Saint-Clément | Sept ans et trois mois de prison ferme pour l’auteur d’une agression sexuelle sur mineur

Jugé à huis clos, un homme de 46 ans a été reconnu coupable, ce mardi 2 octobre 2018, d’agression sexuelle en récidive et de vol avec violence en récidive.

Un homme de 46 ans a été condamné ce mardi au tribunal de grande instance de Sens. © emmanuel gougeon .jpeg

Le tribunal correctionnel de Sens jugeait à huis clos ce mardi 2 octobre 2018, en comparution immédiate, un homme de 46 ans accusé d’agression sexuelle et de vol avec violence, le tout en état de récidive légale. Le Sénonais a écopé de sept ans et trois mois de prison ferme. Il a été maintenu en détention.

Les faitsLe 21 septembre 2018, dans le parc de la Ballastière, à Saint-Clément, une adolescente de 16 ans refuse les avances d’un quadragénaire. Elle fuit. L’homme la rattrape puis la met au sol. Il lui baisse son pantalon et procède à des attouchements sexuels.

L’agresseur prend la fuite après avoir été repéré par des promeneurs, emportant le téléphone portable de la victime. Il est interpellé le 28 septembre par les policiers du commissariat de Sens. Il s’agit d’un homme demeurant dans un foyer à Saint-Clément. Condamné en 2014 pour des faits similaires, il avait purgé sa peine en mars dernier.

Les réquisitionsContre cet homme de 46 ans vivant dans un foyer à Saint-Clément, selon nos sources, le ministère public a requis la peine de sept ans de prison, la révocation de peines de prison avec sursis,  et un suivi socio-judiciaire de sept ans.

L’audienceL’audience a été frappée d’un huis clos, le tribunal donnant droit à la demande de la partie civile.  Selon nos sources, le prévenu, à la barre, a reconnu l’ensemble des faits qui lui étaient reprochés. Souffrant de troubles d’ordre psychologique, il a néanmoins été jugé accessible à une sanction pénale.

Le jugementL’homme de 46 ans demeurant à Saint-Clément écope de six ans de prison. Deux peines de six et neuf mois de prison avec sursis sont révoquées et s’ajoutent à la peine principale, soit un total de sept ans et trois mois. 

Le prévenu est condamné à huit ans de suivi socio-judicaire, avec notamment une obligation de soins. S’il refuse de prendre les traitements médicamenteux qui lui seront prescrits, il s’expose à une peine supplémentaire de trois ans de prison.

Le tribunal a choisi de prononcer son maintien en détention.

Il est inscrit dans le fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes (FIJAISV).

Source : lyonne.fr

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