Marc Dutroux voulait créer une “cité souterraine” peuplée d’enfants enlevés

Le pédophile belge voulait créer une “cité souterraine” remplie d’enfants enlevés “où régnerait le bien, l’harmonie, la sécurité”.
Un projet sordide raconté par l’un des anciens avocats de Marc Dutroux.

Marc Dutroux Denis Gauvain - Sudpresse : BELGA MAG : BELGA:AFP
Marc Dutroux devant sa propriété à Marcinelle, près de Charleroi, en Belgique, le 10 septembre 2009, avait un projet sordide. Denis Gauvain – Sudpresse / BELGA MAG / BELGA/AFP

Encore plus loin dans l’horreur de l’affaire Dutroux. Le pédophile belge, reconnu coupable en juin 2004 des rapts et viol de six fillettes et adolescentes et de la mort de quatre d’entre elles, avait pour projet d’”enlever énormément d’enfants” et de “créer une sorte de cité souterraine” dans d’anciennes galeries de mines. 

Une colonie “souterraine” d’enfants enlevés

Un projet révélé par l’un de ses anciens avocats, maître Julien Pierre, qui livre les détails sordides dans l’hebdomadaire belge Soir Mag à paraître ce mercredi.
Celui qui fut son avocat entre 1996 et 2003 l’a appris lors d’une conversation avec le meurtrier, qu’il rapporte donc plusieurs années plus tard.

« Est-ce que vous vous rendez compte que personne ne s’est jamais demandé pourquoi j’avais choisi cette maison-là, cette région-là? », a déclaré Marc Dutroux selon le récit de Julien Pierre.

« Mon idée, c’était de commettre énormément d’enlèvements d’enfant et de créer, dans ces galeries de mines, une sorte de cité souterraine où régnerait le bien, l’harmonie, la sécurité », avait ajouté le pédophile.

Dutroux condamné à la perpétuité

Marc Dutroux, aujourd’hui âgé de 59 ans, a été arrêté le 13 août 1996 et condamné 8 ans plus tard à la détention à perpétuité assortie d’une clause empêchant toute libération anticipée. Il est toujours détenu.

À l’été 96, Laetitia et Sabine, ont été retrouvées vivantes dans une cache aménagée dans la cave d’une de ses maisons, à Marcinelle, près de l’ancienne cité minière de Charleroi, en Belgique.

Dans les semaines qui ont suivi, les corps de Julie et Mélissa étaient exhumés d’une de ses propriétés. Puis ce furent ceux de deux jeunes Flamandes, An, 17 ans, et Eefje, 19 ans, enterrées vivantes dans le jardin d’une autre de ses habitations.

Source: http://www.lexpress.fr/

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