Colombie | L’avocat commis d’office d’Óscar Eduardo Orjuela Pinzon, agresseur sexuel, bourreau et assassin d’un enfant de 22 mois a pleuré en plein procès

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Une vidéo qui démontre qu’il existe encore des gens avec du cœur
Me Javier Gildardo BAQUERO PACHON,l'avocat commis d'office d'Óscar Eduardo ORJUELA PINZON pendant le procès
Archive du 03 Février 2020 à Bogota en Colombie, Me Javier Gildardo BAQUERO PACHON, l’avocat commis d’office d’Óscar Eduardo ORJUELA PINZON, agresseur sexuel, bourreau et assassin d’un bambin de 22 mois se met à pleurer en plein procès.

Il avait été désigné pour défendre ce beau-père de 19 ans qui, au bout de 30 jours de cohabitation et 4 mois de relation avec Mme Alexis Andrea CONTRERAS (mais il se connaissaient depuis 10 ans, donc depuis l’enfance vu l’âge du taré) , la mère du bambin, a torturé – hématomes, griffures, brûlures – pendant 5 jours, de la tête aux pieds ( y compris des blessures sur les testicules et la langue) , et assassiné son fils le 25 janvier 2020.

La vidéo du procès où on voit l’avocat pleurer démontre qu’il existe encore des gens avec du cœur.

Je suis convaincu que notre société produit des psychopathes à la chaîne, des gens qui “font juste le taf” sans aucune empathie.

Des psychopathes, en effet, ne commettent pas forcément des crimes qui leur valent des condamnations pénales, mais sont aujourd’hui, avec le sourire et des discours creux, à la tête de pays, d’ONG, d’écoles, d’associations, de services étatiques, (et un long etcetera parmi eux des “influenceurs” qui gèrent des réseaux sociaux, notamment sur Telegram, et qui, pour se faire un nom, gagner de la moula sont prêts à tout – eux avec des discours clivants et anxiogènes – à diffuser et écrire n’importe quoi semant la confusion parmi leurs adeptes plongés dans une paranoïa qui s’accentue à mesure de leur fréquentation de ces réseaux associaux).

Pour revenir à l’affaire, les faits ont eu lieu du 20 au 25 janvier 2020 dans le quartier de San Cristobal à Bogota.

Les tortures avaient lieu pendant que la maman était au travail. Lorsqu’elle revenait et constatait des blessures, le taré trouvait toujours des explications (“il est tombé”, etc) et elle le croyait.

Malgré de longues recherches, je n’ai pas pu savoir à quelle peine, le monstre a été condamné mais je sais, d’après un article du 11 juin 2020, que 37 à 40 ans de prison ferme étaient requis par le Ministère Public contre lui.

L’occasion d’apprendre grâce à cet article qu’il ne pourra bénéficier d’une remise de peine car, en Colombie, les peines de prison résultant de crimes contre les mineurs sont légalement fixes.

Vidéo mise en ligne le 3 février 2020 par la chaîne YouTube de la chaîne TV colombienne “Noticias Caracol”
Durée : 2mn 17s

Dans la vidéo, on entend le juge dire, indigné devant un prévenu froid, sans remords, qu’il ne veut pas lire tous les détails des analyses médico-légales car il ne comprend pas qu’un être humain puisse faire ça à un bambin.

Il le compare à Luis Alfredo GARAVITO, aussi colombien, un homme qui est le plus prolifique – au moins 172 victimes dans les années 1990 – violeur et tueurs d’enfants au monde en relevant que l’enfant est mort le 25 janvier, jour de la naissance de Garavito.

Interview vidéo de l’avocat commis d’office Javier Pacheco ( 4mn51s)
Source écrite

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