Planaise | L’instituteur pédocriminel justifie l’injustifiable.

Au deuxième jour de son procès devant les assises, Eric Molcrette, l’instituteur pédophile de Planaise, a essayé d’expliquer « le processus qui a mené au désastre » : mettre son sexe dans la bouche de 18 petites filles de 5 ou 6 ans, en prenant des photos.

©PHOTOPQR

« A partir de 2009, je suis d’abord allé sur des sites Internet classiques. Puis, de clic en clic, de soirée en soirée, je me suis retrouvé sur des sites bizarres, de plus en plus hard. Et je me rends compte que ce sont des filles de plus en plus jeunes. Que ce ne sont plus des filles mais des enfants. »

Une mère s’effondre en larmes

Chaque nuit, devant son ordinateur, Eric Molcrette consulte pendant des heures des sites pédopornographiques :

« C’est devenu une addiction. Mon seul univers sexuel, fantasmé. Ça vous envahit et vous pourrit l’âme. » En 2011, l’instituteur est rattrapé par son glauque monde virtuel.

Dans son école, il prend son pénis en photo, près du visage d’une fillette qui fait la sieste. En l’entendant raconter la scène, la mère de l’enfant, présente dans la salle, s’effondre en larmes.

Puis Molcrette passe aux viols, lors « d’ateliers du goût » où il impose des fellations à des petites filles.

« L’enfant a les yeux bandés. Ce n’est plus pour moi une enfant de ma classe. Je l’ai dépersonnifiée. Il faut alors que je fasse une photo comme celles que je voyais sur Internet. C’est ce qui me pousse. L’univers virtuel qui hante mes nuits rejoint le monde réel. J’ai l’illusion que je ne fais de mal à personne. Bien sûr, je me berçais de mensonges. »

Et l’instituteur d’évoquer alors de « petits arrangements avec moi-même, entre le conscient et le subconscient ». Il reconnaît également qu’avec ces photos de viols, il recherche « une grande dose d’adrénaline ».

Eric Molcrette dit ensuite aux parents des victimes qu’il est resté en vie jusqu’au procès pour s’expliquer. Et il conclut : « Je ne peux pas vous demander pardon. Ce que j’ai fait est impardonnable. Moi-même, je ne me le pardonnerai jamais. »

Source : www.leparisien.fr

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