoir « équitation, judo et patinage ».

Elle a assumé « une possible sortie de (sa) neutralité de ministre dans ces élections », estimant ce thème « vraiment important ».

Elle a insisté :

« Cela me paraît important de marquer le coup et que les présidents et les candidats qui sont aujourd’hui en campagne puissent faire valoir cette thématique auprès des personnes qui vont voter, et que les personnes qui votent le fassent aussi en toute responsabilité sur cette thématique, qui deviendra dans la gouvernance des fédérations quelque chose d’essentiel ».

Roxana Maracineanu a conclu :

« Je veux vraiment responsabiliser les fédérations sur ces sujets de protection des publics dans leur intégrité morale et physique ».

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