Angoulême | Un deuxième jour de procès sous le signe de la confrontation

Alain Bouchet est accusé d’avoir violé et fait subir des agressions sexuelles à sa belle-fille. Son procès s’est ouvert lundi 10 février à la cour d’assises de la Charente

Alain Bouchet, au premier jour de son procès à la cour d’assises de Charente. photo loïc déquier

Le mardi 11 février à la cour d’assises de la Charente, s’ouvrait le deuxième jour du procès d’Alain Bouchet, accusé des viols et agressions sexuelles sur sa belle-fille pendant près de 15 ans, mais également de viols et violences à l’encontre de son ex-conjointe, et de violences envers sa fille, entre autres.

Un deuxième jour placé sous le signe de la confrontation des différentes versions, mais également entre Alain Bouchet et les parties civiles, appelées à la barre. L’accusé nie en bloc les faits qui lui sont reprochés, parlant d’une idylle amoureuse consentie. « Je n’ai violé personne », maintient-il au président de la cour, Marc Sauvage. Sa belle-fille, elle, défend une situation d’emprise et de peur subie depuis des années.

« J’ai vécu l’enfer »

« Il a gâché ma vie, ma jeunesse », exprime-t-elle à la barre. Lorsqu’elle évoque les faits du 27 et 28 octobre 2017, où Alain Bouchet lui aurait fait subir un viol, la jeune femme éclate en sanglots.

La défense quant à elle, met en avant de nombreux textos envoyés par la belle-fille à l’accusé, qui témoignerait, selon Rachid Rahmani, l’avocat d’Alain Bouchet, d’une « relation intime, normale. » Autre point de discorde : la version des faits de la victime aurait évolué au fil des auditions, notamment l’age précis auquel auraient commencé les agressions.

« J’ai vécu des années d’enfer si je ne peux pas être précise sur les dates et les ages, j’en suis désolée », a affirmé la belle-fille, agacée, à la barre.

Source : sudouest.fr

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