Lorient | Inceste et pédophilie chez les Témoins de Jehovah

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Pédocriminel En liberté

Violée par son père, son calvaire aura duré 13 ans
Une enquête a été ouverte pour ” viols et inceste ” dans une communauté.

Une enquête a été ouverte suite à la plainte d’Hélène S. qui prétend avoir été violée pendant 13 ans par son père.

Elle également accuse la communauté des Témoins de Jéhovah dont elle faisait partie d’avoir couvert ces actes.

Agée de 34 ans aujourd’hui, la victime prétend avoir été sexuellement abusée par son père pendant 13 ans, de ses 8 à ses 21 ans.

Elle déclare ces mots effroyables :

” Ma vie est finie, je me bats pour mes enfants. Un pédocriminel est dans la nature “

Cette Lorientaise, désormais professeure de piano, a déposé une première plainte en 2019, poussée par son mari.

Selon une source proche de l’enquête, les parents de la plaignante, appartenant aux Témoins de Jéhovah, ont été placés en garde à vue le 3 mai pendant 24 heures, puis laissés libres.

Une enquête préliminaire a été ouverte et est toujours en cours, selon le parquet de Lorient.

Pour accélérer les procédures et faire en sorte qu’un juge d’instruction soit nommé, Hélène s’est constituée partie civile en décembre 2021, révèle Le Figaro.

L’avocate Karine Shebabose, se félicite auprès de nos confrères :

” On passe d’une situation passive, à une situation où on est dans l’action “

Hélène S. raconte que son père l’aurait contrainte à des pénétrations anales “dès qu’il le pouvait”.

Elle déclare aux journalistes :

” Mon père aimait les jeunes filles, ça l’excitait “

Puis elle poursuit en expliquant avoir vécu son premier viol à l’âge de 8 ans après que sa maman lui a demandé de passer la nuit avec son père.

La victime présumée met aussi en cause sa mère.

En effet, cette dernière lui aurait demandé “à de nombreuses reprises” de dormir avec son mari, la traitant de “coincée” lorsqu’elle se plaignait des atteintes sexuelles de son père, selon la plainte.

La Lorientaise affirme qu’une “échelle de perversité” survenue sous les yeux de sa mère, qui “feignait l’ignorance”.

Voici ce que l’on peut lire dans le rapport de plainte déposé par la victime :

Hélène explique avoir été contrainte à des pénétrations anales digitales, mais aussi avec divers objets comme “des bananes, crayons ou petites cuillères lorsqu’elle faisait la vaisselle, qu’elle était dans la douche ou qu’elle se baissait”

D’après la victime présumée, son père justifiait ses agissements par des ” prétextes religieux “.

Elle raconte :

” Nous devions tout le temps être en robe ou jupe car nous devons honorer Dieu par notre tenue et être prêt à rendre témoignage en toutes circonstances à l’extérieur “

L’accusé se défend :

” Je n’ai rien fait, j’aime trop mes enfants pour leur faire du mal “

Quant à la mère, elle a également et fermement nié les faits devant les policiers.

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