Vendôme | Soupçonné d’avoir abusé de deux adolescentes

Un homme soupçonné d’atteintes sexuelles sur deux adolescentes en fugue a été interpellé près de Hazebrouck (Nord). L’une d’elles est de Vendôme.

La mère de la jeune Vendômoise a déposé plainte le 8 juin à la gendarmerie de Mondoubleau.
© Photo d’illustration NR, SébastienGaudard

L’affaire a été révélée en fin de semaine dernière.

Tout a commencé par la fugue d’une adolescente marseillaise, le 7 janvier.

La jeune fille âgée de 14 ans a été retrouvée loin de sa ville d’origine.

Les gendarmes l’ont en effet découverte, mardi 29 janvier, à Eecke, une commune proche d’Hazebrouck (Nord). Jonathan J., un homme de 29 ans sans emploi, l’hébergeait depuis trois semaines, date de sa fugue. Tous deux avaient fait connaissance sur Internet par l’entremise d’un réseau social.

L’homme aurait eu des « relations sexuelles consenties » avec l’adolescente. Celle-ci était cachée dans les combles de la maison quand les gendarmes ont effectué la perquisition.

La jeune fille qui était en bonne santé, a été remise à sa mère. Une information judiciaire a été ouverte pour « soustraction de mineur et atteinte sexuelle sur mineur de moins de 15 ans » par Sébastien Piève, procureur de Dunkerque.

Quant à Jonathan J., il a été placé, ce vendredi, en détention provisoire. Il s’avère que cet homme est déjà connu de la justice pour des faits de soustraction de mineure. La victime est une jeune fille, originaire de Vendôme qui était placée chez ses grands-parents.

Cette dernière avait été déclarée en fugue à la fin du mois de février 2018. Une enquête avait été ouverte au commissariat de Vendôme à la suite de sa disparition « dans un contexte familial compliqué. »

En effet, l’adolescente était déjà suivie par un juge pour enfants. Les investigations ont finalement permis de retrouver la jeune fille qui se trouvait à Arras, au domicile de la mère de Jonathan J. L’adulte l’aurait contactée via un jeu en ligne.

Entendu en garde à vue, l’homme a admis avoir accueilli la fugueuse, mais a exclu toute relation sexuelle. Le 21 juin 2018, Jonathan J. et sa mère ont fait l’objet d’une composition pénale qui s’est soldée par un travail d’intérêt général et des dommages et intérêts à verser à la partie civile.

La jeune Vendômoise a été remise à l’aide sociale à l’enfance du Loir-et-Cher.

Sa mère a déposé plainte, le 8 juin suivant, auprès de la brigade de gendarmerie de Mondoubleau pour « atteintes sexuelles sur mineur de 15 ans par un majeur mis en contact avec la victime par réseaux de communication électroniques. »

Le procureur de Blois, Frédéric Chevallier, nous a précisé hier que cette procédure avait été transmise le 24 juillet dernier à son homologue de Dunkerque (Nord). Le mis en cause encourt jusqu’à 10 ans d’emprisonnement.

Source : lanouvellerepublique.fr

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