Marnaz | Une fillette témoigne d’inceste – la justice classe sans suite

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Le même protocole appliqué pour discréditer l’enfant et le parent protecteur
Une maman se bat pour faire entendre la parole de son enfant et la protéger d’agressions sexuelles incestueuses. La volonté de protection d’une mère face à la perversité et face à la mécanique institutionnelle : encore le même schéma.

Gladys R. a fait appel à Wanted Pedo pour la soutenir dans son combat : faire entendre la parole de sa fille et la protéger d’agressions sexuelles incestueuses de la part du père.

Face aux pressions qu’elle subit de la part des instances de justice ainsi que de la gendarmerie, nous lui donnons l’espace de s’exprimer publiquement.

Le contexte et les témoignages de l’enfant :

Gladys est maman d’une petite fille de 5 ans, que nous appellerons Louise.

Louise est née de l’union de Mme Gladys R. avec M. Anthony H.

Le couple est séparé depuis avril 2017

Depuis la séparation le mode de garde est le suivant :

  • résidence fixée au domicile de la mère
  • droit de garde du père : un week-end sur 2 et la moitié des vacances scolaires

En Août 2018, Louise témoigne d’agressions sexuelles de la part de son père à son retour de vacances avec lui en Tunisie.

Elle a alors 3 ans.

*Pour des raisons évidentes de respect de l’intimité et de la pudeur de Louise*, nous partageons son témoignage sous forme audio sans l’image. Nous vous précisons que lors de ses témoignages, Louise* décrit  et reproduit des gestes de masturbation au niveau de son sexe.

 

Louise a également parlé des attouchements sexuels en classe et le directeur de l’école a fait une information préoccupante.

Louise a renouvelé son témoignage devant un psychologue ordonné par le juge aux affaires familiales.

L’expert précise :

«  A l’âge qui est le sien, il est impossible de considérer que de tels propos soient nés du simple imaginaire d’un enfant : il s’agit de gestes et de propos désignant un acte de sexualité génitale adulte naturellement absent de l’imaginaire infantile.  »

Gladys nous explique la chronologie des événements :

« A la suite de la plainte d’agressions sexuelles incestueuses sur ma fille, j’ai demandé l’éloignement du géniteur suite à son harcèlement, insultes par écrit, agression à mon domicile, abandon de famille, tentative d’enlèvement de mon enfant, menace de mort, coups et blessures. tout ça en 1 an et en vain. »

 

Une des agressions s’est produite au domicile de Gladys.

Elle était avec sa fille et une amie, qui a témoigné.

Monsieur est venu accompagné de sa famille, tambouriner à sa porte en l’insultant.

Les gendarmes sont intervenus au bout de deux heures et demi de menaces et insultes.

 

A la sortie de l’école il a voulu récupérer Louise* de force et a tenté de l’arracher des bras de la mère de Gladys.

Il a ensuite agressé celle-ci.

Des témoins sont intervenus.

Louise* était en pleurs et terrorisée.

« Quand ma mère et ma fille étaient en sécurité je suis intervenue pour le calmer. Il m’a insultée et a fini par me taper en me menaçant de mort et qu’il m’enlèverait ma fille. » nous explique Gladys

 

Ces plaintes n’ont donné lieu à aucun procès, ni enquête sociale concernant Monsieur H.

 

Vices de procédures flagrants et non prise en compte de la parole de l’enfant :

L’audition de Louise aura lieu 10 mois après le dépôt de plainte.

La procédure Mélanie n’est pas appliquée :

Louise sera entendue dans les locaux de la gendarmerie par 2 gendarmes en uniforme.

Louise, à ce moment âgée de 4 ans, est entendue seule, sans présence de pédopsychiatre.

Malgré les demandes de la maman, la retransmission écrite ne lui a toujours pas été transmise.

En octobre 2019, la plainte pour agressions sexuelles incestueuses est classée sans suite « faute d’éléments » 21 jours seulement après l’audition de Louise par les gendarmes.

