Chartres | Des images pédopornographiques retrouvées sur l’ordinateur d’un habitant d’Eure-et-Loir : “J’ai toujours été un pervers sexuel”

1.800 photos et 214 vidéos pornographiques avec des enfants sont retrouvées sur l’ordinateur d’un Eurélien de 28 ans. « Ce n’était que du virtuel. Je ne serais jamais passé à l’acte ».

Rémi Coutin, le procureur de la République du tribunal de Chartres, avertit : « Il y aura d’autres interpellations. Nous sommes en train d’enquêter sur ce qui est une véritable toile d’araignée ».

Le magistrat fait allusion aux échanges de photos pédopornographiques sur des forums de discussion sur internet.

« Je ne réalisais pas que derrière ces photos, il y avait des enfants qui se faisaient violer »Déjà, cette enquête a permis d’interpeller un Eurélien de 28 ans. L’homme vit aujourd’hui en Seine-Maritime avec sa compagne, avec laquelle il a un enfant de près de deux ans. Mais jusqu’au 2 février, il habitait chez sa mère, à Saint-Lubin-des-Joncherêts.

Les photos et les vidéos ont été découvertes sur l’ordinateur familial. 1.800 photos et 214 vidéos, montrant des scènes insoutenables de très jeunes enfants, violés par des adultes.

L’homme les échangeait avec d’autres internautes, sur des forums de discussion. Il tente maladroitement, d’expliquer : « Pour moi, ce n’était que du virtuel. Je ne réalisais pas que derrière ces photos, il y avait des enfants qui se faisaient violer ».

« Dégoût et nausée »En pleurs et intarissable dans le box des prévenus, il tente de trouver une explication : « J’ai toujours été un peu pervers. Mais ma perversité a évolué au fil du temps ».

Il évoque son enfance « avec un père absent », ses études au château des Vaux : « J’ai été condamné pour agression sexuelle sur mineur à cette époque. J’étais mineur moi aussi. Je me suis laissé entraîné par mes copains ».

Qu’il cherche à se trouver des excuses, choque le procureur : « Dégoût et nausée. Ce sont les mots qui correspondent le plus à ce que je ressens ». Le magistrat s’inquiète : « Je ne suis pas rassuré par sa personnalité. Il est potentiellement dangereux ».

L’homme est condamné à deux ans de prison, dont un mois ferme. « Votre attitude prouve que vous ne réalisez pas la portée de vos actes » justifie la présidente d’audience du tribunal.

À sa sortie de prison, il devra se soumettre à des soins psychologiques.

Source : lechorepublicain.fr

 

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