Canada | Nicolas Bourreau devra quitter son statut de prof à cause des fichiers pédopornographiques

Un ancien prof coupable espère retrouver son emploi.

Nicolas Boudreau, un ancien enseignant de chimie au Cégep Limoilou et ancien entraineur de soccer mineur à Sainte-Foy, souhaite retrouver son emploi à la suite de sa condamnation.
Nicolas Boudreau, un ancien enseignant de chimie au Cégep Limoilou et ancien entraineur de soccer mineur à Sainte-Foy, souhaite retrouver son emploi à la suite de sa condamnation.

Coupable d’avoir «possédé et accédé» à quelque 65 000 fichiers de pornographie juvénile, un ancien prof de chimie au Cégep Limoilou et ancien entraîneur de soccer mineur à Sainte-Foy espère retrouver son emploi à la suite de sa condamnation.

C’est ce que, 52 ans, est venu dire, jeudi, dans le cadre de ses représentations sur la peine.

En mai 2011, les «intérêts» de Boudreau ont été mis au jour à la suite d’une perquisition effectuée chez Azov films, une compagnie qui vendait, via internet, des films de pornographie juvénile.

Lors de cette perquisition, les policiers ont saisi une liste de clients sur laquelle figurait le nom de l’accusé.

Suspendu

Arrêté, Boudreau a alors été suspendu avec solde par le Cégep Limoilou, puis le solde a été coupé.

«Quand j’ai plaidé coupable, ils ont décidé de mettre fin à mon lien d’emploi», a-t-il expliqué.

La descente monétaire s’est alors effectuée et il vit présentement de l’aide sociale.

«Je savais que je faisais quelque chose de pas correct, mais j’étais entré dans l’engrenage.

À ce moment-là, pour moi, c’était moins pire que d’agresser des jeunes… Je me disais que je ne faisais que regarder… mais je ne suis plus d’accord avec ça», a-t-il dit au juge Christian Boulet.

Jeudi, son avocat a demandé à ce qu’une peine de 90 jours discontinue et des heures de travaux communautaires soient imposées à son client et Boudreau a quant à lui spécifié qu’il entendait recouvrer son emploi.

«Le Cégep Limoilou, c’est mon cégep, mon bureau, mon laboratoire, mon technicien, mon petit monde où je me sens en sécurité et où il ne peut pas m’arriver grand-chose», a-t-il ajouté.

A contrario, le procureur aux poursuites criminelles et pénales, Me Régis Juneau, a demandé au tribunal d’imposer à l’homme une peine variant de 18 à 20 mois.

Source : Journal de Québec

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