Nanterre | Procès de deux pédocriminels récidivistes

Deux amis, récidivistes, sont jugés pour agressions sexuelles et viols sur six enfants à Vanves. Les faits remontent à 2014 et 2015.

L’un des accusés aurait abusé de six enfants, dont son propre fils et son beau-fils, tandis que l’autre aurait fait deux victimes, deux jeunes garçons.

Les deux hommes, récidivistes, sont jugés à la cour d’assises des Hauts-de-Seine, à Nanterre, pendant six jours de procès. Le verdict sera rendu le 26 février, rapporte le Parisien.

Âgés de 35 et 37 ans, les deux hommes auraient été amants. Le premier, ancien animateur dans un club de tennis, a été poursuivi en 2008 pour agression sexuelle et tentative de viol sur un enfant de six ans. Son comparse, lui, a été condamné à deux reprises pour détentions d’images pédopornographiques.

C’est grâce au témoignage d’une victime du premier que la lumière a été faite sur les agissements. Peu avant le réveillon de Noël, en 2015, un jeune garçon s’est confié à sa mère, lui apprenant les attouchements du père d’un de ses amis.

S’il échappe au viol, il assiste aux abus du père sur son ami, alors âgé de 7 ans et déjà transformé en « objet sexuel », selon les mots du psychologue.

Ce type de scénario se serait répété, révèle l’enquête. D’autres copains de l’enfant se sont retrouvés piégés dans la même situation lorsqu’ils venaient jouer chez lui.

Le deuxième accusé aurait également abusé du fils de son comparse, son « petit préféré ». Difficile pour les policiers de savoir le nombre d’abus qu’ont subis les enfants victimes des deux hommes. Les victimes, âgées de 6 à 13 ans, ont eu du mal à s’exprimer.

L’impact et les dégâts de ces pratiques, en revanche, ont été constatés par l’expert psychologue : « choc traumatique grave et profondes perturbations dans la construction de la personnalité », écrit-il ainsi pour le fils de l’un des accusés.

L’expert a également diagnostiqué les deux hommes, qui souffriraient d’un « déficit de contrôle pulsionnel de type pédophile » pour l’un, et « polyperversion sexuelle » pour le second.

Le tribunal s’est donné six jours pour faire la lumière sur cette sombre affaire.

Verdict à venir.

Source : lagazette-ladefense.fr

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