Rouen | 2 hommes accusés d’avoir abusé d’au moins 8 jeunes filles dans la sphère familiale

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Leurs femmes sont elles-aussi poursuivies
Viol incestueux commis sur un mineur; Multiples agressions sexuelles incestueuses sur un mineur vulnérable; Enregistrement d’image à caractère pornographique d’un mineur: c’est encore une terrible et sordide affaire de viols commis dans la sphère familiale.

La famille, ce terrain de chasse d’un duo de pédophiles et leurs complices, bientôt jugés à Rouen

Deux hommes de la région sont incarcérés avant leur procès prévu en novembre 2021, devant la cour criminelle de Seine-Maritime, accusés d’avoir abusé d’au moins huit jeunes filles dans la sphère familiale.

Une nouvelle fois, deux hommes vont comparaître devant la cour criminelle de Seine-Maritime, accusés d’avoir qui violé, qui agressé sexuellement et à plusieurs reprises des enfants dans la sphère familiale.

Viol incestueux commis sur un mineur de 15 ans ; multiples agressions sexuelles incestueuses sur un mineur vulnérable de plus de 15 ans par un ascendant ; enregistrement d’image à caractère pornographique d’un mineur de 15 ans : c’est encore une terrible et sordide affaire de viols commis dans la sphère familiale que la cour criminelle de Seine-Maritime aura à juger en novembre 2021.

Deux hommes de la région rouennaise actuellement détenus pour ces crimes sont accusés d’avoir abusé d’au moins huit jeunes filles.

Leurs femmes sont mises en examen et placées sous contrôle judiciaire pour non-dénonciation de ces mauvais traitements, privations et agressions sexuelles sur mineur.

Les tempes grisonnantes, de prime abord calme et posé, le premier accusé, 56 ans, a été placé en détention en octobre 2018 suite aux révélations de cette affaire.

S’il n’a pas touché ses propres enfants, il a finalement reconnu lors de ses auditions des baisers sur la bouche et des caresses, notamment dans une salle de bains qu’occupaient à tour de rôle d’autres jeunes filles, âgées d’une dizaine d’années.

Il prétextait vouloir s’y raser pour commettre l’irréparable. Mais, comme dans la grande majorité des affaires d’inceste, l’accusé assure ne plus trop se souvenir à cause de l’alcool qui attise les déviances perverses…

Psychiatres et psychologues résument :

« Aucune anomalie psychique, pas d’obligation de soins sinon pour sa problématique alcoolique. Sa sexualité permet à l’accusé, susceptible de récidive, de combler ses manques ».

Une personnalité bien différente de celle de son complice, également incarcéré depuis plus de deux ans et demi.

La peau mate presque cuivrée, les cheveux couleur jais retombant sur son blouson de type bomber, ce père de famille de 52 ans, originaire de Déville-lès-Rouen, est décrit par les experts comme :

« Une personne frustre, ayant vécu une enfance carencée et au niveau intellectuel limité probablement altéré par sa dépendance à l’alcool ».

C’est lui qui a pris des photos de sa fille et de ses belles-filles qu’il a ensuite envoyées au premier accusé, lui aussi membre de sa famille.

« Il banalise ses actes, ne présente aucun remords mais un danger criminologique ».

Son casier judiciaire fait état de cinq condamnations, dont certaines pour violences sur conjoint. Les juges ne manqueront pas d’en tenir compte.

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