Tunisie | Viol d’un écolier : le gardien avait des antécédents

L’horreur à Kairouan Sud : le gardien de l’école Bhenchir Bichi a violé un garçon scolarisé dans la même école, en cinquième année primaire.

Contactée par Réalités Online, Anissa Saïdi, déléguée régionale de la protection de l’Enfance à Kairouan, a déclaré que l’homme a obligé le garçon à entrer dans l’une des salles de cours pour l’agresser sexuellement.

Après avoir pris la fuite, il a été arrêté par la police.

« Son interrogatoire suit son cours actuellement », a précisé Anissa Saïdi.

La déléguée régionale de la protection de l’enfance a, par ailleurs, indiqué que l’écolier se trouve actuellement avec le délégué général de la protection de l’Enfance, dans le cadre de l’enquête.

« Il est dans un état psychologique difficile. Sa maman, quant à elle, est anéantie. Un suivi psychologique sera assuré pour l’accompagner et pour qu’elle puisse reprendre son calme »,

a encore souligné Anissa Saïdi, ajoutant que le jeune garçon est choqué, mais qu’il s’est montré plus fort que sa maman.

Un inspecteur de l’enfance, chargé par l’Union Européenne, se rendra au chevet de l’enfant, selon la déléguée régionale de la protection de l’Enfance.

Le gardien a des antécédents selon le directeur de l’école

Par ailleurs, Hamed Briki, directeur de l’école où le drame a eu lieu, a affirmé à Réalités Online que le jeune garçon à réussi à se défaire de l’emprise de son agresseur.

Ce dernier, selon cette même source, est âgé de 26 ans.

« Il est arriéré et instable », a-t-il souligné.

Envoyé par la délégation,  le gardien travaille dans l’école depuis 2011.

Il fait partie des bénéficiaires du mécanisme 16.

Hamed Briki poursuit en affirmant que l’homme a, d’ores et déjà, commis des actes comparables.

« Il a tenté de violer l’enfant de son cousin travaillant au sein du ministère de l’éducation.
Mais le père de la victime n’a jamais porté plainte car il avait pardonné au gardien »,

a précisé notre interlocuteur, ajoutant que l’accusé a également provoqué une bagarre avec une citoyenne.

« Je n’accepterai plus de le voir dans l’école.
Le gardien est à l’heure actuelle entre les mains de la police », a conclu Hamed Briki.

Source : Réalités

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