La Réunion | ​L’agent d’entretien d’une école qui abusait de sa fille écope d’une peine plus clémente

Une petite fille a subi des attouchements de son père pendant sept ans. Ce dernier était agent d’entretien dans une école à Petite-Île et a écopé de quatre ans de prison ferme.

Il y a de quoi faire paniquer n’importe quel parent. L’agent d’entretien d’une école de Petite-Île avait été condamné pour corruption de mineure et atteinte sexuelle incestueuse, à huit en de prison dont deux avec sursis.  En effet, sa fille a subi, de l’âge de six à onze ans, des attouchements de son propre père. Il se trouvait la semaine dernière devant la cour d’appel.

Mais ce n’est pas cet homme, discret, timide et simplet qui avait décidé de faire appel. Il s’agissait d’une décision du parquet afin de corriger “l’illégalité” de la peine prononcée par le tribunal correctionnel de Saint-Pierre.

Le détenu purgeait une peine de huit ans de prison dont deux avec sursis ; or le sursis ne concerne que les personnes condamnées à une peine de prison d’une durée de 5 ans maximum. L’avocat général avait donc requis six ans de prison ferme en y ajoutant un suivi socio-judiciaire pendant cinq ans et le retrait de son autorité parentale. Une durée d’emprisonnement identique, au final.

Quatre ans de prison ferme

Mais la cour d’appel a rendu sa décision ce jeudi : quatre ans de prison ferme. Peut-être est-ce l’expertise psychologique qui a convaincu les magistrats. Il s’agirait d’un individu frustre avec un niveau intellectuel très faible, semblable à celui d’un enfant. Ce “gaga” de la fratrie, selon ses frères et sœurs, issu d’une famille nombreuse sans père et une mère alcoolique, et aujourd’hui un père qui n’aurait compris l’impact de ses actes que récemment.

Ce travailleur sérieux dont l’école n’a jamais eu à se plaindre aurait été dangereux surtout pour sa fille.

 “Ce n’est pas la peine qui change quoi que ce soit pour cette petite fille”,

avait même avoué l’avocat général. 

Source : zinfos974.com

Le parquet a requis 6 ans de prison ferme contre le père de la petite. La décision sera rendue le 27 août.

Elle n’avait que six ans quand son père a commencé à la toucher. Et ces gestes réguliers, elles les subira pendant encore sept ans.

Condamné en mai dernier à 8 ans de prison dont deux avec sursis pour corruption de mineure de 15 ans et atteinte sexuelle incestueuse, J.D se trouvait devant la cour d’appel ce jeudi 20 août.

Le parquet avait en effet fait appel du jugement car la peine prononcée en 1ère instance était “illégale”.

En effet, le sursis concerne les personnes condamnées à une peine de prison d’une durée de 5 ans.

L’avocat général a donc requis à l’encontre du détenu six ans de prison ferme en y ajoutant un suivi socio-judiciaire pendant cinq ans et le retrait de son autorité parentale. La durée de détention restera donc la même si la cour d’appel suit les réquisitions du parquet.

“Ce n’est pas la peine qui change quoi que ce soit pour cette petite fille”, affirme l’avocat général.

C’est de 2012 à 2019, de l’âge de six à onze ans, qu’elle a subi des caresses et a vu son père se masturber. La mère était quant à elle absente.

Le seul repère de la petite était donc cet homme frustre, qui parle peu et qui aurait, selon l’expertise psychologique, un niveau intellectuel très faible, semblable même à celui d’un enfant. Lui-même issu d’une famille nombreuse avec un père absent et une mère alcoolique, c’était le “gaga” de la fratrie.

J.D, ancien agent d’entretien dans une école à Petite-Île – dont le directeur ni les collègues n’ont eu à se plaindre – ne présenterait pas de dangerosité psychiatrique mais une certaine dangerosité sociale, néanmoins. 

La cour d’appel rendra sa décision le 27 août prochain.

Source : zinfos974.com

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