Vierville-sur-Mer | Prison avec sursis pour avoir filmé une fille de 4 ans sous sa douche

oui

Pédocriminel En liberté

L’homme aurait perdu pied à la suite de son divorce !
Reconnu coupable d’avoir filmé une mère et sa fille, âgée de 4 ans, alors qu’elles prenaient leur douche, et de détention de fichiers pédopornographiques.

Vierville-sur-Mer.

Jugé pour avoir filmé une maman et sa fillette sous la douche, il tente de mettre fin à ses jours

Jugé pour enregistrement d’images à caractère pornographique d’une mineure et tentative de voyeurisme aggravé, l’homme a tenté de mettre fin à ses jours, le matin de son procès.

Samedi 13 juillet 2019, dans le camping de Vierville-sur-Mer (Calvados), un homme est surpris en train de filmer une femme et sa fillette dans les cabines de douche à l’aide de son téléphone portable. Le lundi suivant, il est placé sous contrôle judiciaire.

Mardi 3 novembre 2020, il a été jugé en correctionnelle pour y répondre d’enregistrement d’image à caractère pornographique d’une mineure et tentative de voyeurisme aggravé (utilisation d’un moyen pour apercevoir à son insu et sans son consentement les parties intimes d’une personne).

Vincent*, 44 ans, convoqué au tribunal correctionnel mardi 3 novembre pour ces faits, a été dans l’impossibilité de se présenter à l’audience. En effet, à la suite d’un mail adressé à son avocate le matin même (dans lequel il l’informait qu’il allait mettre fin à ses jours), il a été hospitalisé pour tentative de suicide.

Ce 13 juillet 2019, une femme qui prend une douche dans une cabine du camping avec sa fillette âgée de 4 ans, se rend compte que quelqu’un les filme sous la paroi de la cabine. Ses cris font fuir le voyeur qui sera vite rattrapé.

Il reconnaîtra que c’est la deuxième fois qu’il filme cette femme et son enfant et que ces vidéos sont pour son usage personnel.

Il dit avoir basculé dans le porno à la suite de son divorce.

Mais c’est aussi de la pédopornographie que les enquêteurs retrouvent dans son portable.

Le procureur, en requérant une obligation de soins et 18 mois dont 6 mois ferme avec un sursis probatoire renforcé, confie :

« Même sans casier judiciaire, on peut se montrer inquiet ».

L’avocate plaide que son client, informaticien sans histoire, qui n’a eu aucun souci avec la justice, s’est senti isolé affectivement et a perdu pied à la suite de son divorce et d’un changement d’emploi.

« Alors il a commencé à consulter des sites pornographiques. Il ne parvient pas à comprendre ce qu’il a fait ni pourquoi il l’a fait. Son geste de ce matin exprime son désarroi ».

Vincent écope de 12 mois de prison avec sursis assortis d’un sursis probatoire de 24 mois et d’une injonction de soins.

* Vincent prénom d’emprunt.

Source(s):