Val-de-Marne | une professeur de collège placée en détention pour le viol de sa fille de 6 mois
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 21/04/2020
- 00:00
A 41 ans s’est rendue d’elle-même jeudi 16 février, au poste de police de Nogent-sur-Marne, pour y reconnaître avoir violé son bébé de 6 mois
Les faits sont tellement sordides qu’on a du mal à croire qu’ils puissent être l’œuvre d’un individu sain d’esprit. Pourtant c’est bien en prison et non dans un hôpital psychiatrique qu’une habitante de Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne) a été envoyée ce week-end.
Cette mère de famille de 41 ans a été mise en examen pour « viol incestueux sur mineur de moins de 15 ans », nous a confirmé ce lundi matin le parquet de Créteil. En l’occurrence, elle est soupçonnée d’avoir violé sa petite fille âgée de seulement 6 mois.
Un psychiatre a considéré que son discernement n’était pas aboli.
Les faits sont tellement sordides qu’on a du mal à croire qu’ils puissent être l’œuvre d’un individu sain d’esprit. Pourtant c’est bien en prison et non dans un hôpital psychiatrique qu’une habitante de Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne) a été envoyée ce week-end.
Cette mère de famille de 41 ans a été mise en examen pour « viol incestueux sur mineur de moins de 15 ans », nous a confirmé ce lundi matin le parquet de Créteil. En l’occurrence, elle est soupçonnée d’avoir violé sa petite fille âgée de seulement 6 mois.
C’est la maman elle-même, enseignante à temps partiel dans plusieurs collèges du Val-de-Marne et de Seine-Saint-Denis, qui s’est présentée au commissariat de sa ville avec une vidéo où elle commet les actes qui lui sont reprochés.
Elle présente d’elle-même la vidéo aux policiers
Ce jeudi soir, cette professeur de musique pousse la porte du commissariat de Nogent-sur-Marne. Elle est bien embêtée, explique-t-elle, parce que le rectorat de Créteil l’accuserait de pédophilie. Et de sortir son téléphone portable pour montrer aux policiers la vidéo qui poserait « problème ».
Le fonctionnaire jette un œil et tombe sur cette scène où la femme commet sur une table à langer des actes de pénétration digitale.
Elle est aussitôt interpellée et placée en garde à vue. Le rectorat était-il au courant ? «Nous n’avons eu aucune remontée sur cette affaire, soulignait ce lundi soir son représentant. S’il y avait eu le moindre soupçon, l’enseignante aurait évidemment été suspendue sur le champ à titre conservatoire. Et un signalement aurait été transmis au parquet. »
L’affaire est confiée à la brigade des mineurs de la sûreté territoriale.
« Elle a expliqué qu’elle avait elle-même subi ce genre d’attouchements quand elle était enfant », précise une source proche de l’enquête.
La mère de famille est évidemment examinée par un psychiatre. Le médecin conclut à une altération du discernement mais pas à son abolition. En clair, elle est pour l’heure accessible à une sanction pénale. « Elle fera vraisemblablement l’objet d’une seconde expertise psychiatrique au cours de l’instruction », avance cependant une source judiciaire.
L’affaire fait d’autant plus froid dans le dos que la mise en examen travaillait au quotidien avec des enfants.
« Mon enfant l’a eue comme professeur de musique, se remémore un papa du collège Ronsard à Saint-Maur. C’était quelqu’un d’extrêmement étrange, très renfermé et qui parlait à peine français. »
L’enseignante a exercé toute l’année scolaire dernière dans cet établissement.
« Mis à part son attitude bizarre, il n’y avait rien à lui reprocher »
s’étonne le même parent d’élève. Depuis la rentrée, elle effectue des remplacements dans plusieurs collèges du Val-de-Marne, Camille-Pissarro à Saint-Maur et Jules-Ferry à Joinville notamment, mais aussi en Seine-Saint-Denis à Noisy-le-Grand.
Aucun élève ne se serait plaint de comportements déplacés de la part de l’enseignante. L’instruction permettra sans doute de confirmer cela.
Accusée de «viol incestueux sur mineur de moins de 15 ans», la fonctionnaire encourt plus de vingt ans de prison, l’infraction sexuelle commise par ascendant étant caractérisée comme une circonstance aggravante.
Le bébé a quant à lui été conduit à l’unité médico-judiciaire où il était examiné en attendant de savoir qui allait le garder.
source : leparisien, cnews
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