Verniolle | Déjà accusé de trois viols, Mohamed Daniel Bureau nie avoir téléchargé de la pédopornographie

non

Des téléchargements involontaire ? “Vu la quantité de fichiers, c’est peu probable”
En plus des trois viols dont il est accusé, Mohamed Daniel Bureau est aussi poursuivi pour détention et enregistrement en vue de sa diffusion d’images à caractère pédopornographique.

Un aspect du dossier qui a été abordé technniquement durant le début d’après-midi de la première journée d’audience, hier.

Ce sont notamment les expertises informatiques qui ont pris le plus de temps à examiner.

“Nous avons retrouvé beaucoup de consultation de pages de sites pornographiques qui mettent en scène des acteurs homosexuels qui se présentent comme mineurs alors qu’ils ont, je l’ai vérifié, l’âge légal dans leur pays, a expliqué l’expert mandaté.

Mais l’accusé a aussi eu une autre pratique qui consistait à télécharger sur le logiciel “peer to peer” eMule, ou pirate à pirate, 176 vidéos à caractères pédopornographiques.”

Outre des vidéos homosexuelles donc,

“il a téléchargé des vidéos de fillettes qui auraient entre huit et treize ans seule, avec un ou plusieurs hommes”,

note l’expert.

“Ces téléchargements auraient-ils pu ne pas être volontaire ?”

lui a demande Me Gontier, conseil de partie civile.

“Vu la quantité de fichiers, c’est peu probable, d’autant qu’il y a une certaine cohérence entre eux”,

lui a-t-il répondu.

Une consommation de vidéos mettant en scène des mineurs que l’accusé nie fermement, expliquant qu’il pourrait s’agir des anciens propriétaires de disques durs externes qu’il utilisait.

“J’en ai récupérés certains dans la rue, je ne sais pas ce qu’il y avait dessus avant que je les utilise.

Pour moi, lorsque je commence à les utiliser, ils sont vierges.”

Source(s):