Val de Briey | Un “papy” condamné pour abus sexuel sur un garçon de 7 ans

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Agression sexuelle sur un enfant de 7 ans : un sexagénaire condamné
Un sexagénaire a été condamné pour agression sexuelle et corruption de mineur. Sa victime : un enfant de 7 ans, qui le considérait comme son grand-père. L’homme avait notamment demandé au garçon de le masturber.

C’est en voyant son fils de 7 ans mimer une masturbation que le père a été pris de malaise et a alerté les autorités.

La petite victime se rendait régulièrement chez le compagnon de sa grand-mère qu’il considérait comme son grand-père. Malgré la séparation de ces derniers, il continuait à s’y déplacer. Un jour de mai 2018, le prévenu a demandé à l’écolier de le masturber. L’enfant s’est exécuté.

L’agression sexuelle ne s’est produite qu’une fois, mais le sexagénaire est également poursuivi pour d’autres délits s’étant étalés dans le temps : durant plus de 2 ans, de 2016 à 2018, il aurait soumis sa jeune victime à la vue d’images pornographiques : il lui donnait des magazines X. La chambre de l’enfant était également tapissée de posters représentant des filles dénudées.

Surconsommation d’alcool

La corruption de mineur est difficilement contestable au vu de ces éléments. Pour l’agression sexuelle en revanche, si le papy pervers était absent à son procès, il a déclaré en garde à vue que « c’était possible » mais qu’il ne s’en souvenait pas.

« Si l’enfant le dit, c’est que c’est vrai »,

ajoutera-t-il dans ses propos relayés par son avocat à l’audience. Une amnésie, comme le soulignera Me Thomas Kremser en défense, à mettre sur sa surconsommation d’alcool. Le « grand-père » se sifflait une bouteille de boisson anisée chaque jour, depuis de nombreuses années.

« Il était marié avec le petit jaune »,

soulignera Me Kremser au cours de sa plaidoirie.

L’alcool a joué un effet « désinhibiteur », écrira le psychiatre dans son expertise.

« Il est passé à l’acte sans s’en rendre compte »,

appuiera encore l’avocat, face aux trois ans dont 18 mois ferme requis par le ministère public.

Séquelles psychologiques à évaluer

Le retraité s’en sort avec 2 ans de prison intégralement frappés du sceau du sursis probatoire. Durant 3 ans, dans le cadre de ce sursis, il ne devra pas entrer en contact avec l’enfant et ne pas fréquenter les débits de boissons. Le mis en cause est désormais inscrit au Fijais et il devra indemniser la partie civile, dont les représentants légaux étaient défendus par Me Eric Mallet.

Une somme de 1 600 € (frais de justice compris) a d’ores et déjà été allouée et le sexagénaire devra également s’acquitter d’une somme de 960 €. Soit le montant de l’expertise psychiatrique qui sera pratiquée sur l’enfant afin d’évaluer ses séquelles psychologiques.

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