Saint-Malo | Un homme mis en examen pour avoir violé sept membres de sa famille

Un homme soupçonné d’avoir violé sept membres de sa famille

La chambre de l’instruction de Rennes a décidé, ce vendredi 19 octobre 2018, de confirmer le placement en détention provisoire d’un Malouin de 66 ans, soupçonné d’avoir violé sept membres de sa famille. (© Illustration DGPN-SICOP)Un homme de 66 ans, habitant Saint-Malo, est soupçonné d’avoir violé sept jeunes filles dans sa famille. Les enquêteurs cherchent à savoir s’il y a eu d’autres victimes.
La chambre de l’instruction de Rennes a décidé, ce vendredi 19 octobre 2018, de confirmer le placement en détention provisoire d’un Malouin de 66 ans, soupçonné de viols dans sa propre famille.

Après la plainte de sa fille pour des viols remontant à une vingtaine d’années, six autres victimes, toutes membres de la famille, se sont signalées aux enquêteurs.

Entre 5 et 15 ans

Le 20 août 2018, la fille du sexagénaire, âgée de 30 ans, avait décidé de se rendre au commissariat de Saint-Malo pour dénoncer les faits dont elle aurait été victime dans son enfance.

Entre 5 et 15 ans, elle aurait subi des viols de la part de son père. Ce dernier achetait son silence en la menaçant de « tuer ses frères et sœurs » si elle parlait.

Le petit-fils permet à l’affaire d’éclater

La jeune femme a pris la décision de parler quand son fils de 10 ans lui a révélé que son grand-père l’avait « caressé » lui aussi.

Rapidement, la sœur de la première victime a dénoncé des faits similaires pendant son enfance. De même que deux de leurs cousines. La belle-sœur du sexagénaire tout comme sa demi-sœur, ont également rapporté des viols dans leur jeunesse.

D’autres victimes ?

Pour trois des victimes présumées, les faits sont prescrits et le mis en examen pour

« viol commis sur mineur par un ascendant »

ne pourra pas être jugé pour cela.

« Pour quatre victimes, les faits ne sont pas prescrits, insiste l’avocate générale en réclamant le maintien en détention provisoire. Il y a un risque de renouvellement majeur des infractions et l’enquête, qui démarre tout juste, doit permettre de déterminer s’il y a d’autres victimes ».

Problèmes de santé

Le mis en examen, qui a des problèmes de santé, aurait voulu « rentrer chez lui, inquiet pour son épouse » atteinte d’une maladie. Cette dernière avait également été placée en garde à vue, soupçonnée de ne pas avoir porté assistance aux victimes.

Source : actu.fr

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