Lors des auditions en gendarmerie, Gladys est très mal reçue, comme l’immense majorité des femmes victimes de violences, que ce soit pour témoigner de la violence psychologique et physique de son ex-conjoint et déposer plainte, autant que lors du dépôt de plainte pour protéger sa fille à la suite de son témoignage d’agressions sexuelles incestueuses.

Malgré ses demandes, la mère n’a eu aucun accès à l’enquête préliminaire pour comprendre les motivations d’un classement sans suite.

Suite aux intimidations récurrentes, la mère a par ailleurs porté plainte contre les gendarmes pour abus de pouvoir.

En réponse aux pressions qu’elle a subies, Wanted Pedo prévoit un prochain article à part entière avec preuves à l’appui.

Le JAF rendra le 22 août 2019 un jugement positionnant le mode de garde :

  • Lieu de résidence chez la mère
  • Mise en place de visites médiatisées pendant 2 mois pour reprise du mode de garde du père jusqu’à un week-end sur 2 et la moitié des vacances scolaires

Le JAF assoie ainsi l’autorité parentale conjointe de Mme Gladys R. et M. Anthony H., ayant une opinion prononcée quant à la véracité du témoignage de Louise alors même que l’enquête pour agressions sexuelles incestueuses est encore en cours.

Précisons ici que le niveau pénal (plainte pour agressions sexuelles incestueuses) a longtemps prévalu sur le civil (mode de garde), avant le changement législatif récent et controversé.

Le jugement prononcé par le JAF est en date du 22 août 2019 mais le classement de la plainte pour agressions sexuelles incestueuses est en date du 11 octobre 2019.

Le JAF a donc décidé du mode de garde selon sa propre interprétation de la situation et selon sa subjectivité, sans tenir compte de l’avis émis par l’expert psychologue qui exprime l’impossibilité pour un enfant d’imaginer des gestes sexués.

extrait du jugement du JAF :

Le juge, bien que n’étant pas pédopsychiatre, estime que :

“Les propos de Louise*, bien que réitérés devant l’expert comme à l’école, sont à relativiser dès lors que l’enfant était âgée de seulement trois ans et demi lorsque ces révélations ont débuté, qu’elle était donc particulièrement suggestive.”

Il n’attend même pas le résultat de l’enquête en cours pour se forger une opinion et définir le mode de garde de Louise* en fonction de sa subjectivité, négligeant complètement le risque de récidive et donnant sa bénédiction à l’exercice des droits du père.

Un profil psychologique à prendre en compte :

Concernant la personnalité de Monsieur H, Gladys R. décrit un homme à deux visages : un très sympathique pour l’extérieur et un autre maussade et cruel vis à vis d’elle.

« Quand on s’est rencontrés c’était absolument magnifique, il était charismatique, je le mettais sur un piédestal. Mais très vite je me suis retrouvée à sa merci, coupée de mes amis et mon entourage, sans travail et sans appartement. »

« Il passait constamment du chaud au froid. Il voulait tout savoir tout le temps, je devais faire un rapport détaillé, ne plus avoir d’intimité physique et morale. C’était des brimades, des phrases anodines mais méprisantes. La dévalorisation le dénigrement au quotidien, c’est épuisant. »

D’avant la séparation, monsieur s’investit très peu dans le quotidien ainsi que les soins portés à Louise*.

Gladys le décrit comme arrogant et sans cesse dans la séduction à l’extérieur et des excès de colères soudains, mais toujours au sein du foyer.

« J’ai trouvé la force de partir quand j’ai eu ma fille, pour ne pas qu’elle ait ce modèle de couple là et qu’elle ne vive pas le conflit familial. »

« A la suite de la séparation, il pleure devant Louise*, lui fait croire qu’il est gentil et très malheureux, que moi je suis nulle et très méchante et surtout que tout est de ma faute. Mon enfant subit des pressions, du chantage, un véritable lavage de cerveau jouant sur l’émotionnel et la culpabilisation, l’inversion des rôles et la victimisation. »

« Ce n’est qu’après la séparation que j’ai pris conscience qu’il m’avait détruite moralement et psychologiquement. Je n’étais plus moi-même. »

Gladys est inquiète concernant les fréquentations et l’entourage mafieux du père; elle craint pour sa sécurité physique et celle de sa fille.

