Versailles | Il n’a que 14 ans et a tenté d’abuser d’au moins 2 fillettes de 10 ans

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Le prédateur sexuel n’avait que 14 ans
Après plusieurs semaines d’enquête qui les ont menés sur des fausses pistes les policiers ont confondu un adolescent qui avait tenté de violer deux fillettes de 10 ans, à Versailles.

C’est un record de précocité. Un adolescent de 14 ans a été mis en examen, mercredi par un juge pour enfant de Versailles (Yvelines). Il est soupçonné d’avoir tenté d’abuser de deux fillettes, âgées de seulement 10 ans, en octobre et novembre dernier dans la ville royale.

Cette histoire commence le 30 novembre vers 16h30 lorsqu’une petite fille est suivie par un garçon dans la rue. Lorsqu’elle entre dans son immeuble, cet inconnu l’empoigne par le bras et l’attire dans les profondeurs du sous-sol. Il baisse son pantalon et exige des faveurs sexuelles. L’enfant pousse des cris qui font fuir son agresseur.

Deux garçons arrêtés mais pas identifiés par les victimes

Elle rentre aussitôt chez elle et raconte l’agression à ses parents. Quelques minutes plus tard, la famille pousse la porte du commissariat pour alerter les fonctionnaires. Grâce à la description livrée par l’enfant, une patrouille arrête un jeune homme dans la rue. Mais la fillette ne le reconnaît pas.

Le garçon est remis en liberté et les enquêteurs de la brigade de protection de la famille se chargent de la suite des investigations. En étudiant les affaires similaires, ils découvrent qu’au mois d’octobre une autre fillette du même âge a été agressée dans le même secteur par un adolescent dans des circonstances identiques.

Le 15 décembre, les policiers croient tenir un suspect très ressemblant qui est même identifié par les victimes. Mais les vérifications menées sur son emploi du temps le disculpent totalement.

Une troisième arrestation, décisive

L’enquête piétine jusqu’au lundi 20 décembre, lorsqu’un gardien de la paix croise un ado dans la rue qui correspond bien physiquement au jeune prédateur recherché. Il lui demande de l’accompagner au commissariat.

Ce jeune homme est interrogé par un enquêteur et nie tout en bloc. Il justifie même la présence de son téléphone portable sur les lieux des agressions en expliquant qu’il réside dans le secteur.

Il réfute toute violence

Les deux victimes ne peuvent venir l’identifier pour cause de vacances. Il est remis en liberté. En rentrant chez lui, il raconte tout à sa mère. Selon cette nouvelle version, il aurait demandé à une petite fille « de lui faire du bien » et ceci sans violence.

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