Caen | Seulement 6 mois de sursis pour agression sexuelle et atteinte à la vie privée de deux mineures

oui

Pédocriminel En liberté

Il nous dit qu’il veut répondre de ses actes mais il nous oppose via son conseil
Condamné à du sursis par le tribunal judiciaire de Caen pour agression sexuelle et atteinte à la vie privée de deux de ses nièces
Le 29 Sept 2023 à Caen, Calvados (France), Un homme, âgé de 48 ans, a été condamné à du sursis par le tribunal judiciaire de Caen pour agression sexuelle et atteinte à la vie privée de deux de ses nièces par fixation d’images.

Un homme avait dénoncé le mari de sa soeur, qui habite au sud de Caen, quand il avait découvert dans l’ordinateur de ce dernier des historiques de consultations de sites pédopornographiques depuis 2009.

Dans son téléphone ont été découvertes des vidéos de deux nièces mineures tournées à leur insu dans des salles de bains.

L’homme s’est livré à des attouchements sur l’une d’entre elles.

« Je n’y croyais pas, j’avais dû me tromper, c’était impossible »,

a expliqué à la barre du tribunal judiciaire de Caen, jeudi 21 septembre, l’une des victimes que ses parents ont vu à l’époque se renfermer sur elle-même.

« En 2013,  j’ai pris conscience de ma dérive.

J’ai tout arrêté mais j’ai toujours su que je paierai un jour.

Je suis sincèrement désolé et mon souhait le plus cher est qu’elles puissent se reconstruire »,

déclare le quadragénaire qui consulte un psy, « pour comprendre ».

Mais comme le souligne l’avocate de la partie civile :

« seulement depuis 2021 et le lancement de la procédure.

Il nous dit qu’il veut répondre de ses actes mais il nous oppose via son conseil, une prescription pour certains faits.

Il veut bien assumer mais pas trop quand même. »

« Peut-il recommencer un jour ? »

interroge la procureure qui requiert 2 ans de suivi sociojudiciaire avec injonction de soins.

« Il avait tout cessé avant même d’être interpellé et il a tout reconnu y compris ce que les gendarmes ne savaient pas.

Il n’est pas dans l’évitement.

L’expert n’a pas relevé de dangerosité »,

plaide Me Aline Lebret, avocate du prévenu, qui estime qu’un sursis simple serait suffisant.

Jeudi 28 septembre, le tribunal a rendu son jugement et a condamné le prévenu pour les faits reprochés à compter de 2011 – ceux commis antérieurement ont été prescrits – à 6 mois d’emprisonnement assortis du sursis probatoire avec obligations de soins et interdiction de participer à des activités impliquant des mineurs.

Il est automatiquement inscrit au fichier des délinquants sexuels.

Par ailleurs, sa demande de dispense de mention du B2 au casier judiciaire a été rejetée.

Il devra indemniser, pour préjudice moral, la victime principale, de 2 000 €, sa soeur aînée de 800 €, leurs parents de 600 €.

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