Montauban | Bracelet électronique pour un récidiviste qui viole une ado dans son sommeil

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Pédocriminel En liberté

Me Isabelle Rossi, avocate de la partie civile indique que ces faits sont de même nature qu’un viol
Jugé pour une agression sexuelle en récidive commise en janvier 2021 au cours d’une soirée entre amis, un Montalbanais de 27 ans a écopé de 8 mois ferme, sous bracelet électronique. Il avait commis alors que la victime dormait, une pénétration digitale.

Le prévenu déclare:

« Je ne savais pas ce que je faisais, j’aurais dû aller dormir ailleurs »

À la barre du tribunal correctionnel, Jimmy C., un Montalbanais de 27 ans, intérimaire dans l’aéronautique, répète en boucle ces mots sans parvenir à expliquer ce qui l’a conduit à commettre une nouvelle agression sexuelle.
En janvier dernier, Jimmy assiste avec d’autres amis dont Célia nous la prénommerons ainsi, seize ans à l’époque, a une soirée entre amis.

Tout le monde a décidé de dormir sur place en raison du couvre-feu, Célia a eu l’autorisation de sa mère.

Vers 2 heures du matin après une soirée alcoolisée, le meilleur ami de Célia installe un matelas dans une pièce sur lequel Jimmy, son pote et Célia dorment ensemble.

Me Isabelle Rossi, avocate de la partie civile, indique:

« Ce qui la réveille, c’est une douleur : celle d’un doigt qui va et vient en elle »

En assurant que ces faits « sont de même nature qu’un viol »

Le président Abentin intervient:

« Elle était d’accord ?
– Je n’en sais rien, je ne suis pas dans sa tête…
– Elle est endormie, elle ne vous a pas caressé ?, poursuit le juge.
– Je ne sais pas si elle dormait.
– Ce geste ne vous dérange pas ?
– Si beaucoup, elle a sursauté, je me suis excusée ».

Cette affaire n’est d’ailleurs pas la seule pour le prévenu déjà condamné en 2016 pour une agression digitale similaire alors qu’il était mineur.

Me Rossi informant que sa cliente est en pleine dépression après une hospitalisation deux mois jusqu’au 4 janvier dernier, tonne:

« Ce qui m’interpelle c’est qu’il ne souvient plus de ces faits de 2011 »

La substitut Jeanne Regagnon relève:

« Ce qui est inquiétant,  c’est le contexte d’opportunité de ce passage à l’acte »

En défense, Me Diane Payrou rappelle la culpabilité de son client et ses efforts pour trouver des réponses avec la consultation d’un psychiatre en ligne.

Le tribunal suit les réquisitions à 18 mois d’emprisonnement assortis de 10 mois de sursis probatoire, soit 8 mois ferme aménageable sous bracelet électronique.

Jimmy est également désormais inscrit au fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles (Fijais), et devra régler 800 € de préjudice moral à la mère de Célia.

La victime obtient une expertise psychiatrique, et un renvoi sur intérêt civil.

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