Nécessité de fuir et appel à soutien citoyen :

Face à ce déni de justice et aux menaces de récidive d’agressions sexuelles sur Louise*, Gladys a préféré ne pas rester chez elle.

Accusée de non représentation d’enfant, comme dans de nombreuses situations où la responsabilité du parent et sa volonté de protection se placent au dessus des aberrations institutionnelles, autrement dit à leur juste place.

Je crois ma fille. En mon âme et conscience de mère il est hors de question que je confie Louise* à son géniteur incestueux.

Un signalement de ce dernier, souhaitant couper le lien entre Louise* et sa mère protectrice est suivi par l’ASE qui préconise la soustraction de l’enfant à Gladys.

Cette injonction est dans la lignée du jugement rendu par le JAF (qui présente Gladys comme une personne de mauvaise foi) et se base sur 3 visites d’1 heure au Conseil départemental dont nous n’avons aucun compte rendu.

Malgré toutes ses demandes et malgré l’obligation légale, Gladys n’a eu accès à aucune information motivant le positionnement de l’ASE.

voir en fin d’article : témoignage vidéo de Gladys 

Devant le nombre de situations similaires que nous suivions où l‘ASE appuie le discrédit du parent protecteur allant jusqu’à préconiser le placement, nous ne sommes pas surpris, choqués OUI, à chaque fois, mais aujourd’hui surpris NON…

Concernant Louise* et les conséquences pour Gladys, notamment d’être considérée comme fugitive aux yeux de la loi, cet article a pour intention de sensibiliser l’opinion publique sur les méthodes abusives des pouvoirs publics et également de solliciter le soutien en créant un contre pouvoir afin de protéger Louise*.

Nous croyons fermement que la démarche de Gladys est motivée par l’instinct de survie et de protection.

Devant ces défaillances systémiques de l’appareil socio-judiciaire, nous lui apportons tout notre soutien.

Le mot à la maman :

« Ma fille et moi sommes victimes, je suis obligée depuis 2 ans de prouver la véracité de mes plaintes en répondant aux gendarmes, en me défendant devant JAF, JDE, en acceptant une expertise psychologique, une enquête sociale, en faisant une pétition, en médiatisant ma situation et ma vie privée… alors que l’accusé est innocenté sans besoin de défense. »

« Je ne suis malheureusement pas un cas isolé et je ferai tout pour la défense de nos enfants.

Et pour ceux que ça étonne encore, il est temps d’ouvrir les yeux. Cela mérite de s’informer sur toutes situations similaires… »

« Je peux prouver que je suis une maman aimante, bienveillante, avec un travail et qui s’assume seule financièrement. Si je suis là aujourd’hui, c’est parce que j’estime vraiment que ma fille est en danger.

Je fais appel aux médias car mes plaintes restent sans suite et j’ai peur pour la vie de ma fille et la mienne. Je veux dénoncer les dysfonctionnements et prouver que je ne suis pas un cas isolé. »

Gladys a créé une association, une page d’information et de sensibilisation.

Elle est en lien avec d’autres parents, vivant des situations étrangement similaires…

En résumé :

Au niveau pénal : classement sans suite de la plainte pour agression sexuelle incestueuse après une enquête bâclée
Au niveau du JAF : droits de garde du parent toxique
Au niveau du JDE : volonté de retirer les droits de garde de la maman protectrice.

Depuis quand la présomption d’innocence des accusés est au détriment de la présomption d’innocence des victimes ?

Quelle est la valeur de l’innocence et de l’intégrité d’un enfant aux yeux de la justice ?

Quand le déni institutionnel glisse vers la complicité et la non assistance à personne en danger, quelle est la meilleure posture à adopter ? ou comment ne pas être dans l’illégalité ?!

Gladys est accusée de non représentation d’enfant et menacée par l’ASE de retrait de ses droits de mère.

https://wanted-pedo.com/videos/video/affaire-louise-temoignage-de-gladys-riffard/

Ne rien dire c’est accepter, ne rien faire c’est cautionner.

L’équipe Wanted Pedo

 

Source(s):

Entretiens téléphoniques
Pièces administratives
Témoignages