Dordogne | Suspicion de tentative d’enlèvement à Marsac-sur-l’Isle

Le commissariat de Périgueux, qui a ouvert une enquête, donne des conseils aux familles pour savoir comment réagir et prévenir leurs enfants.

“Ne pas céder à la panique” : si, au commissariat de Périgueux, on prend très au sérieux l‘éventuelle tentative d’enlèvement d’une adolescente, lundi 5 octobre à Marsac-sur-l’Isle (Dordogne),  les policiers s’efforcent de délivrer un message d’apaisement aux familles périgourdines.

“Le véhicule signalé comme suspect à Marsac est un fourgon ou une fourgonnette de couleur blanche, il s’agit donc d’un modèle que l’on croise très fréquemment chaque jour. Il est demandé à chacun de rester vigilant sans pour autant céder à la panique.”

Ce vendredi 9 octobre en fin de journée, le commissariat a publié un communiqué de presse avec un certain nombre de recommandations aux enfants et aux parents “pour bien réagir en pareille situation”.

Ils conseillent aux parents de dire ceci à leur enfant :

“Lorsque c’est possible, ne pas se déplacer à pied seul ; privilégier un itinéraire fréquenté, bien éclairé lorsqu’il fait sombre ; ne pas marcher tout au bord du trottoir côté route.”

Si l’enfant est abordé par un adulte en véhicule, il ne doit pas répondre aux sollicitations du conducteur ou du passager, que ce soit un homme ou une femme, quelles qu’elles soient, et ne pas entretenir la discussion.

Il ne doit pas s’approcher du véhicule, mais au contraire en rester le plus éloigné possible.

S’il en a un, il doit activer rapidement son smartphone, “pour un appel en urgence ou une prise de cliché par exemple, mais aussi pour permettre une géolocalisation si besoin”.

Il doit partir en courant si le véhicule s’arrête et que quelqu’un en descend.

Autre conseil : attirer l’attention ou appeler à l’aide s’il y a des passants, des commerces ou des habitations à proximité.

Si possible, les policiers suggèrent de bien observer le véhicule (type, couleur, marque, immatriculation…) ou, mieux, de le photographier sans prendre de risque.

Et bien entendu de prévenir les forces de l’ordre en composant le 17, le plus vite possible.

Mais ils invitent aussi à éviter “l’encombrement des lignes d’urgence” : “L’appel au 17 (police-secours) doit être réservé à l’observation d’éléments suspects objectifs ou bien sûr en cas de confrontation à un danger immédiat.”

Source : Sud Ouest

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