Canada | Pornographie juvénile via un leurre informatique et des agressions sexuelles

Pornographie juvénile, leurre informatique et agressions sexuelles en Matanie

La Sûreté du Québec a procédé jeudi matin à une série d’arrestations en matière de pornographie juvénile et d’agressions sexuelles dans la MRC de la Matanie.

Un texte de Joane Bérubé

Une dizaine d’individus âgés de 14 à 18 ans ont été arrêtés.

Il s’agit de deux adultes et de huit jeunes d’âge mineur.

Certains d’entre eux devaient comparaître dès jeudi au palais de justice de Matane et d’autres au Tribunal de la jeunesse à une date ultérieure.

Les individus pourraient faire face à des accusations de production, de possession et de distribution de pornographie juvénile, de leurre informatique, d’agression sexuelle et de complot.

Le sergent Claude Doiron de la Sûreté du Québec indique que cette importante opération a mobilisé une quarantaine d’enquêteurs du Service des crimes majeurs et des postes des MRC de la région.

« À la lumière des informations recueillies dans le cadre de notre enquête, poursuit le policier, il n’est pas impossible qu’il y ait d’autres arrestations. »

L’enquête est d’ailleurs toujours en cour

Tous les gens touchés par cette histoire ont été rencontrés par les enquêteurs et ont eu accès à du soutien dès le début de l’enquête, assure la Sûreté du Québec.

Du personnel du centre d’aide pour les victimes d’actes criminels a été dépêché auprès des victimes et de leurs proches.

La Sûreté du Québec ne rendra pas public le nombre de victimes, mais précise qu’elles sont toutes d’âge mineur.

Tout le travail policier s’est fait en collaboration avec la direction de la Commission scolaire des Monts et Marées.

La Commission scolaire a par ailleurs recours aux services d’une dizaine de professionnels, travailleurs sociaux, psychologues, psycho-éducateurs et autres, pour intervenir auprès des élèves.

Le directeur de l’école ajoute que les équipes d’intervenants ont été très actives dès le début de la journée, notamment auprès des groupes de jeunes attroupés à la bibliothèque ou ailleurs.

« Il y a des jeunes qui viennent directement nous rencontrer qui demandent de l’aide, qui demandent qu’est-ce qui se passe et on les rassure.

Notre rôle c’est de rassurer les jeunes, de leur donner le service », commente le directeur.

L’institution précise que les évènements à l’origine de l’enquête ne se sont pas déroulés à l’école.

L’enquête a été instituée à partir d’informations en provenance du public.

Source : http://ici.radio-canada.ca

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