Saint-Sulpice-la-Pointe | 1 ans de prison ferme pour le viol sur son co-détenu

Celui que l’on surnomme “Papy” était déjà condamné à deux reprises dont 10 ans de prison pour viols sur mineurs.

Centre de détention de Saint-Sulpice

Le tribunal a condamné à 1 an de prison le sexagénaire de 67 ans pour les viol de son co-détenu.

Le pédocriminel de 67 ans qui à la barre du tribunal correctionnel de Castres s’appuie sur une béquille à cause d’un bassin déplacé, déclare:

«Tout ça est faux. C’est un mytho. Je ne suis pas un homosexuel»

Il met d’ailleurs en avant son handicap qui selon lui l’aurait empêché de commettre les agressions sexuelles que son ancien codétenu du centre de détention de Saint-Sulpice, un jeune homme fragile psychologiquement, a dénoncées.

Ce dernier, considéré comme une personne vulnérable, affirme en effet que durant tout le temps où il était en cellule avec celui que tout le monde surnomme Papy, a subi des attouchements chaque soir.

Et il décrit des scènes, où il est ligoté nu sur une chaise, qui auraient pu valoir les Assises à ce retraité qui a déjà été condamné à deux reprises et notamment à 10 ans de prison pour viols sur mineurs.

«Mais c’était des filles, pas des hommes», argumente encore le pervers qui avait déjà contesté les faits lors des précédentes affaires affirmant seulement avoir fait «pouet-pouet» à une de ses victimes.

Des dénégations systématiques qui, selon le procureur Céline Raignault qui a requis deux ans de prison, crédibilisent les propos de sa nouvelle victime. Car dans cette affaire, on est sur «la parole de l’un contre la parole de l’autre», sans éléments matériels.

«C’est la proie idéale», a affirmé l’avocate du jeune homme.

Ce dernier a été violé quand il était enfant par son grand-père paternel et qui était lui-même en détention pour avoir agressé sexuellement une infirmière.

«Il n’y a même pas de faisceaux concordants, a pour sa part plaidé l’avocate du prévenu demandant la relaxe. Comment aurait-il pu faire ce dont il est accusé alors qu’il peut à peine se mouvoir ?».

Ne voyant pas pourquoi la victime aurait inventé tout ça, le tribunal a finalement considéré le sexagénaire coupable et l’a condamné à 1 an de prison.

Source: ladepeche

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