Caen | La cour d’appel confirme 7 ans de prison ferme pour avoir agressé sexuellement 8 mineurs
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
non
- 10/03/2024
- 14:38
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Justice laxiste – Pédocriminel bientôt en liberté
04.03.2024 Manche – France :
Lui était âgé de 20 à 27 ans lorsqu’il infligeait les agressions sexuelles.
Incarcéré à la maison d’arrêt de Coutances depuis juillet 2021, et maintenu en détention jusqu’alors, il travaillait et n’avait alors jamais fait de demande de remise en liberté ni reçu la moindre visite.
Ce 3 mars, la Cour d’appel de Caen (Calvados) a rendu son délibéré concernant un Caennais de naissance, soupçonné d’agressions sexuelles sur mineurs. Si la culpabilité a été confirmée, la peine a, quant à elle, été infirmée.
L’homme de 29 ans est condamné à 7 ans d’emprisonnement, contre 8 ans en première instance. Le reste des réquisitions a été confirmé et il a été inscrit au Fichier des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes (Fijais).
Cet homme a, de janvier 2014 à juillet 2021, agressé sexuellement 8 mineurs – 6 garçons et 2 filles – de son entourage familial et amical dans le Nord-Cotentin.
Les faits, rappelés par le président Loïc Binauld, lors du jugement en appel le 17 janvier 2024, se déroulaient toujours selon le même mode opératoire : par ses attentions et sa gentillesse, le jeune homme, alors âgé de 20 à 27 ans, gagnait la confiance de couples de sa famille ou de ses amis, se rapprochait de leurs enfants qu’il invitait à jouer chez lui, voire à y passer la nuit. Il profitait ensuite de leurs jeux ou de leur sommeil.
« La révélation des faits a eu lieu lors d’une soirée en juin 2021. Soirée pendant laquelle les langues se sont déliées, relate en première instance, le président du tribunal correctionnel de Cherbourg. Les jeunes victimes font état de caresses, d’atteintes sexuelles et d’échanges de vidéos et d’images à caractère pédopornographique. »
Son casier compte une mention pour des faits de nature sexuelle, commis en 2017.
À la Cour d’appel de Caen, le 17 janvier 2024, les victimes, alors âgées de 2 à 14 ans, souvent dans les larmes, font état des conséquences de ces actes sur leur vie.
« Pensez à tous ces enfants et adolescents qui ne pourront pas se construire normalement »
lançait alors un jeune homme de 16 ans, qui a subi une vingtaine d’agressions entre ses 8 et ses 13 ans.
Le prévenu reconnaît globalement les faits, et présente des excuses à demi-mot. Mais assure ne pas s’en souvenir précisément puisqu’il était à chaque fois sous l’empire de la boisson.
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