Alençon | Condamné simplement à un suivi socio-judiciaire de 4 ans pour avoir abusé de sa nièce de 9 ans

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Pédocriminel En liberté

La victime, aujourd’hui âgée de 11 ans, souffre d’anorexie mentale.
Un homme de 27 ans, licencié en psychologie, solitaire et gamer (….), a été condamné à un suivi socio-judiciaire de 4 ans pour avoir abusé de sa nièce de 9 ans.

Recroquevillé à la barre du tribunal judiciaire d’Alençon devant lequel il tremble comme une feuille, l’homme aujourd’hui âgé de 27 ans bredouille des mots terribles :

« Oui, je voulais la toucher », confirme-t-il.

En novembre 2021, à Perche-en-Nocé, il gardait sa nièce d’à peine 9 ans.

La fillette était assoupie avec lui dans le canapé à regarder un dessin animé.

« j’ai eu un geste que je ne m’explique pas. Tout est allé très vite »

explique l’homme qui reconnaît avoir baissé le pantalon et la culotte de la gamine pour toucher son sexe.

« Elle a réagi. Je me suis excusé et je suis parti dans ma chambre »

ajoute-t-il en reconnaissant avoir déjà eu des pulsions identiques vis-à-vis de fillettes sans jamais, assure-t-il, être passé à l’acte.

Déroutant de franchise, car dans ce genre d’affaires les tribunaux ont plutôt l’habitude d’être confrontés à des auteurs d’agressions sexuelles sur mineures qui s’enferment dans le déni, l’homme confirme qu’il est actuellement suivi par un psychologue pour essayer d’y voir plus clair sur ses désirs délictuels et interdits.

Solitaire et sans emploi, l’oncle qui dit avoir décroché une licence en psychologie et qui explique n’avoir pas d’autres relations sociales que celles qu’il entretient avec des partenaires de jeux vidéo en ligne, concède n’avoir jamais eu de relation sexuelle mais « avoir encore des pensées qui me viennent aujourd’hui. J’essaie d’éviter les contacts avec les mineures. »

L’expert-psychiatre qui l’a rencontré et qui n’a pas diagnostiqué chez lui de trouble mental estime :

« Sans soin, il y a un risque d’installation dans la pédophilie. »

Malgré les aveux de l’oncle, les conséquences de son geste sur sa nièce, déjà marquée pendant l’enfance par un environnement familial conflictuel, s’avèrent abyssales.

Elle a notamment été placée en famille d’accueil pendant un an après la révélation des faits à cause de son comportement qui s’était aggravé après cet épisode. Mais pas seulement.

Absente à l’audience d’hier, la fillette qui souffre d’anorexie mentale a souhaité que l’avocat de sa maman assise sur le banc des victimes lise les quelques lignes d’un courrier que l’enfant lui a confié.

« Bonjour madame l’adulte, écrit-elle. J’ai peur encore aujourd’hui que les hommes me fassent mal. J’espère qu’il sera puni. »

« Il est honnête et reconnaît l’intention de son geste. Mais il va falloir, pour autant, tout faire pour prévenir un risque de récidive. Car il y a une crainte pour l’avenir », s’inquiète la procureure Marguerite Gamber.

Me Aline Bougeard, l’avocate du jeune homme qui a été condamné à un suivi socio-judiciaire pendant quatre ans, assure :

« Il reconnaît avoir des pensées qu’il sait anormales et il sait que c’est inquiétant. Il se rend compte de la gravité des faits »

Il a notamment interdiction d’entrer en contact avec des mineurs et interdiction de travailler à leur contact pendant dix ans.

Il devra également suivre des soins. S’il ne respecte pas l’une ou l’autre de ces obligations, il encourt une peine de dix-huit mois de prison.

Il est désormais inscrit au fichier des auteurs d’infractions sexuelles.

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