France | Un homme écope de 6 mois ferme pour acte de pédophilie

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L’office national de police “Protect system” détecte des téléchargements illicites
Un troisième fait à caractère sexuel pour *Sylvain, 64 ans. Deux agressions sexuelles en 2000 et 2003, avec deux condamnations en 2005, malgré appels de ces décisions. Une peine de prison était prononcée, avec obligations de soins et interdictions de contacts, inscription au Fijais.

Courant septembre, l’office national de police “Protect system” détecte des téléchargements illicites.

L’adresse informatique IP identifie l’auteur ; Sylvain.

Des investigations, dont une perquisition démontre sur une clé USB, la détention, l’enregistrement et la diffusion d’images de mineurs présentant un caractère pornographique durant la période du 19 septembre 2016 au 19 septembre 2022.

Le matériel informatique est saisi.

Sylvain, placé en détention provisoire est traduit en comparution immédiate.

Dans le box, il tente de s’expliquer :

“Je cliquais un petit peu partout.

C’est par hasard que je suis tombé dessus, et puis j’ai glissé dans le voyeurisme.

Je ne suis pas attiré par les enfants”.

Les experts font état de problème de relation affective, pas de déviance sexuelle, pas de trouble mental, mais une possibilité de passage à l’acte.

Un suivi socio judiciaire est préconisé.

Il déclare :

“Je n’ai pas fait ce dont on m’accuse.

Accusé d’être un pédophile, je suis tombé en dépression.

Je suis prêt à me faire soigner”

La présidente insiste sur :

“L’exploitation de ces mineurs, et les lourdes conséquences pour le développement de ces enfants”

La substitut dénonce des faits insupportables pour :

“Satisfaire l’appétit d’un public dont il fait partie”.

Soutenant l’obligation de soins, et tentant de relativiser “100 photos émises d’un consommateur passif, Maître Diaka, conseil de Sylvain avance :

“Quand on touche au sacré, il faut en payer le prix”

Le prévenu écope de 6 mois ferme avec maintien en détention, un suivi socio judiciaire de 5 ans avec injonction de soins, interdiction de tous contacts et de paraître en tous lieux impliquant des mineurs, confiscation des scellés.

2 ans de prison en cas de non-respect de ces mesures.

*(Prénom modifié)

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