Orée-d’Anjou | 10 mois sous bracelet électronique pour détention et diffusion d’images pédopornographiques

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Sur les réseaux sociaux, il demandait et envoyait des photos à caractère sexuelle à des mineurs
Mercredi 10 janvier 2024, un homme comparaissait devant le tribunal d’Angers pour des faits de corruption de mineur, de détention et de partage d’images à caractère pédopornographique commis de janvier 2019 à août 2023 à Orée-d’Anjou (Maine-et-Loire).

Ce mercredi 10 janvier 2024, un homme âgé de 39 ans comparaissait libre devant le tribunal d’Angers (Maine-et-Loire) pour avoir favorisé la corruption de mineurs en ligne, détenu et partagé des images à caractère pédopornographique depuis la commune d’Orée-d’Anjou, de janvier 2019 à août 2023.

Durant cette période, il a rejoint des groupes de discussion et de diffusion d’images de mineurs.

Il a également engagé des conversations salaces avec des profils de mineurs sur les réseaux sociaux, demandant et envoyant lui-même des photos à caractère sexuel.

Affichant un certain malaise à la barre, le prévenu reconnaît les faits, excepté la quantité d’images détenues qui s’élève à 72 fichiers.

Il tente d’expliquer au tribunal:

« J’y suis allé par curiosité, je ne sais pas pourquoi j’ai fait ça. J’étais perdu »

« Ça me servait d’exutoire »

Dans son enfance, le prévenu explique avoir été victime d’agression sexuelle par son propre frère.

Cet événement impactant et un certain manque de satisfaction auprès de sa compagne l’auraient ainsi amené à se tourner par curiosité vers ces groupes de discussions.

« Ça me servait d’exutoire, du fait de mon manque de confiance en moi », affirme-t-il.

Aujourd’hui salarié dans le secteur de l’industrie, le prévenu suit une psychothérapie. Son expertise psychiatrique ne relève aucune anomalie mentale particulière.

La procureure de la République souligne le fait que le prévenu ne s’est pas contenté de consulter des sites, il a été actif en participant à des discussions et en diffusant des images.

Elle requiert alors un suivi socio judiciaire pendant cinq ans avec la peine de deux ans de prison en cas de non-suivi.

Elle ajoute également l’interdiction d’effectuer de futures activités impliquant des mineurs.

Après en avoir délibéré, le tribunal suit les réquisitions, ajoutant la peine de dix mois d’emprisonnement ferme avec aménagement sous forme de bracelet électronique.

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