Saint-Gaudens | Le cyberpédophile condamné à deux ans de prison avec sursis

oui

Pédocriminel En liberté

Il les forçait à lui envoyer des photos dénudées, à se filmer.
Un homme de 38 ans a été jugé par le tribunal correctionnel de Saint-Gaudens ce jeudi 8 juin 2023, pour des faits de détention et de diffusion d’images à caractère pédopornographique et incitation au viol. 

Les faits se sont produits entre 2012 et 2020.

Cet ancien commercial de 38 ans s’adonnait à des actes de pédophilie sur internet.

Lors d’une saisie en 2020, les enquêteurs ont trouvé sur l’ordinateur et le téléphone du prévenu, une série de photos à caractère pédopornographique ainsi que des conversations échangées sur les réseaux sociaux avec des filles mineures entre 2012 et 2017, résidant dans les communes de Plaisance-du-Touch, Tournefeuille et Carbonne.

Il les forçait à lui envoyer des photos dénudées et à se filmer en train de “s’enfoncer des objets dans les parties intimes”.

Sur des forums, l’homme faisait l’apologie du viol, incitant un homme au viol de sa sœur.

En octobre 2013, il a incité une fille qui dit s’être fait violer à trois reprises et vouloir en finir, à se “mutiler le vagin“.

Le substitut du procureur a reconnu le manque d’empathie de l’homme pour les jeunes filles qu’il qualifiait de “sale chienne“, “pute“, “pétasse” et n’hésitait pas à user de chantage pour obtenir des faveurs sexuelles, il précise:

“Cette soif de domination est le moyen pour lui d’affirmer sa virilité”.

Les réseaux sociaux lui permettaient de laisser libre cours à ses fantasmes non assumés.

Le prévenu a reconnu les faits même s’il avance qu’il ne pensait pas que ses actions avaient un impact sur le réel.

“Je parlais à des avatars, ce n’était que le monde virtuel”, dit-il pour minimiser ses actes.

Argument rapidement démonté par le substitut du procureur qui affirme que le prévenu voyait à travers sa webcam les jeunes filles qui se cachaient derrière ces avatars.

De plus, l’homme a proposé à maintes reprises des rencontres tarifées à plusieurs d’entre elles, dépassant ainsi la sphère virtuelle.

L’homme placé sous contrôle judiciaire a été reconnu coupable des faits et écope de 24 mois d’emprisonnement avec sursis, d’un suivi sociojudiciaire de cinq ans et d’une injonction de soins.

L’homme, inscrit au fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes (Fijais), a interdiction de fréquenter des lieux et d’exercer une activité en lien avec les mineurs.

Source(s):