Melun | Une famille d’accueil devant le tribunal, soupçonnée de viols sur plusieurs mineurs
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 15/03/2017
- 00:00
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L’homme, qui nie les faits, a été mis en examen au début du mois de mars pour plusieurs viols et agressions sexuelles sur des mineurs qui lui avaient été confiés. Son épouse aurait assisté à certaines scènes.
De 2006 à 2016, le couple, un assistant familial et père de famille de 55 ans et son épouse, âgée de 57 ans, s’est vu confier des enfants et des jeunes majeurs par l’Aide à l’enfance de Seine-et-Marne.
Tous les deux ont été interpellés et placés en garde à vue le 6 mars dernier.
Selon une source judiciaire, confirmant une information du Parisien, l’homme, père de deux enfants, est soupçonné de viols et d’agressions sexuelles sur plusieurs mineurs qui lui avaient été confiés.
Il a été mis en examen et incarcéré.
Son épouse, qui n’aurait pas participé aux viols, a été mise en examen pour non-dénonciation de crime et laissée libre sous contrôle judiciaire.
Plus d’une dizaine de mineurs seraient concernés.
L’épouse reconnaît partiellement “avoir assisté” à des attouchements
Point de départ de l’enquête: le comportement de l’assistant familial a été signalé par l’Aide sociale à l’enfance.
Le service a accusé l’homme d’avoir agressé sexuellement un enfant de six ans.
Lors d’investigations menées par la sûreté départementale de Seine-et-Marne, les soupçons se sont étendus à au moins 10 autres mineurs, susceptibles d’avoir été violés par le quinquagénaire.
Tous les enfants dont le couple s’occupait ont été placés dans de nouveaux foyers, à la fin de l’été 2016, selon le quotidien.
Il ajoute que certains des mineurs ont affirmé avoir été consentants lors des relations sexuelles.
Plusieurs d’entre eux seraient restés en contact avec le père de famille.
Lorsqu’il a été placé en garde à vue début mars, en dépit de confrontations avec certains des enfants dont il avait la charge, le suspect a nié les faits, mais son épouse a reconnu partiellement “avoir assisté” à des attouchements.
Des signalements restés lettre morte
Le Parisien, qui précise que le couple a créé l’Association des assistants familiaux du 77 en 2009, affirme aussi qu’au début des années 2010, une première enquête pour des faits du même type avait été ouverte, mais aucune poursuite n’avait été décidée.
Des signalements de travailleurs sociaux seraient également restés lettre morte.
Selon une source proche de l’enquête, les enquêteurs de Seine-et-Marne cherchent à corroborer ces signalements anciens avec les éléments dont ils disposent, de son côté, le parquet de Melun n’a pas souhaité communiquer sur l’information judiciaire qu’il a ouverte.
Une source interrogée par Le Parisien affirme que
“les investigations qui se poursuivent devront notamment répondre à la question de savoir pourquoi ces signalements n’ont pas débouché sur une enquête, ainsi que sur les contrôles exercés au sein de cette famille d’accueil”.
Source : L’Express
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