Suisse | Six mois ferme pour des viols sur une fille de 13 ans

Trente-quatre mois de peine privative de liberté dont six mois ferme. La Cour suprême du canton de Berne confirme le jugement du Tribunal de Moutier

Peine confirmée pour un jeune homme qui a abusé d’une enfant de 13 ans.

La Cour suprême du canton de Berne suit le jugement rendu en février 2016 par le Tribunal de Moutier.

Elle condamne l’accusé à 34 mois de peine privative de liberté, dont 6 mois de prison ferme.

Les juges reconnaissent le jeune homme coupable d’acte d’ordre sexuel avec une enfant et de contrainte sexuelle.

Parole contre parole

Comme souvent dans les cas d’abus sexuel, il n’y a dans cette affaire ni témoin ni preuve matérielle, seulement deux versions qui s’affrontent.

L’avocat de l’accusé a fait recours contre le jugement de première instance, soutenant que les déclarations de la victime étaient truffées de contradictions.

Il a exigé une expertise de crédibilité.

Et le résultat de cette expertise est sans appel : les différents témoignages de la jeune fille sont considérés comme crédibles.

Ce mercredi, devant la Cour suprême, l’accusé a malgré tout continué de nier tout abus sexuel.

Il a semblé très affligé par la procédure et a répondu en larmes aux questions des juges.

Abus réels et graves

L’avocat du jeune homme plaidait pour l’acquittement, mais la Cour suprême juge que l’accusé est bel et bien coupable.

Les déclarations de la victime correspondent à un vécu réel, selon les juges, qui s’appuient notamment sur l’expertise de crédibilité.

Cet ami de la famille a profité de son autorité et du jeune âge de la victime pour la forcer à lui prodiguer des fellations et des attouchements sexuels de façon répétée durant plusieurs mois, entre 2012 et 2013.

Vu la gravité des faits et le traumatisme dont la jeune fille ne s’est pas encore remise, la Cour a suivi le jugement du Tribunal de Moutier.

Même si le jeune homme a aujourd’hui un travail fixe et qu’il est marié avec deux enfants en bas âge, il devra purger une peine privative de liberté de 34 mois, dont six mois de prison ferme.

Source : RJB

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