Vittel | Un instituteur quinquagénaire piégé par des élèves sur internet, il détenait des fichiers pédopornographiques sur son ordinateur

L’instituteur piégé par des lycéens jugé ce mardi

Photo d’illustration VM /Jérôme HUMBRECHT

L’homme avait été piégé par des lycéens du secteur de Vittel qui s’étaient fait passer pour une adolescente de 16 ans.

L’instituteur, qui enseigne dans une école de l’Ouest vosgien, sera jugé ce mardi 27 août par le tribunal correctionnel d’Épinal. L’homme avait été piégé par des lycéens du secteur de Vittel qui s’étaient fait passer pour une adolescente de 16 ans.

Répondant à un défi Facebook destiné à piéger de potentiels prédateurs sexuels, ils avaient créé un faux profil sur internet avant de se voir contacter par le suspect.

Après quelques jours de conversation numérique, les lycéens ont fini par donner rendez-vous à l’individu qui a accepté l’entrevue, pensant y rencontrer l’adolescente convoitée. Mais une fois sur place, à Vittel, l’homme s’est retrouvé face aux trois lycéens qui l’ont intimidé afin qu’il cesse ses agissements, avant de finalement le dénoncer à la gendarmerie.

Entendu par les militaires, l’instituteur a reconnu les faits. Une perquisition menée par la suite à son domicile a permis de mettre la main sur plusieurs dizaines d’images pédopornographiques stockées sur son ordinateur.

Le quinquagénaire, au casier vierge, aurait alors avoué le visionnage des documents tout en excluant leur téléchargement. En attendant son procès, il a été placé sous contrôle judiciaire strict. Il sera défendu ce mardi par Me Nancy Risacher.

Source : Vosges Matin

Actualisation du 28/08/2019 :

L’instituteur de l’ouest vosgien qui avait été piégé par des lycéens a été jugé ce mardi 27 août au tribunal correctionnel d’Épinal.

Au terme des débats, le ministère public a requis huit mois de prison avec sursis et mise à l’épreuve, en l’occurrence une obligation de soins, à l’encontre du quinquagénaire.

Ont également été requis l’interdiction définitive d’exercer une activité en contact avec des mineurs, professionnelle ou bénévole, et l’inscription au Fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles (Figes).

Notons que seul le volet sur la détention d’images pédopornographiques était jugé ce mardi.

Le volet sur la corruption de mineur fait encore l’objet d’une enquête.

L’avocate de l’accusé, Me Risacher, plaide la relaxe.

L’affaire est mise en délibéré au vendredi 6 septembre.

Source : Vosges Matin

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