Belgique | 17 ans de viols sur 2 générations de sa famille, le beau-père enfin arrêté

Accusé d’avoir violé ses deux filles et deux de ses petites-filles

Un Coudekerquois d’une soixantaine d’années a été mis en examen, puis écroué ce mardi.

Deux petites-filles l’accusent de viol et une troisième d’agression sexuelle quand ils séjournaient dans un camping à Ghyvelde.

L’enquête a également révélé que, des années auparavant, il avait abusé de ses deux filles.

Tout au long des auditions, particulièrement pénibles pour elles, elles ont continué à l’appeler « papy ».

En réalité, le Coudekerquois qu’elles mettent en cause est le beau-père de leur père.

Mais la recomposition de la famille s’est tellement bien passée que les deux filles occupaient une partie de leurs vacances dans un camping de Ghyvelde avec « papy » et mamie, la mère de leur père.

C’est là-bas que leur cauchemar se serait déroulé.

Avec toujours le même scénario : d’abord des petits bisous, puis des caresses au-dessus des vêtements, des bisous avec la langue, des caresses en dessous des vêtements, enfin les masturbations, fellations et pénétrations.

Une manipulation qu’elles auraient subie toutes deux, sans savoir que l’autre en était victime, durant plusieurs années.

En 2014, elles ont arrêté de se rendre chez leurs grands-parents.

Quatre ans plus tôt, leur demi-sœur (née d’une première union de leur mère) avait elle aussi coupé les ponts avec « papy » et mamie, évoquant des attouchements.

Mais les tensions qui régnaient à cette époque au sein la famille avaient pris le pas sur les déclarations de l’enfant.

Des agissements qui auraient duré 17 ans

Début mai, les trois petites-filles sont auditionnées. Le lendemain, l’une des filles du Coudekerquois se présente à son tour au commissariat.Elle a appris l’affaire et souhaite se libérer d’un secret enfoui depuis trop longtemps : elle aussi aurait été violée.

Sa sœur également. Encore une fois, aucune des deux n’était au courant de ce que subissait l’autre.

Problème pour ces deux premières victimes : les faits sont prescrits… pour deux ans (la limite est fixée à 20 ans).

Le Coudekerquois aurait donc agi sur une période allant de 1997 à 2014. L’homme a reconnu une partie des faits sur les cinq victimes.

Malgré tout, après sa garde à vue, il a déféré au parquet, mis en examen et placé en détention provisoire.

L’instruction va désormais suivre son cours. Si les qualifications de viols sont retenues, le sexagénaire n’échappera pas aux assises.

Source : Journal des Flandres

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