Autet | 10 mois sursis pour avoir toucher la poitrine d’une mineure de 12 ans

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Pédocriminel En liberté

L’agresseur écope 10 mois de prison avec sursis
Un Graylois comparaissait ce jeudi 13 octobre pour agression sexuelle imposée à une mineure.

Ces faits se sont produits en juin dernier, au restaurant de la plage d’Autet, alors que la jeune fille de 12 ans dînait avec sa maman.

L’homme, atteint de troubles psychiatriques, avait commis des attouchements sur une jeune fille de 12 ans, à Autet, en juin dernier.

Un Graylois de 49 ans comparaissait devant le tribunal de Vesoul pour des faits d’agression sexuelle sur mineure.

Les faits se sont produits en juin dernier, à la plage d’Autet.

Alors qu’une jeune fille de douze ans dîne au restaurant avec sa maman et une amie à elle, un homme vient les importuner.

Visiblement alcoolisé, l’homme s’approche de leur table et engage la conversation.

Son comportement, devenant assez lourd, les adultes tentent de le faire partir.

C’est alors qu’il touche la poitrine de la jeune fille de 12 ans en lui disant « tu as des petits nénés ».

La maman de cette dernière, qui a filmé toute la scène avec son téléphone, se rend à la gendarmerie pour déposer plainte.

Les enquêteurs vont alors recouper cette agression avec des faits antérieurs.

Deux amies qui profitaient de leur journée à vélo avaient déjà eu affaire à ce même homme, qui avait touché la poitrine de l’une et les fesses de l’autre.

Elles avaient pris le soin de filmer la scène, ce qui a permis de confondre le Graylois.

« La journée ne s’était pas bien passée »

Lors de son audition, après s’être reconnu sur la vidéo, l’homme a avoué son acte, le mettant sur le compte de son alcoolisation.

A la barre, l’homme qui souffre de troubles schizophrènes explique :

« La journée ne s’était pas bien passée, avec des problèmes familiaux »

Il a expliqué s’être senti en hypoglycémie et avoir « pris un coup de chaud ».

Après quoi il a bu une quinzaine de bières.

La présidente du tribunal, Jessica De Pourcq, réagit :

« Je ne suis pas sûre que lorsqu’on est en hypoglycémie, boire de l’alcool soit une bonne idée »

À la barre, le prévenu s’est confondu en excuse pendant de longues minutes en répétant :

« J’ai honte de ce comportement, je m’excuse pour la souffrance que j’ai infligée »

et en rappelant son alcoolisme très installé.

« Elle avait douze ans, Ça aurait dû s’arrêter là »

La présidente avant de l’interroger l’a sermonné :

« Vous êtes allé les déranger lourdement. Elle avait douze ans, ça aurait dû s’arrêter là »

« Est-ce qu’il y a eu une frustration ? »

Le prévenu a évoqué sa mère « très souffrante » et la difficulté de la voir dans cet état.

Troubles psychiatriques

L’expertise a confirmé que le prévenu est atteint d’un trouble schizo typique, qui se traduit par une difficulté à analyser son rapport avec les autres.

Accessible à la sanction pénale, le procureur a requis 8 mois de prison avec sursis intégral.

Il appuie :

« On l’atteint dans son intégrité et dans son intimité, pour une jeune fille, c’est quelque chose de fort »

Me Bertholde, qui assurait la défense du prévenu, a insisté sur ses aveux immédiats et sa détermination à vouloir réparer le mal commis.

En s’alignant sur la proposition du procureur, elle confie :

« Il reconnaît la gravité des faits. La petite elle souffre, c’est une évidence pour moi »

Le tribunal a prononcé une peine de 10 mois de prison avec sursis probatoire de deux ans et une obligation de soins et de travail, avec 70 heures de travaux d’intérêt général.

Il devra verser 1 000 euros au titre du préjudice moral causé à la jeune fille.

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