Les Monts d’Aunay | Suspicion d’inceste et violences sur mineurs, sursis pour les parents

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Des parents condamnés à du sursis pour des maltraitances sur leurs deux enfants de 7 et 11 ans
La famille qui accueille Enzo* et Anna* âgés de 11 et 7 ans constate les comportements sexualisés de la fillette. Le garçon quant à lui présente les symptômes d’un enfant en carence affective et éducative.

Les parents de deux enfants des Monts d’Aunay (Calvados) ont comparu, mardi 31 août 2021 devant le tribunal correctionnel de Caen pour mauvais traitements.

Dans une famille des Monts d’Aunay (Calvados), un suivi éducatif est mis en place. En 2018, un placement est ordonné.

La famille qui accueille Enzo* et Anna* âgés de 11 et 7 ans constate les comportements sexualisés de la fillette.

Le garçon quant à lui présente les symptômes d’un enfant en carence affective et éducative.

De plus les petits sont sales et mal habillés.

Mardi 31 août 2021, les parents ont comparu devant le tribunal correctionnel de Caen pour mauvais traitements.

Olivier* (35 ans) et Sabine* (33 ans) ont été jugés en correctionnelle pour y répondre de violences sur mineurs et pour soustraction à leurs obligations compromettant ainsi la santé, la sécurité, la moralité et l’éducation de leurs enfants, ceci de janvier à novembre 2018.

Enzo est un enfant qui a un énorme besoin d’assurance et d’une attention prononcée.

Anna, qui présente des comportements sexualisés, aurait-elle été victime d’abus sexuels ? Les examens ne peuvent le dire. Il est probable que la fillette ait été impactée par l’ambiance sexualisée dans laquelle elle vivait.

Les claques, les fessées pleuvent. Il y a des violences verbales, des menaces de coups de ceinture. « Ils étaient trop turbulents » se justifie le couple.

Le père se défausse « C’est elle qui criait, c’est elle qui a commencé à les frapper » avant d’admettre que lui aussi.

L’avocate de la partie civile s’inquiète de l’impact de ces maltraitances sur la construction des deux petites victimes.

« Beaucoup de cris, d’insultes, de menaces, de claques, mais aussi de la violence entre les parents, une scène d’étranglement réciproque, par exemple ».

Sont sollicités 4 000 € par enfant. Doléances qui font bondir l’avocat de la défense :

« Ils sont tous les deux au RSA, comment pourront-ils payer ? C’est rajouter à leurs difficultés de vie ».

Le couple écope de 5 mois avec sursis chacun . Ils sont déchus de leur autorité parentale et devront s’acquitter solidairement de 4 000 € par enfant.

 

Olivier*, Sabine*, Enzo* et Anna* prénoms d’emprunt.

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