Allier | Un père de famille soupçonné de viols et de violences sur ses filles

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Elles dénoncent leur père pour viols, atteintes sexuelles et des violences
6 jeunes filles, âgées de 14 à 29 ans, ont déposé plainte contre ce père de famille de 50 ans, mis en examen et placé en détention provisoire.

La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Riom a rejeté la demande de remise en liberté du mis en examen.

 

6 jeunes filles, âgées de 14 à 29 ans, ont déposé plainte contre ce père de famille de 50 ans, mis en examen et placé en détention provisoire.

« Un complot »

Ainsi Laurent V., un Bourbonnais de 50 ans, considère-t-il les accusations de ses 6 filles à son encontre.

Le 17 août 2020, ces dernières, âgées de 14 à 29 ans, se présentent au commissariat de Bergerac, en Dordogne.

3 d’entre elles dénoncent des viols et des atteintes sexuelles. Trois autres des violences. Toutes pointent du doigt leur père.

Placé en garde à vue

La procédure a été transmise aux parquets de Moulins puis de Cusset. Après avoir été placé en garde à vue le 8 juin dernier, le père de famille, a été mis en examen par un juge d’instruction puis placé en détention provisoire à Moulins-Yzeure.

“Mes filles ont tout inventé, c’est une vengeance, car il est vrai que j’ai toujours été assez autoritaire.”

 

Le mis en examen

Le quinquagénaire a demandé sa remise en liberté, mardi dernier, devant la chambre de l’instruction de Riom.

Parmi ses arguments : une particularité physique, au niveau de son pénis, dont ses filles n’ont jamais parlé.

La preuve selon lui qu’il n’a jamais accompli les actes dont il est soupçonné.

“Énormément d’incohérences”

« Il y a énormément d’incohérences dans les propos tenus par les jeunes filles »,

abonde Me Szpiega en défense.

L’épouse de Laurent V., aurait affirmé aux enquêteurs,

« ne pas comprendre » les déclarations de ses filles », estimant celles-ci « imaginaires ».

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Raphaël Sanesi de Gentile, avocat général, rappelle que la famille a déjà fait l’objet 2 de signalements de la part des services sociaux.

Le couple vit des aides et a 12 enfants au total. L’épouse aurait aussi décrit des violences conjugales habituelles.

« On a un fond de violence physique qui n’est pas nié de la part du mis en cause, une mère qui ne sait pas se positionner et dit avoir été violée lors de sa nuit de noce. »,

Raphaël Sanesi, avocat général.

Il reste encore beaucoup de questions à éclaircir selon Raphaël Sanesi, dans ce dossier « assez surprenant ».

Conformément à ses réquisitions, le mis en examen reste incarcéré.

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