Lons-le-Saulnier | 15 ans de réclusion criminelle pour des viols sur mineur

MAJ du 25/02/17

15 ans de réclusion criminelle pour des viols sur mineur

Dans ce procès, trois jeunes filles, mineures au moment des faits sont sur le banc des parties civiles. Photo illustration Le Progrès

L’avocat général de cour d’assises du Jura, Elsa Beurton, avait requis, ce vendredi, 16 ans de réclusion criminelle à l’encontre d’un quadragénaire jurassien accusé de deux viols sur mineurs. Il était également poursuivi pour agressions sexuelles, corruption de mineur, détention d’images pédopornographiques et consultation de site internet du même genre.

Durant son procès qui se tenait au palais de justice de Lons-le-Saunier depuis mercredi, il n’a reconnu qu’un viol sur les deux. L’ensemble des faits remontent à une période allant de 2009 à 2013.

La cour d’assises l’a finalement condamné à quinze années de réclusion criminelle.

Source: Le Progrès 


 

Article du 23/02/17

Lons-le-Saulnier | Viol sur mineur : « Je lui ai fait ce que je faisais à ma femme »

 

Un homme de 44 ans est jugé depuis ce mercredi par la cour d’assises du Jura pour viol et agressions sexuelles sur mineur.

Ce jour de décembre 2013, il l’avait promis au père de sa victime : il conduirait sa fille à une partie de bowling avec d’autres enfants et la ramènerait en fin d’après-midi.

Au lieu de ça, il l’a violée chez lui.

« Je lui ai fait ce que je fais d’habitude à ma femme »,

a-t-il affirmé devant la cour d’assises.

L’accusé avait rencontré sa victime dans le cadre de son travail.

Handicapée physiquement et mentalement à la suite d’un accident de la route, cette jeune fille était âgée de 16 ans à l’époque.

Chauffeur, l’accusé avait l’habitude de la conduire à la section d’éducation motrice de Lons.

Le jour du crime, il n’a pas eu de mal à la convaincre de passer la journée avec lui, profitant sans doute de sa vulnérabilité.

Il l’a emmenée à son domicile, lui a montré des dessins animés, avant d’abuser d’elle, usant de son corps et de vibromasseurs.

 

Deux autres victimes

Le soir même, le père de la jeune fille a vu sa culotte maculée de sang et a tout de suite prévenu les gendarmes.

Ces faits glaçants ont été confirmés à la barre par la victime.

L’expertise psychiatrique de l’accusé qui sera évoquée ce jeudi devrait donner plus d’indices sur les raisons de son passage à l’acte.

Le quadragénaire a déjà reconnu une attirance sexuelle pour les enfants.

Autre élément peut-être important du débat qui n’est pas à huis clos, il est atteint du syndrome de Klinefelter, une particularité chromosomique cause d’infertilité et de retard de puberté.

Dans ce procès, le quadragénaire est également poursuivi pour des agressions sexuelles sur deux autres jeunes filles, dont sa nièce.

Il doit aussi répondre de détention d’images pédopornographiques.

Enfin, il est accusé d’un autre viol, seule infraction qu’il conteste.

Source: Le Progrès

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