Tinder interdit son accès aux moins de 18 ans pour éviter d’attirer les pervers ?

Tinder autorise depuis son lancement les 13-17 ans à se rendre sur son application, tout en les empêchant d’interagir avec les autres utilisateurs du même âge.
A partir de la semaine prochaine, ils se verront refuser l’accès. Le but ? Eviter les inscriptions d’adultes qui cherchent à se faire passer pour des mineurs.

Les crimes impliquant Tinder et Grinder sont en forte hausse depuis 2013. | Photo SIPA
Les crimes impliquant Tinder et Grinder sont en forte hausse depuis 2013. | Photo SIPA
Tinder serait-il devenu un repaire de pédophiles au point de devoir en bannir ses utilisateurs les plus jeunes ?

À la différence des autres applications, depuis son lancement, l’application de drague autorise les 13-17 ans à se rendre sur sa plateforme, tout en indiquant limiter leurs échanges potentiels avec d’autres utilisateurs du même âge.

Dès la semaine prochaine, il faudra désormais être majeur pour “swipper” de gauche à droite sur l’application de drague la plus célèbre.

“Sur une plate-forme qui a facilité 11 milliards de rencontres, nous avons la responsabilité d’évaluer en permanence les expériences offertes à nos utilisateurs”, explique dans un communiqué lapidaire Rosette Pambakian, vice-présidente de Tinder, citée par le site américain TechCrunch.

La vérification de l’âge se fait uniquement à partir du profil Facebook des nouveaux inscrits sur la plateforme. Autant dire qu’il n’était pas difficile de mentir sur son âge.

Les crimes impliquant Tinder et Grinder en fortes hausses

Evidemment, cette nouvelle politique de restriction n’empêchera pas les ados d’accéder à la plateforme en modifiant celui indiqué dans leurs profils Facebook. Sans vraiment le dire, le réseau social américain espère ainsi éviter les inscriptions d’adultes qui cherchent à se faire passer pour des mineurs pour essayer des les approcher.

Si le sujet est tabou, il n’en reste pas moins préoccupant. En effet, le nombre de crimes (viols, agressions sexuelles, tentatives de meurtre, pédophilie, chantage…), impliquant d’une manière ou d’une autre les applis de rencontre Tinder et Grindr, aurait été multiplié par sept depuis 2013 en Angleterre et au Pays de Galles, selon la police britannique.

Afin de minimiser les risques, les autorités et les associations donnent des conseils de bon sens. Notamment de ne pas transmettre à des contacts des informations personnelles avant d’être certain de l’identité de la personne, ou encore de toujours prévenir un ami du lieu de rendez-vous prévu avec une personne rencontrée sur un tel site.

Source : http://www.metronews.fr/

 

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