Frontignan | La police trouve 300 gigas de fichiers pédopornographiques sur son ordinateur

Une soixantaine de personnes placées en garde à vue pour détention d’images pédopornographiques

Sur le ressort du tribunal judiciaire de Montpellier, une seule interpellation confirmée.

Une soixantaine de personnes, soupçonnées de téléchargements d’images pédopornographiques, ont été placées en garde à vue depuis le début de la semaine sur une trentaine de départements français dans le cadre d’une opération de grande ampleur appelée “Police2Pédo”.

Parmi elles, un retraité de 62 ans habite Frontignan.

Pas moins de deux cent vingt policiers ont été mobilisés depuis le début de la semaine afin de procéder à un vaste coup de filet antipédophile sur le territoire national.

Dans le cadre de cette opération d’envergure, baptisée “Police2Pédo”, une soixantaine de personnes, âgées de 28 à 75 ans, soupçonnées de téléchargements d’images pédopornographiques, ont été interpellées et placées en garde à vue.

Les adresses IP des internautes identifiées

L’enquête, menée par l’Office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP), a permis d’identifier l’adresse IP de ces internautes qui échangeaient des fichiers à l’aide de logiciels spéciaux pour ne pas être repérés.

Des centaines de milliers de photos ou vidéos ont ainsi été saisies mettant en scène des mineurs, ou montrant des viols d’enfants par les suspects eux-mêmes.

Un seul cas sur l’est Hérault

Sur le ressort du tribunal judiciaire de Montpellier, c’est-à-dire tout l’est Hérault, un retraité de 62 ans a été interpellé à Frontignan. Il est en garde à vue depuis ce mercredi 7 octobre.

“Environ 300 gigas de fichiers pédopornographiques, soigneusement répertoriés, ont été trouvés sur son ordinateur”

a confié Fabrice Bélargent, le procureur de la République de Montpellier, sollicité par Midi Libre.

Il a déclaré aux enquêteurs qu’il aimait transgresser l’interdit

Il faisait du partage de dossiers sur le darknet, réseau internet anonymisé.

“Il a déclaré aux enquêteurs (du SRPJ) ne pas prendre de plaisir sexuel en visionnant ces images mais aimer transgresser l’interdit.”

Il a été présenté au parquet ce vendredi en vue d’une comparution à délai différé. Son placement en détention a été requis par le parquet.

 

source : midilibre

 

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