Canada | 42 mois de prison pour avoir agressé sexuellement sa belle-fille pendant 5 ans

Un homme d’une cinquantaine d’années, dont nous devons taire l’identité afin de ne pas identifier la victime, est condamné à 42 mois de prison pour avoir agressé sexuellement sa belle-fille pendant cinq ans, alors qu’elle était âgée entre 12 et 17 ans, de 2007 à 2012.

Les agressions auraient commencé par des attouchements de manière épisodique pour finir par des agressions sexuelles complètes de manière plus régulière. La procureure de la Couronne, Me Éliane Beaulieu, réclamait une peine de cinq ans de prison alors que l’avocate de la Défense, Me Justine Guay-Langevin plaidait pour une sentence de deux ans de pénitencier.

La juge Andrée St-Pierre a imposé la peine ce vendredi au palais de justice de Rimouski.

« Les gestes ont évolué pendant cinq ans. De caresses aux parties génitales à des relations complètes (trois ou quatre), en passant par l’utilisation du vibrateur de la mère et le visionnement de films pornographiques avec l’accusé qui déclare même qu’elle est chanceuse d’avoir été déviergée par lui parce qu’il se souciait de son bien-être. Elle lui demande d’arrêter parce qu’elle a mal et il lui répond qu’elle va finir par aimer ça», raconte-t-elle.

« Monsieur semble maintenant réaliser avoir commis des gestes extrêmement graves, ce qu’il ne faisait pas au début remettant une partie de la faute sur la victime. Il dit regretter de l’avoir aimé comme une femme et non comme une fille. Il admet un problème d’alcool et une déviance sexuelle», poursuite la magistrate.

L’accusé a pleuré tout le long de la lecture de la décision. Parmi les facteurs aggravants, la juge St-Pierre retient les regrets tardifs et le fait que l’homme avait 46 ans et la victime 12 ans au début des agressions. Elle souligne que l’accusé a lui-même été abusé sexuellement par deux frères et victime d’intimidation à l’école.

Le juge St-Pierre estime que le dossier se rapproche des faits dans l’affaire de Guy Cloutier. Elle impose une peine de 42 mois de prison et soustrait 64 jours de détention préventive. L’accusé ne pourra posséder d’arme et il sera inscrit au registre des délinquants sexuels à perpétuité.

Au moment des agressions, l’accusé était âgé de 46 à 51 ans.

Source: L’Avantage

Source(s):