Boissy-Saint-Léger | Deux jockeys jugés à huis-clos pour le viol d’une mineur

Les deux anciens sportifs de haut-niveau comparaissent jusqu’à jeudi aux assises.

Boissy-Saint-Léger, domaine de Grosbois. Les deux jockeys accusés du viol de cette jeune femme effectuaient un stage d’entraîneurs à l’époque des faits. LP / Philippe de Poulpiquet

Elle est venue exprès de Suède accompagnée de ses parents. Ida, 19 ans, a retrouvé ce lundi matin les deux hommes accusés de l’avoir violé dans le temps du trot de Grosbois à Boissy-Saint-Léger (Val-de-Marne) en octobre 2016. Ces anciens jockeys, détenus depuis janvier 2017, comparaissent jusqu’à jeudi à huis clos à la cour d’assises du Val-de-Marne.

La nuit des faits, à l’issue d’une soirée d’anniversaire organisée dans un appartement du domaine, ils s’étaient rendus dans la chambre de cette stagiaire arrivée trois semaines plus tôt en France.

C’est ici que, selon l’accusation, ils l’auraient violée.

Pour ce premier jour d’audience, la personnalité de ces deux hommes, âgés de 29 et 34 ans, a été examinée par la cour.

Ces sportifs de haut-niveau, qui faisaient partie d’une écurie prestigieuse, effectuaient un stage pour devenir entraîneurs et se mettre à leur compte.

Ce lundi, deux policières ont détaillé l’enquête qui a été menée notamment en termes d’écoutes téléphoniques.

Ce mardi, les témoins et les experts devraient s’exprimer.

L’adolescente, qui tente de refaire sa vie en Suède, va surtout s’efforcer de s’exprimer.

Les avocats plaideront jeudi matin et le verdict devra tomber dans la soirée.

Source : Le Parisien

Actualisation du 19/05/19 : 10 ans de réclusion pour les jockeys

La cour d’assises du Val-de-Marne à Créteil a condamné ce jeudi soir deux anciens jockeys Sébastien B. et Emeric B. à 10 ans de réclusion.

Lors du procès qui s’est déroulé à huis clos, les accusés ne se sont pas défendus de la même façon.

Sébastien B, qui a imposé une fellation, a soutenu qu’il n’avait pas perçu d’opposition claire de la part de la victime.

Emeric B, qui l’a pénétrée au niveau vaginal et anal, n’a pas été plus lourdement condamné.

Source : Le Parisien

 

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