Saint-Malo | Un beau-père accusé d’agression sexuelle sur sa belle-fille mineure

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« un scénario d’agression sexuelle plausible »
Un quadragénaire comparaissait ce jeudi devant le tribunal correctionnel de Saint-Malo pour agression sexuelle sur sa belle-fille, âgée de 12 ans au moment des faits.

Au tribunal de Saint-Malo : le beau-père conteste avoir agressé sexuellement sa belle-fille de 12 ans

Devant le tribunal de Saint-Malo ce jeudi, le prévenu est formel : il réfute toutes les accusations d’agression sexuelle portées à son encontre par sa belle-fille de 12 ans.

Des faits qui remonteraient à la fin de l’année 2018, près de Saint-Malo.

Des scarifications sur le corps

L’adolescente vit au domicile de sa mère et de son nouveau compagnon une semaine sur deux.

Durant le confinement, le 9 avril 2020, aidée de la fille du prévenu avec laquelle elle est très liée, la mineure décide d’alerter sa mère par écrit sur le comportement anormal de son beau-père.

Il se serait dénudé devant elle plusieurs fois, aurait porté « sa tête au niveau de ses parties génitales », se serait allongé sur elle, sans compter les attouchements.

Les parents n’ont jamais douté de la parole de leur fille qui présentait des scarifications sur le corps.

À cette période, son niveau scolaire s’était effondré et elle s’était renfermée sur elle-même.

Deux ans de prison ferme requis

L’expert, qui a examiné la victime, a noté « un scénario d’agression sexuelle plausible ».

La présidente demande au quadragénaire :

« Comment expliquez-vous des propos aussi précis ? »

Le prévenu répond :

Sans doute « une mauvaise interprétation de jeux »

Il lui arrivait de « chahuter » avec la jeune fille.

Pendant ces jeux, il a pu faire des « gestes confus » qui ont touché l’enfant involontairement.

D’ailleurs, il qualifie la relation avec la jeune fille de « très compliquée ».

« Elle se cherchait sexuellement », dira-t-il à l’expert qui a relevé chez le prévenu « des traits de personnalité de type pervers narcissique ».

Le Parquet n’a aucun doute.

« Choqué par le comportement » du prévenu, il requiert trois ans de prison dont douze mois avec sursis assorti d’obligations, mandat de dépôt avec mise a exécution différée et inscription au fichier des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes.

L’affaire a été mise en délibéré au 22 septembre.

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