Coudekerque-Branche | Un beau-père condamné, mais qui n’ira pas en prison !

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Pédocriminel En liberté

« Si j’avais voulu la pénétrer, je l’aurais pénétrée ! »
Le père incestueux devra verser 12.000 euros de dommages et intérêts à sa fille. Et 1.000 euros à sa mère
Un Coudekerquois a agressé sexuellement sa belle-fille de 12 ans à quatre reprises. Il a aussi tenté de la violer. Il vient d’être condamné par le tribunal de Dunkerque, sa peine est aménageable.

Ce lundi, G.A., 54 ans, est visiblement agacé par les questions qu’on lui pose. À la barre du tribunal il reconnaît une agression sexuelle sur sa belle-fille, Roseline*, âgée de 12 ans au moment des faits. C’était en mars 2018, alors que sa femme était en train d’accoucher à la maternité.

« J’ai baissé sa culotte et lui ai caressé les fesses », avoue-t-il.

Sa jeune victime, également présente, n’a pas souhaité témoigner à la barre. Lors de son audition, elle a expliqué que cette fois-là, le mis en cause avait tout fait pour la pénétrer :

« Il me tenait par les hanches mais avait un problème d’érection ».

Probablement blessé dans son amour-propre, le prévenu s’emporte :

« Si j’avais voulu la pénétrer, je l’aurais pénétrée ! »

« Je lui demande pardon »

La jeune fille a subi trois autres atteintes sexuelles. Roseline en a parlé à sa mère, mais celle-ci a estimé que sa fille avait « chauffé son mari », et n’a pas porté plainte.

À la barre, elle tient encore le même discours, violent :

« Roseline était provocatrice ».

Entendue par la gendarmerie, elle avait indiqué que le mis en cause lui avait avoué avoir abusé de sa fille.

Ce n’est qu’en septembre 2020 que le père biologique de Roseline apprend ce qui s’est passé. Il porte plainte immédiatement, à la gendarmerie d’Hazebrouck, contre le nouveau mari de son ex-épouse.

Depuis, il a obtenu la garde de l’enfant.

Le tribunal a condamné le Coudekerquois à une peine d’emprisonnement de deux ans, dont un ferme mais aménageable.

Il a une interdiction de contact avec sa victime qu’il doit indemniser pour son préjudice moral.

« Je lui demande pardon », lâche l’individu en quittant le tribunal.

Il a dix jours pour faire appel.

* Le prénom a été modifié.

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