Suisse | Le père viole sa fille dès ses 11 ans, il écope de 3 ans et 6 mois ferme

Prison ferme pour un père pédophile

Condamné pour avoir violé plusieurs fois sa fille entre 11 et 17 ans, un père pédophile écope de trois ans et demi de prison ferme.

Le Tribunal criminel des Montagnes l’a reconnu coupable d’actes d’ordre sexuel avec des enfants, de viol et d’inceste

Affaire sordide devant le Tribunal criminel des Montagnes neuchâteloises.

Un père de famille a été reconnu coupable d’avoir forcé sa fille à des actes sexuels entre 2002 et 2008.

La petite était âgée de 11 ans au début des faits qui se sont produits en France voisine, puis à La Chaux-de-Fonds.

L’homme écope de 3 ans et demi de prison ferme pour actes d’ordre sexuel avec des enfants, viol, tentative de viol, inceste et contrainte sexuelle.

 Un calvaire

Durant ces 6 ans de calvaire, l’homme profitait de l’absence de sa femme pour s’adonner à des jeux sexuels, puis des viols sur son enfant.

Élevée dans la crainte de son père, sa fille n’a jamais osé avouer ses agissements à sa mère.

C’est seulement à 24 ans, après une discussion avec cette dernière, qui lui reprochait d’avoir pris ses distances avec son père qu’elle lui avoué ses agissements.

Mais elle n’a pas pu donner les détails, car c’était trop douloureux pour elle.

Le déclic serait venu lorsque la plaignante a vu sa petite nièce qui venait de naître.

C’est ce qui l’a motivée à dénoncer son père.

Selon elle, cet homme lui a « volé son enfance, sa virginité, sa vie et qu’elle ne peut pas le laisser partir sans qu’il n’y ait de suite ».

 Le père nie

Durant le procès, le père s’est déclaré innocent et a nié avoir touché sa fille.

Pendant l’interrogatoire, il a aussi avancé que les personnes qui touchent leurs propres enfants ne sont pas normales et que l’on ne peut pas faire ce genre d’actes.

Selon lui, c’est le fait d’avoir quitté son ex-femme qui aurait motivé sa propre fille à l’accuser.

Celle-ci lui aurait dit qu’il abandonnait sa propre famille et qu’: « il allait le payer très cher ».

Lors de son réquisitoire, le Ministère public a mis en lumière plusieurs éléments temporels qui corroboraient le témoignage de la plaignante et a mis de côté l’hypothèse de la vengeance.

La procureure a réclamé 3 ans et demi de prison avec détention provisoire pour des faits considérés comme grave.

Du côté de la défense, le prévenu aurait été la victime de sa fille, qui ne supportait pas qu’il se soit reconstruit avec une autre famille.

Devant le manque de preuves, la défense demandait l’acquittement.

 Témoignage plausible

Finalement, la version du Ministère public a été suivie par les juges, toutefois, sans la détention provisoire.

Ces derniers ont décidés que malgré le fait que cela soit la parole du père contre la fille, au travers du témoignage donné par la plaignante, les événements relatés étaient plausibles et véridiques.

Le conflit  conjugal entre l’homme et son ex-femme n’était  donc pas impliqué dans les déclarations de la victime.

Les parties ont 10 jours pour faire appel.

Source : rtn.ch

 

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