Saint-Vigor-le-Grand | 3 mois avec sursis pour agressions sexuelles sur mineure

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Pédocriminel En liberté

La victime est sa belle-fille âgée de 11 ans au début des faits
Jeudi 3 mars 2022, Christophe (37 ans) a été jugé en correctionnelle pour agressions sexuelles sur mineure par une personne ayant autorité sur la victime pendant 3 ans.

En tant que famille recomposée Sarah* et Christophe semblaient avoir bien réussi, jusqu’aux déclarations d’Eva, la fille de Sarah, qui va amener son beau-père en correctionnelle.

En mars 2021, Eva, âgée de 15 ans se confie à la nouvelle compagne de son père.

Elle rapporte que Christophe aurait eu des gestes et des paroles déplacés.

Une fois sur le canapé, il se serait montré insistant, voulant lui faire des câlins, des massages, lui touchant les fesses, lui demandant de s’allonger sur lui.

Une autre fois dans le jacuzzi, il l’aurait prise dans ses bras, lui aurait dit que s’il avait 17 ans il serait avec elle.

Ces faits se seraient passés entre ses 11 et ses 14 ans.

Actuellement suivie par un psychologue, ses parents se constituent partie civile afin qu’elle soit reconnue comme une victime.

Christophe se défend de toute mauvaise intention :

Ces massages étaient sans arrières pensées.

J’ai toujours été proche, elle était comme ma fille.

Si elle l’a mal ressenti, j’en suis désolé.

L’avocate de la défense parle de la machine judiciaire qui s’est abattue sur son client.

« Quand il a été placé en garde à vue, c’est comme si le ciel lui tombait sur la tête ».

Elle déplore que la plaignante ne soit pas venue occuper sa place à l’audience afin de clarifier ses dires.

Il y a un grand flou sur les dates des faits rapportés.

Eva qualifiait son beau-père d’exceptionnel, de drôle, de sympa.

Il reconnaît être tactile, il y a sans doute quelques gestes qu’elle a mal ressenti, mais peut-on condamner quelqu’un sur du ressenti ?

L’expert psychiatre mentionne avoir eu face à lui un homme ayant du mal à définir la frontière adulte-adolescent.

En le déclarant coupable, le tribunal suit le raisonnement du procureur :

« Il a eu des gestes qui ont dépassé l’attachement naturel d’un beau-père ».

Christophe écope de 3 mois avec sursis et d’une inscription au Fijais.

Il a interdiction d’exercer une activité en rapport avec des mineurs durant 5 ans.

*Christophe, Sarah et Eva prénoms d’emprunt.

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